Voici une semaine, la réalisatrice belge Marion Hänsel nous quittait.
Nous avons choisi de rendre hommage à Marion à notre manière, à travers le montage vidéo de quelques moments complices échangés avec elle au Festival International du Film Francophone de Namur (FIFF) et un retour sur nos rencontres avec cette grande dame, son cinéma et ses acteurs.
La dernière fois que nous avons interviewé Marion Hänsel, elle était accompagnée de Caroline D’Hondt, réalisatrice du documentaire Par-delà les nuages : le cinéma de Marion Hänsel. Nous nous sommes penchés avec elles sur le point de départ du documentaire, le cinéma de Marion en quelques mots, et le travail de Marion avec Catherine Deneuve ainsi que sa boîte de production.
Quelques années plus tôt, en 2016, nous rencontrions Marion et ses acteurs Olivier Gourmet et Sergi López pour nous rendre En amont du fleuve. À l’issue de cette série d’interviews, la cinéaste nous avait demandé si elle pouvait faire de celles-ci les bonus de l’édition française du DVD du film, ce que nous bien sûr accepté avec joie.
Enfin, c’est à travers ses acteurs Marilyne Canto et Olivier Gourmet que nous rencontrions pour la première fois Marion Hänsel et son cinéma lors d’interviews réalisées autour de son très touchant La Tendresse.
Au revoir Marion…
Jean-Philippe Thiriart
Des interviews captées par Mazin Mhamad, Lionel Flasse et Simon Van Cauteren, montées par Mourad Khlifi, Lionel Flasse et Simon Van Cauteren, avec Rick Mc Pie et Sandrine David à la photo, et un hommage monté par Nicolas Simoens
Crédit photo : Sandrine David
Voici cinq ans, nous avions eu le plaisir d’interviewer l’équipe du film Dealer au Festival International du Film Fantastique de Bruxelles (BIFFF). Au programme : un long entretien avec le réalisateur Jean-Luc Herbulot, l’acteur et producteur Dan Bronchinson, le coscénariste Sami Baaroun, l’acteur Destin Lenord et Alexis Perrin, responsable de la stratégie de distribution du film.
Le spectateur plonge directement dans ce film tourné en douze jours seulement, caméra à l’épaule principalement. Sélectionné aussi à Raindance, entre autres, Dealer bénéficie d’un montage violent qui participe au fonctionnement de ce film coup de poing nous contant une histoire pleine de nihilisme. Les coscénaristes du film nous régalent également rayon dialogues, eux qui affectionnent en particulier ceux de Michel Audiard – dont ils ne nient pas un certain héritage -, Henri Jeanson, Pascal Jardin, et ceux qui ont participé à la grandeur du Nouvel Hollywood.
Un petit conseil du réalisateur Jean-Luc Herbulot ? « Continuez à mater des films un peu mad […] : c’est ce qui fait que vous aurez des films un peu plus intéressants à l’avenir et pas que des Fast and Furious, etc. ! »
Critique du film
L’une des grosses claques du BIFFF 2015 aura sans nul doute été ce premier long métrage de Jean-Luc Herbulot.
Dealer nous narre la descente aux enfers de Dan, un ex-dealer qui ne demande qu’à raccrocher, mais qui accepte un dernier plan bien juteux, histoire de se faire un assez beau pactole pour pouvoir s’envoler vers l’Australie avec sa fille. Le deal est simple : trouver un kilo de cocaïne en urgence pour un ancien client et se ramasser une belle petite commission. Sauf qu’une merde en entraînant plein d’autres, Dan fourre son doigt dans un engrenage infernal dont il aura pas mal de difficultés à sortir.
Si le film fait immanquablement penser à l’excellente trilogie Pusher de Nicolas Winding Refn, il n’en est pas moins personnel puisqu’il s’inspire directement d’une partie de la vie de l’acteur principal et producteur, Dan Bronchinson, qui campe par la même occasion son propre rôle et lui insuffle une véritable authenticité. À l’instar de l’ensemble de la distribution, Dealer étant mené de bout en bout par des acteurs dotés d’une vraie « gueule ». Et de la gueule, la mise en scène n’en manque pas : montage nerveux, caméra au plus proche des personnages, qui accentue le malaise quand il faut et, surtout, un travail d’écriture au niveau des dialogues qui place ceux-ci dans la lignée des plus grands. L’ensemble donne un rythme effréné à Dealer, qui s’impose comme un des films français de 2015.
Guillaume Triplet et Jean-Philippe Thiriart
Crédits vidéo : Guillaume Triplet et Dorian Blacks
Crédit photo : Dorian Blacks
Nous avons eu le plaisir d’interviewer 11 acteurs du cinéma belge, venus réceptionner 9 Magritte du Cinéma :
– Mya Bollaers, Meilleur espoir féminin (Lola vers la mer de Laurent Micheli),
– Idir Ben Addi, Meilleur espoir masculin (Le Jeune Ahmed de Jean-Pierre et Luc Dardenne),
– César Díaz, réalisateur du Meilleur premier film (Nuestras Madres),
– Bérangère McNeese, réalisatrice du Meilleur court métrage de fiction (Matriochkas),
– Stéphane Aubier et Vincent Patar, réalisateurs du Meilleur court métrage d’animation (La Foire agricole),
– Myriem Akheddiou, Meilleure actrice dans un second rôle (Le Jeune Ahmed, de Jean-Pierre et Luc Dardenne),
– Daphné Leblond et Isabelle Truc, coréalisatrice et productrice du Meilleur documentaire (Mon nom est clitoris),
– Tim Mielants, réalisateur du Meilleur film flamand (De Patrick), et
– Delphine Tomson, productrice du Meilleure film étranger en coproduction (Sorry We Missed You de Ken Loach) !
Bon visionnage !
Jean-Philippe Thiriart
Crédit vidéo : Gerardo Marra et Jean-Philippe Thiriart
Crédit photo : Rick McPie

La bande des joyeux organisateurs 9e Machins, les petits prix du cinéma belge, ont décerné leurs moules tant convoitées vendredi dernier au QUAY 01. Les Machins ? C’est frais… c’est décalé !
- Machin de la Crise d’Ado : Fantine Harduin dans Adoration
- Machin de la Mobilité douce : La bicyclette dans Emma Peeters
- Machin de la Cascade (hors champ s’il vous plaît !) : Le Jeune Ahmed de Jean-Pierre et Luc Dardenne
- Machin Brico Plan-it (si si !) : Escapada de Sarah Hirtt, et
- l’immanquable Love Machin du roulage de pelle : la pelle dans Sous le cartilage les côtes.
L’année prochaine, c’est dix ans !
On s’y voit ?
Jean-Philippe Thiriart
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