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Jean-Philippe Thiriart

Géant de l’animation japonaise, L’ATTAQUE DES TITANS est de retour !

Géant de l’animation japonaise, L’ATTAQUE DES TITANS est de retour ! 1000 1500 Jean-Philippe Thiriart

Réalisé par Tetsuro Araki
D’après le manga d’Hajime Isayama

Action, drame, surnaturel
Déconseillé aux moins de 15 ans
Quatrième saison, après trois saisons de 59 épisodes de 25 minutes

★★★★

Demain, dimanche 6 décembre, à 18h34 précises sort la saison finale de L’Attaque des Titans (Shingeki no Kyojin pour la version originale japonaise). Voilà qui marque la fin de la très longue histoire d’Hajime Isayama. Cette saison 4 est assurée par le célèbre studio MAPPA, déjà connu pour son travail sur Dorohedoro, Gambling School et Terror in Resonance. Il s’agit à n’en point douter d’une des séries d’animation les plus attendues de 2020. Elle sera disponible sur Wakanim, plateforme de VoD diffusant des séries d’animation japonaise.

Petit résumé de l’histoire pour les novices…
Depuis cent ans, l’humanité est enfermée derrière un mur de 50 mètres de haut afin de se protéger des titans, géants anthropophages mesurant entre 3 et 15 mètres, qui ont pour seul objectif de dévorer des humains.

Nous faisons la connaissance d’Eren Jäger, jeune garçon dont le rêve est de rejoindre le bataillon d’exploration, un groupe de soldats sillonnant l’extérieur des murs pour en apprendre plus sur les titans et tenter de sauver l’humanité.

Un jour, après ces cent années de paix derrière le mur, un titan de 75 mètres apparaît et réussit à le détruire à l’aide d’un autre titan dont le corps semble dur comme l’acier. Les titans en profitent pour rentrer dans l’enceinte et à dévorer les habitants. Après avoir vu sa mère se faire anéantir sous yeux, Eren Jäger fait le serment d’exterminer un à un l’ensemble des titans.

L’Attaque des Titans est une œuvre violente, raison pour laquelle s’impose un disclaimer pour les plus jeunes. Mais le jeu en vaut la chandelle. L’animé est réputé pour être l’une des œuvres majeures du genre des années 2010, dans la foulée de Death Note lors la décennie précédente. Ils ont d’ailleurs été une ouverture à l’animation japonaise pour beaucoup de non-initiés. L’animation a été chapeautée par de grands noms de l’industrie. La bande-son, quant à elle, s’accorde parfaitement à l’œuvre. S’inspirant de chants militaires, elle donne à l’ensemble une puissance réaliste.
De plus, Hajime Isayama est connu pour son utilisation du fusil de Tchekhov. Soyez donc attentifs lors du visionnage de chaque épisode car de petits éléments anodins peuvent prendre beaucoup d’ampleur au fur et à mesure de l’histoire !

Rapide coup d’œil sur le studio MAPPA, qui reprend les rênes de l’animation pour cette saison finale. Sur les réseaux sociaux, les fans s’inquiétaient du changement de studio, surtout après le désastre qu’a été la saison de One Punch Man après sa reprise par J.C. Staff. Force est de constater qu’il n’en est rien. MAPPA a eu l’occasion de faire ses preuves récemment avec l’animé Jujutsu Kaisen, qui remporte un très grand succès pour le moins mérité. Voilà qui est de très bonne augure pour l’ultime saison de L’Attaque des Titans ! N’hésitez pas à découvrir, ci-dessous, la bande annonce officielle de cette saison finale. Attention, toutefois : risque d’être légèrement spoilé il y a.

Maxence Debroux, avec la participation de Jean-Philippe Thiriart

Nos cotes :
☆              Stérile
★              Optionnel
★★           Convaincant
★★★        Remarquable
★★★★     Impératif

Le tour du monde en solidaire

Le tour du monde en solidaire 700 852 Jean-Philippe Thiriart

Les trente-trois skippers qualifiés pour l’édition 2020-2021 du Vendée Globe sont partis depuis huit jours pour un tour du monde à la voile en solitaire et sans assistance.
Les objectifs des différents concurrents sont variables. Certains visent la victoire et pourquoi pas un record du monde établi, pour un bateau monocoque, à 74 jours 3 heures 35 minutes et 46 secondes par le Français Armel Le Cléac’h en décembre 2017 lors de l’édition précédente de l’épreuve. Le record du monde sur multicoque est, lui, fixé à 42 jours, 16 heures, 40 minutes et 35 secondes la même année et est l’œuvre de François Gabart.

Quel que soit le moyen utilisé pour l’accomplir, le tour du monde a depuis longtemps inspiré les plus grands écrivains et cinéastes. Lorsqu’on évoque un tour du monde et son imaginaire, on pense bien souvent à Jules Verne. En 1872, quand il écrivit les aventures de Phileas Fogg, flegmatique, richissime et énigmatique gentleman londonien accompagné de son jeune domestique français dans Le Tour du monde en quatre-vingt jours, l’écrivain français aurait-il alors pu imaginer que le tour du monde s’effectuerait près d’un siècle et demi plus tard en solitaire sur des bateaux à voile, le tout en moins d’un mois et demi ? Sans doute, mais il n’aurait peut-être pas osé l’écrire.
Le Tour du monde en quatre-vingt jours a inspiré plusieurs réalisations cinématographiques. La première date de 1956 et est signée Michael Todd. L’année suivant la sortie du film, il remporta la bagatelle de cinq Oscar et de deux Golden Globes. De quoi continuer d’inspirer toutes les générations futures. Plus de soixante ans plus tard, les voyages autour du monde fascinent et exaltent toujours autant l’imaginaire des petits et des grands. Le Vendée Globe a d’ailleurs récemment inspiré le réalisateur et directeur de la photographie français Christophe Offenstein pour son film En solitaire, sorti en 2013.

Depuis plusieurs années, différentes personnalités belges et françaises, dont des acteurs, se sont laissé convaincre par ce tour du monde en solitaire. Cependant, pour plusieurs skippers et pour leurs sponsors, solitaire rime plus que jamais avec solidaire pour cette neuvième édition.
Pour la cause, nous avons décidé d’épingler plus particulièrement une des aventurières. Il s’agit de la Britannique de naissance et Bretonne d’adoption Sam Davies, en course sur le voilier « Initiatives Cœur ». Si la première femme au classement général, à l’heure où nous écrivons ces lignes, a bel et bien un objectif de top dix au classement général, l’objectif qui la pousse par-dessus tout semble bien différent. Initiatives Cœur soutient en effet l’association humanitaire Mécénat Chirurgie Cardiaque, qui permet aux enfants souffrant de graves malformations cardiaques d’être opérés en France quand cela est impossible dans leur pays, faute de moyens techniques ou financiers.

Il serait légitime de dire : « On nous demande encore de faire un don pour une association alors qu’on coule sous les factures impayées en ces temps difficiles ». N’ayez crainte, un bon marin d’eau salée sait que l’argent est très souvent le nœud du problème. Et les nœuds, les skippers, ils connaissent ! Dans les faits, soutenir ce projet est gratuit. Un simple « J’aime » de la page Facebook d’Initiatives Cœur, le partage d’un contenu de celle-ci ou encore un abonnement au compte Instagram d’Initiatives Cœur poussera ainsi les sponsors de ce beau projet à débourser eux-mêmes un euro à chaque fois, argent que vous pourrez dépenser en pensant aussi à vous. Lors d’un prochain repas de famille ou d’un cinéma entre amis par exemple, quand nous aurons, espérons-le, touché et coulé ce fichu coronavirus ! Bien évidemment, faire un don reste possible. Dès lors, il n’y a pas d’embrouilles à soutenir ce projet. Nous en voulons pour preuve que les acteurs François… Damiens, Virginie Efira, Kev Adams et Dany Boon font partie des personnalités soutenant Initiatives Cœur.

C’est maintenant à vous de surfer sur la vague ou plus précisément sur la toile afin de soutenir un projet qui, plus il aura le vent et votre soutien en poupe, plus il permettra à des enfants de tous horizons de s’y amarrer pour continuer de rêver de tour du monde en solidaire !

Plus d’infos : initiatives-coeur.fr

Raphaël Pieters, avec la participation de Jean-Philippe Thiriart

Retour sur le FIFF 2020 avec En Cinémascope sur RCF Radio

Retour sur le FIFF 2020 avec En Cinémascope sur RCF Radio 1000 667 Jean-Philippe Thiriart

C’est à l’invitation de Charles Declercq que Guillaume Triplet, Raphaël Pieters et moi-même – tous trois chroniqueurs pour En Cinémascope – sommes revenus sur l’édition 2020 du Festival International du Film Francophone de Namur (FIFF). Cela dans l’émission cinéma que Charles présente sur RCF Radio : Les 4 sans coups. L’émission a été diffusée sept fois sur les antennes de RCF Bruxelles et Liège.

Soit une heure pour évoquer ensemble le 35e Festival de Namur et mettre le focus sur une série de films.
Plus longuement sur trois films, d’abord, que tant Guillaume, Raphaël et moi-même avons eu le plaisir de découvrir dans le cadre du FIFF :
– le film d’ouverture Une vie démente des Belges Ann Sirot et Raphaël Balboni, bientôt sur nos écrans,
– le film de clôture Un Triomphe du Français Emmanuel Courdol, lauréat du Prix Be tv, et
Yummy du Belge Lars Damoiseaux, que le FIFF a projeté dans le cadre de la carte blanche accordée à un festival ami : le Festival International du Film Fantastique de Bruxelles (BIFFF).

Et plus brièvement sur d’autres métrages, ensuite : le documentaire Petit samedi, Bayard d’Or du Meilleur film notamment, réalisé par la Belge Paloma Sermon-Daï, La Déesse des mouches à feu de la Québécoise Anaïs Barbeau-Lavalette, et les quatre courts métrages de La Belge Collection : Mieux que les rois et la gloire de Guillaume Senez, Rien Lâcher de Laura Petrone et Guillaume Kerbusch, Des Choses en commun de Ann Sirot et Raphaël Balboni et Sprötch de Xavier Seron.

Bonne écoute !

Jean-Philippe Thiriart

ADIEU LES CONS : Albert Dupontel, roi de l’absurde enivré d’empathie

ADIEU LES CONS : Albert Dupontel, roi de l’absurde enivré d’empathie 2560 1707 Jean-Philippe Thiriart

Réalisé par Albert Dupontel
Avec Virginie Efira, Albert Dupontel, Nicolas Marié, Jackie Berroyer, Bouli Lanners

Tragi-comédie
1h27

★★★

Albert Dupontel est de retour, trois ans après avoir réalisé Au Revoir Là-haut, film qui avait empilé pas moins de cinq César en 2018 !
Le réalisateur français a entièrement écrit l’histoire d’Adieu les cons alors qu’il avait adapté l’histoire du Prix Goncourt de Pierre Lemaître pour réaliser son précédent opus. Et le moins qu’on puisse écrire est qu’Albert Dupontel a trouvé son style. Il a en effet choisi, une nouvelle fois, de mettre au centre de son récit des personnages en quête d’humanité dans un monde qui en manque cruellement.

Tout commence par une rencontre : celle de Suze et JB. Elle est coiffeuse et apprend qu’elle est atteinte d’une maladie incurable ne lui laissant que quelques jours à vivre. Lui est fonctionnaire et mal dans sa peau. Il décide de mettre fin à ses jours quand son patron lui annonce qu’il va être remplacé par un employé non pas plus qualifié que lui, mais simplement plus jeune. Suze, de son côté, décide de retrouver son fils, qu’elle ne connait pas. Tombée enceinte alors qu’elle était encore adolescente, elle avait été forcée par ses parents d’accoucher sous X. Leur histoire respective bascule lorsque Suze décide d’accélérer ses recherches pour retrouver son fils et que JB s’apprête, au même moment, à commettre l’irréparable.

Albert Dupontel nous emmène dans un voyage mêlant absurde et poésie. Il plonge ses personnages, tous plus attachants les uns que les autres, dans un monde qui ne leur convient pas. Un monde où tout semble aller à l’encontre de la nécessité d’humanité de Suze et JB.
Les acteurs sont excellents, à commencer par Albert Dupontel lui-même, qui incarne JB. Son personnage aux multiples facettes, doté d’une compréhension du monde aussi pessimiste que réaliste et altruiste, est bluffant. On retrouve aussi à l’écran Virginie Efira, qui possède la justesse et l’empathie nécessaire au rôle d’une mère à la recherche de son fils inconnu. Ainsi que Nicolas Marié (99 francs, 9 mois ferme) dans le rôle d’un archiviste aveugle surprenant, aussi serviable que drôle par son côté Mr. Bean. Les références au burlesque des Monty Python sont de la partie, Terry Gilliam effectuant d’ailleurs une apparition clin d’œil, comme dans les précédentes réalisations de Dupontel.

Adieu les cons tombe à pic dans ce monde en plein bouleversement. Alors pourquoi ne pas vous offrir une escapade vitale dans la noirceur tragicomique d’une salle obscure ?

Raphaël Pieters

Nos cotes :
☆                    Stérile
★                    Optionnel
★★                 Convaincant
★★★              Remarquable
★★★★           Impératif

Le Festival du Film Historique et le Festival du Film Coréen démarrent – 10 tickets duo à gagner !

Le Festival du Film Historique et le Festival du Film Coréen démarrent – 10 tickets duo à gagner ! 2560 1750 Jean-Philippe Thiriart

C’est aujourd’hui, jeudi 15 octobre, que commence le 8e Festival du Film Historique de Waterloo (WaHFF). Tandis que la 8e édition du Festival du Film Coréen de Bruxelles débute demain, vendredi 16 octobre.

GAGNEZ VOS PLACES POUR CES DEUX ÉVÉNEMENTS !

Le WaHFF et le Festival du Film Coréen vous offrent 10 tickets duo pour emmener la personne de votre choix découvrir un de leurs films sur grand écran ! Soit 5 séances pour 2 personnes, au choix (hors galas), parmi la programmation du Festival de Waterloo ce week-end et 5 séances pour 2 personnes pour Innocent Witness le jeudi 22 octobre au Cinéma Galeries.

Pour participer, rien de plus simple : il suffit de liker notre page Facebook et de nous dire pour quel Festival vous souhaitez vos places en commentaire de notre concours Facebook, en taggant la personne que vous souhaitez inviter à passer un agréable moment ciné à vos côtés !

Clôture du concours ce vendredi 16 octobre à 20h et annonce des résultats à 20h30.

LE 8E WaHFF, DÈS AUJOURD’HUI À WATERLOO !

Découvrir des films inédits et passionnants, en connaître davantage sur l’Histoire et vivre des moments magiques, voilà trois des grands objectifs du WaHFF. Le mot d’ordre du Festival en cette année particulière : l’Histoire, comme le cinéma, ne s’arrêtent jamais. Si le film historique a pour vocation de partager et de bouleverser, il a aussi celle de conscientiser et d’offrir du recul sur un passé qui construit notre identité et notre culture.
Le Gala d’Ouverture du Festival aura lieu ce soir au Cinés Wellington avec la projection de While at War (Lettre à Franco), film en compétition officielle réalisé par le talentueux réalisateur espagnol Alejandro Amenábar, celui de Clôture, dimanche, avec celle de Des Hommes, film signé par un des cinéastes belges les plus complets : Lucas Belvaux.

Au programme du WaHFF cette année, entre autres : des dizaines de films inédits – fictions et documentaires confondus -, une avant-première pour petits et grands avec l’adaptation au cinéma de la BD Petit Vampire de Joann Sfar, des plaisirs cinéphiliques avec la projection des deux chefs-d’œuvre de Coppola que sont Le Parrain et Le Parrain II (avant la sortie prochaine d’une nouvelle version du Parrain III) et un invité d’honneur de premier plan : Patrice Leconte. Le réalisateur français viendra donner samedi une masterclass après la projection de son film Une Promesse : « Des Bronzés aux films historiques ».

Une nouvelle fois, les Clions (statuettes représentant le corps de la muse Clio surmonté de la tête du lion de Waterloo) et les autres Prix du Festival viendront récompenser ce qui se fait de mieux parmi les huit films en compétition officielle et les huit films en compétition documentaire.

LE 8E FESTIVAL DU FILM CORÉEN, DÈS CE VENDREDI À BRUXELLES !

Le très dynamique Centre Culturel Coréen de Bruxelles lance demain, vendredi 16 octobre, sa huitième édition du Festival du Film Coréen. Il s’ouvrira en beauté à Bozar avec la projection en avant-première belge de Peninsula de Yeon Sang-ho, qui a obtenu le label « Cannes 2020 ». Et se clôturera le vendredi 23 octobre au Cinéma Galeries avec la diffusion, en avant-première internationale, de Steel Rain2: Summit, autre drame, signé Yang Woo-suk.
La découverte d’un film dans une salle de cinéma nous fait oublier le monde extérieur et entrer dans « le temps du rêve », nous offrant un espace d’imagination. Avec pour thème « New Horizons », cette édition du Festival permettra aux spectateurs de découvrir, au travers des films coréens, un imaginaire inconnu, ainsi qu’un monde unique et fascinant. Donner une perception nouvelle, différente, du monde dans lequel nous vivons, tel est l’objectif majeur des organisateurs du Festival.

Outre des films inédits, deux focus seront au programme cette année : « L’essor du cinéma féminin », quatre longs métrages prouvant que les Coréennes réalisent, elles-aussi, de grands films. Et « Après la révolte », cinq films qui abordent les 20 ans de troubles vécus par la Corée, soit autant de clés pour mieux comprendre la Corée contemporaine.
Un programme « Cinéma coréen d’aujourd’hui », présentant une série de films marquants sortis au cours de l’année écoulée sera aussi proposé aux festivaliers.
Un zoom sera fait sur les « K-zombies », ces morts-vivants de plus en plus populaires au sein des films coréens, tant en Corée que dans le reste du monde. Signalons que la Corée est un des seuls pays au monde où les films hollywoodiens ne dominent pas le box-office, bien qu’ils le fassent dans d’autres pays.

Enfin, si le Festival du Festival du Film Coréen se tiendra du vendredi 16 octobre au vendredi 23 octobre à Bruxelles, il se prolongera à Luxembourg le vendredi 30 octobre. Peninsula et Steel Rain2: Summit y seront en effet proposés dès 18h30.

10 places sont donc à remporter pour Innocent Witness. Ce film sera projeté, pour la première fois au Benelux, le jeudi 22 octobre à 21h au Cinéma Galeries.

Plus d’infos : les sites du 8e WaHFF et du 8e Festival du Film Coréen de Bruxelles

Merci aux deux Festivals partenaires, bonne chance pour notre concours et excellents Festivals !

Jean-Philippe Thiriart

Clap de fin pour le 35e FIFF !

Clap de fin pour le 35e FIFF ! 1000 667 Jean-Philippe Thiriart

Ce vendredi 9 octobre, peu avant 17 heures, les rues de Namur étaient bien remplies. Comme lors d’une fin de semaine habituelle somme toute. Les enfants riaient à la sortie des écoles tandis que certains adolescents semblaient avoir oublié de porter leur masque, laissant apercevoir leur joie de profiter de cette fin de journée annonciatrice du week-end. Et depuis quelques heures, la pluie de la nuit avait laissé place aux éclaircies. Le samedi s’annonçait ensoleillé. Fallait-il y voir un indice quant au palmarès de cette 35e édition du Festival de Namur ? Nous allions bientôt avoir réponse à cette question.

Les cinéphiles commençaient à pousser les portes du cinéma Caméo. À l’intérieur, la file pour assister au palmarès était assez courte. La salle 4 n’étant pas extensible à souhait, seul un nombre limité de festivaliers allait assister à la remise des Prix. Mais d’autres amoureux du cinéma entraient par dizaines pour assister au film projeté salle 1. Nous n’y avons pas réellement prêté attention. Sans doute aurions-nous dû…
Les portes de la salle s’ouvrirent. L’annonce du palmarès pouvait débuter.

Le Prix BeTV soutenant la diffusion et la promotion du cinéma francophone fut décerné à Un Triomphe d’Emmanuel Courcol, qui remercia BeTV, Namur et la Belgique avec une grande humilité, sans oublier de déclarer « merde au Covid ! ».
Le Prix du Public Documentaire est allé à China Dream de Hugo Brilmaker et Thomas Licata. Non sans humour, les deux réalisateurs ont profité du temps de parole qui leur était octroyé pour se remercier l’un l’autre.
Le Prix du Public Long métrage fiction récompensa Adieu les cons d’Albert Dupontel.
Une Mention spéciale fut décernée à La Nuit des rois de Philippe Lacôte, une autre à Si le vent tombe de Nora Martirosyan.
Le Prix Agnès, récompensant un film mettant en avant l’égalité homme-femme fut attribué à Petit Samedi de Paloma Sermon-Daï. La jeune réalisatrice remercia sa maman et son frère, sans qui ce film n’aurait pas été possible.

Attablés dans un coin de la salle, les Bayard attendaient patiemment leur tour. Celui-ci venu, le Bayard de la Meilleure interprétation récompensa le jeu de Virginie Efira pour son rôle dans Adieu les cons. Depuis la Bretagne où elle tourne actuellement, elle remercia, outre son réalisateur Albert Dupontel, les metteurs en scène qui l’ont menée jusqu’à cette rencontre.
Le Bayard de la Meilleure photographie fut attribué à Yann Maritaud pour Slalom de Charlène Favier. C’est à lui aussi que l’on doit la photo de Un Triomphe.
Le Bayard du Meilleur scénario fut ensuite remis à Antoaneta Opris et Alexander Nanau pour Collective tandis que le Bayard spécial du Jury était décerné au film d’animation Josep d’Aurel. Dans un message enregistré depuis sa chambre d’hôtel à la tapisserie fleurie, comme il l’a si bien fait remarquer, le réalisateur, connu entre autres pour ses dessins de presse dans Le Canard Enchainé déclara notamment que c’était : « très encourageant à quelques jours de la sortie belge du film ». (NDLR : le film sort ce 18 novembre dans nos salles).

Le Bayard d’Or pouvait enfin être décerné. Le réalisateur français Samuel Benchetrit, président du Jury Officiel Longs Métrages de ce 35e FIFF remit le Bayard le plus convoité à Paloma Sermon-Daï pour son film Petit Samedi. La réalisatrice profita de sa seconde prise de parole de ce début de soirée pour étoffer ses remerciements à l’adresse de ses proches.

Le vendredi touchait à sa fin. Si le samedi était petit, l’avenir s’écrira sans doute en lettres capitales pour cette jeune cinéaste belge.
Le film projeté dans la salle 1 lors de notre arrivée au Caméo ? Un certain Petit Samedi !

Le palmarès de la Compétition Courts Métrages est à découvrir ici.

Raphaël Pieters et Jean-Philippe Thiriart

Crédit photo : Nicolas Simoens

Interview des six réalisateurs de LA BELGE COLLECTION, projetée ce soir au 35e FIFF

Interview des six réalisateurs de LA BELGE COLLECTION, projetée ce soir au 35e FIFF 1380 920 Jean-Philippe Thiriart

Voici un peu moins d’un mois, nous avons eu le plaisir d’interviewer au Festival International du Film de Bruxelles (BRIFF) les six réalisateurs des courts métrages du premier volume de La Belge Collection : Guillaume Senez (Mieux que les rois et la gloire), Laura Petrone et Guillaume Kerbusch (Rien Lâcher), Ann Sirot et Raphaël Balboni (Des Choses en commun), et Xavier Seron (Sprötch).

Ces quatre courts métrages 100% belges seront projetés aujourd’hui, dimanche 4 octobre à 20h30 au Delta en clôture du week-end du court du Festival International du Film Francophone de Namur (FIFF).

Quatre films parrainés – ou plutôt marrainés – par la comédienne belge Émilie Dequenne, réalisés à Bruxelles, et qui font la part belle au jeu dans des univers singuliers, donnant à des acteurs émergents l’opportunité de se révéler.

Bonne écoute et excellente suite de Festival !

Jean-Philippe Thiriart

Crédit photo : Claire Zombas pour le BRIFF

Avec la fine équipe de réalisateurs de La Belge Collection – Crédit photo : Claire Zombas pour le BRIFF

Le 35e FIFF démarre ce soir à Namur !

Le 35e FIFF démarre ce soir à Namur ! 480 480 Jean-Philippe Thiriart

À partir d’aujourd’hui, vendredi 2 octobre, et jusqu’à vendredi prochain, le 9, le Festival International du Film Francophone de Namur (FIFF) est de retour pour continuer de nous bousculer dans ce monde que certains croient sans lendemain et que d’autres imaginent à partir de presque rien.
Le monde change aujourd’hui plus vite que jamais. Dans cette nécessité d’évolution, le FIFF s’écrit encore en lettres capitales dans la capitale wallonne ! Alors qu’au Rwanda, les collines parlent et n’ont pas encore fini de parler, que certains avouent encore en plein regain égalitaire entre les hommes et les femmes : J’ai tué ma mère, que la première Tempête automnale a déjà touché la Belgique cette année et que les écologistes se mobilisent aux quatre coins de l’Europe et du monde, que certains s’interrogent : Et maintenant on va où ?, que le temps de Chien est de retour après un été très chaud et ensoleillé, il apparait de plus en plus nécessaire de connaître, de comprendre et d’analyser posément nos erreurs passées pour influer positivement sur notre avenir. Qui succédera à Arnaud Desplechin et à son film Roubaix, une lumière, Bayard d’Or 2019 ? Il est évidemment trop tôt pour le dire mais il est temps de vous présenter cette nouvelle édition du FIFF, la 35e du nom.

Cette année, les spectateurs auront droit à plusieurs innovations forcées par la crise sanitaire du Covid-19. A l’heure où il est bon de se retrouver mais aussi de se protéger, les organisateurs et les autorités compétentes ont décidé qu’il n’y aurait pas de chapiteau. Qu’importe, les endroits où il sera possible de boire un verre restent nombreux et les tenanciers des différents acteurs du secteur de l’Horeca namurois seront heureux de vous accueillir après des mois assez compliqués.
Le film d’ouverture, Une vie démente, est le premier long-métrage de fiction du tandem Ann Sirot-Raphaël Balboni, déjà auteur de plusieurs courts-métrages dont Avec Thelma, Magritte du Meilleur court métrage de fiction en 2018. Le projet a obtenu l’aide du Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour les films à conditions de production légères. Le tournage a eu lieu en juillet 2019 à Bruxelles, dans le quartier des Marolles, et dans le Brabant Wallon.
Le film de clôture sera Un triomphe du Français Emmanuel Courcol, déjà présent l’année passée en compétition avec Au nom de la Terre, dont il cosignait le scénario.

Lors de cette 35e édition, le FIFF octroiera une carte blanche au Festival International du Film Fantastique de Bruxelles (BIFFF), dont l’édition 2020 n’a pu se tenir en avril. Le film de zombies Yummy de Lars Damoiseaux, précédé du court métrage horrifique Julia de Vincent Smitz seront ainsi présentés à Namur.
Le FIFF Campus sera toujours bien un élément clé du festival. Tant les élèves du primaire que ceux du secondaire ont en effet reçu le feu vert pour pouvoir assister aux séances conçues pour eux.
En lieu et place de l’habituel chapiteau érigé Place d’Armes, un jardin solidaire sera alimenté au fil des jours par les festivaliers désireux de faire une fleur à la nature. À la fin du Festival, ceux qui auront planté une fleur pourront en récupérer une et l’offrir à la personne de leur choix.
En compétition, vingt et un courts métrages, des pépites, ainsi bien sûr qu’une compétition officielle très hétéroclite mais a priori fort intéressante.
Niveau invités, le FIFF aura le plaisir d’accueillir Albert Dupontel avec son nouveau film, Adieu les cons, qui a déjà marqué l’équipe d’En Cinémascope. Vous aurez l’opportunité de visualiser ce film parmi ceux en compétition officielle. Laurent Lafitte et Hélène Vincent seront également présents.

Enfin, nous vous invitons à nous rejoindre sur les réseaux sociaux pour suivre le Festival au plus près, sur Instagram, Facebook, YouTube et Twitter !

Plus d’infos : fiff.be

Excellent Festival !

Raphaël Pieters et Jean-Philippe Thiriart

Retour sur le FIFF 2019 avec les lauréats du Bayard de la Meilleure interprétation : Thomas Gioria et Fantine Harduin
Kody, Thomas Ancora, Clément Manuel, Baptiste Sornin, Sean Dhondt et Tania Garbarski lors de l'avant-première du film - Crédit photo : Gauthier Flahaux

LOSERS REVOLUTION, c’est ce soir et demain sur Tipik – Interviews de l’équipe du film

LOSERS REVOLUTION, c’est ce soir et demain sur Tipik – Interviews de l’équipe du film 1920 1080 Jean-Philippe Thiriart

Ce mercredi soir à 20h35 et demain, jeudi, à 22h30 sur Tipik, la nouvelle chaîne de la RTBF, vous pourrez découvrir Losers Revolution, comédie belge inédite en télé.

Lors des derniers Magritte du Cinéma, nous avons eu le plaisir d’interviewer Thomas Ancora, coréalisateur du film avec Grégory Beghin. Celui qui est aussi l’auteur du film et un de ses acteurs principaux nous a présenté le film et son casting cinq étoiles.

Ensuite, c’est lors de l’avant-première du film au cinéma UGC De Brouckère que nous avons interviewé l’équipe du film et une série de spectateurs avertis. À commencer par l’excellent Charlie Dupont, venu applaudir sa femme Tania Garbarski, premier rôle féminin de Losers Revolution. Suivi des acteurs Sean Dhondt, Kody, Clément Manuel, Baptiste Sornin, Tania Garbarski et Thomas Ancora bien sûr.
Nous avons poursuivi nos interviews de l’équipe du film : l’auteur, coréalisateur et acteur Thomas Ancora, l’actrice Tania Garbarski et le comédien Baptiste Sornin. Ainsi que celles d’une série de spectateurs avertis, dont la très chouette Bénédicte Philippon (ex-pouf du Grand Cactus, Ennemi Public).

Rafraichissant, Losers Revolution est un « buddy movie » à l’américaine… à la belge ! Cette comédie déjantée reprend tout ce qui fait le sel de ce type de film et procure au spectateur une bonne dose de plaisir. À l’affiche : Clément Manuel (Ennemi public), Thomas Ancora, Kody (Le Grand Cactus et MC de la dernière édition des Magritte du Cinéma), Baptiste Sornin (Le Jeune Ahmed) et Tania Garbarski (Bye Bye Germany).

Notez que Losers Revolution est produit par Kwassa Films, qui a notamment coproduit le long-métrage Binti de Frederike Migom. N’hésitez pas à découvrir notre interview de Baloji et de sa fille Bebel aux Magritte du Cinéma !

Bons visionnages !

Jean-Philippe Thiriart et Maxence Debroux

Crédits vidéo
Jean-Philippe Thiriart et Gerardo Marra
et
Maxence Debroux, Gauthier Flahaux et Thomas Bader

Crédit photo
Gauthier Flahaux

Thomas Ancora aux Magritte du Cinéma – Crédit photo : Gerardo Marra
Kody, Thomas Ancora, Clément Manuel, Baptiste Sornin, Sean Dhondt et Tania Garbarski lors de l’avant-première du film – Crédit photo : Gauthier Flahaux
Bénédicte Philippon, ainsi que d’autres spectateurs avertis, ont aussi répondu à nos questions – Crédit photo : Gauthier Flahaux

Sortie littéraire : CINÉMA ABC. LA NÉCROPOLE DU PORNO

Sortie littéraire : CINÉMA ABC. LA NÉCROPOLE DU PORNO 2518 2560 Jean-Philippe Thiriart

Notre cote : ★★★

CFC-Éditions publiait, pas plus tard qu’hier, Cinéma ABC. La nécropole du porno, un ouvrage de Jimmy Pantera. ABC pour « Art Beauté Confort », un cinéma situé de 1972 à 2013 aux numéros 147 et 149 du Boulevard Adolphe Max, qui promettait d’y voir des films « plus qu’inattendus ». Le Cinéma ABC fut le dernier cinéma porno bruxellois à projeter des films en 35 millimètres accompagnés de live shows de stripteaseuses, un des derniers au monde même.

Richement illustré de photos d’exploitation – pratiquement toutes suffisamment censurées que pour que les bienpensants puissent continuer à bien penser –, de cartons, d’affiches de films et de panneaux promotionnels, ce livre a le mérite d’exister ne fût-ce que parce que, comme l’explique le philosophe Laurent de Sutter, qui préface l’ouvrage, « il n’existe sans doute aucune différence entre une salle de cinéma pornographique, et une salle qui ne le serait pas ». D’où l’intérêt, aussi, de mettre en avant ce type de cinéma via la présentation d’un livre dédié à un lieu qui l’a accueilli pendant pas moins de 41 ans. Et d’ajouter qu’il faut aimer tous les types de cinéma, pornographique inclus car « leur disparition signalera sans doute que les êtres humains, alors, auront perdu une manière de désirer ».
Jimmy Pantera précise dans l’avant-propos de son livre que les stripteaseuses – celles de l’ABC donc notamment – « symbolisaient pour leurs dévots un simulacre platonicien, celui de l’allégorie de la caverne ». Un avant-propos dans lequel il détaille que l’ABC représentait pour d’aucuns « l’ultime cercle de l’enfer d’un genre cinématographique pulsionnel honni (…) abîme du septième art, mais aussi cimetière de la morale ». C’est dans ce cercle que nous sommes invités à pénétrer.
Pantera ne manque pas de souligner l’importance du cinéma Nova et de son équipe dans la naissance de son dernier bébé. C’est en effet ce lieu très spécial du septième art qui est le conservateur des archives de l’ABC. Il met d’ailleurs régulièrement à l’honneur le patrimoine de ce dernier, notamment via la projection de films qui y ont été diffusés. On y apprend ainsi avec intérêt que l’ABC offrait au spectateur un « luxe cinéphilique rare avec cent pour cent de films projetés en pellicule », soit davantage que le Musée du Cinéma de la Cinémathèque royale !

Plus loin, parole ou plutôt plume est donnée à JJ Marsh, historien du cinéma pornographique et fondateur de l’Erotic Film Society, qui partage avec le lecteur nombre d’anecdotes vécues lors de ses passages à l’ABC. Il explique ainsi y avoir retrouvé une habitude qu’il avait adoptée lors de ses visites dans les cinémas pour adultes de Londres durant les années 1980. Il s’asseyait « sur une revue chrétienne évangélique américaine ramassée dans le métro ». Point de cela à l’ABC mais, en lieu et place de la revue chrétienne, « un dépliant du magasin de téléphonie mobile voisin ». Il nous raconte qu’il vivait le court délai précédant la montée sur scène de la danseuse sur le point d’effectuer un striptease comme une plongée dans les limbes, allant jusqu’à se demander si le monde extérieur n’avait pas disparu, si lui et les autres spectateurs allaient « passer l’éternité à attendre une stripteaseuse qui n’arriverait peut-être jamais. » Soit « une variation classée X d’En attendant Godot », ajoute-t-il. Des stripteaseuses qui étaient parfois suivies « par deux ou trois spectateurs en quête de suppléments ou dévorés par un optimisme libidineux ». Il met lui aussi en avant le labeur du cinéma Nova et de ses bénévoles dans le travail de déménagement, de conservation et de restauration des copies de l’ABC, ainsi que l’importance du Festival Offscreen, « consacré au cinéma de genre  » déviant  » et organisé depuis 2008 dans différents lieux bruxellois, dont le cinéma Nova ». Savoureux aussi est son questionnement quant au décor des toilettes, de couleur rouge. Il y voit possiblement une association avec « chaleur, passion, sang ou encore enfer ».

Vient ensuite une section de près de 80 pages intitulée « Pornorama », dans le préambule de laquelle nous apprenons par exemple que si l’ABC possédait, parmi ses milliers de bobines, des longs métrages X cultes, on y découvrit aussi des œuvres très peu connues, proposant de nouvelles perspectives sur certains pans de l’histoire du cinéma, comme Seven Delicious Wishes, un porno de Lloyd Kaufman, futur créateur de la compagnie Troma et son célèbre Toxic Avenger. Et puis cela va des stags aux Nudies et Roughies américains, des grindhouses aux États-Unis toujours, et du mondo italien au Porno chic, en passant par les Glamour films en Angleterre.
Dans « Défense d’afficher », sont présentés des documents pouvant être répertoriés en cinq catégories : pavés de presse, dossiers de presses, affiches de cinéma, photos d’exploitation, et panneaux peints et cartons typographiques.
« Parade du charme » regroupe une quinzaine de récits de témoins de l’histoire de l’ABC, comme ceux de l’avocat Alain Berenboom, du cinéaste Roland Lethem, du docteur en histoire Nicolas Lahaye ou encore de stripteaseuses de l’ABC et de projectionnistes qui ont permis au cinéma d’exister pendant plus de quarante ans.

JJ Marsh voit dans la disparition du cinéma ABC « la fin d’une époque ». Cinéma ABC. La nécropole du porno vous permettra de prolonger, le temps de sa lecture, la magie d’une partie de l’histoire du cinéma bruxellois !

Expo à la Maison CFC et soirée au Nova

L’exposition Cinéma ABC. La nécropole du porno se tient aujourd’hui et demain, samedi 19 septembre, à la Maison CFC, rebaptisée pour l’occasion Maison ABC. On peut y découvrir une sélection d’affiches et de visuels promotionnels de films présentés à l’ABC.

Enfin, ce samedi, encore, une soirée ABC sera organisée au cinéma Nova avec, au menu : films, longs et courts métrages confondus, surprises et rencontre avec l’auteur. Plus d’infos sur nova-cinema.org !

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Jean-Philippe Thiriart

En Cinemascope
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