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L’ORIGINE DU MONDE : interviews des acteurs Hélène Vincent et Vincent Macaigne

L’ORIGINE DU MONDE : interviews des acteurs Hélène Vincent et Vincent Macaigne 1280 853 Jean-Philippe Thiriart

C’est lors de la dernière édition du Festival International du Film Francophone de Namur (FIFF) que nous avons rencontré l’équipe du film L’Origine du monde, comédie française sortie la semaine dernière, réalisée par Laurent Lafitte. Deux entretiens au menu : avec l’actrice Hélène Vincent d’abord, le comédien Vincent Macaigne ensuite.

Dans l’interview ci-dessous, la grande Hélène Vincent (J’embrasse pas, Trois couleurs – bleu et, plus récemment, Hors Normes et Adorables) nous explique comment elle a abordé son rôle, un personnage de pure composition. Elle, qui est la mère de Laurent Lafitte dans le film, a une pensée très émue pour Isabelle Sadoyan, l’actrice qui interprétait le même rôle qu’elle dans la pièce de théâtre dont a été adapté L’Origine du monde. Celle qui a obtenu le César de la Meilleure actrice dans un second rôle pour sa performance dans La vie est un long fleuve tranquille parle ensuite de la direction d’acteurs de Laurent Lafitte, de l’importance du rythme dans le film, et de son travail avec Vincent Macaigne. Enfin, elle met en avant deux réalisateurs importants pour elle : Etienne Chatiliez et André Téchiné.


Le génial Vincent Macaigne (Le sens de la fête, Chien, Médecin de nuit) revient sur son travail avec Hélène Vincent et Laurent Lafitte. Il parle de son goût pour l’improvisation, évoque Francis Veber, et nous dit quel directeur d’acteurs est Lafitte. Vincent Macaigne présente ensuite son personnage, le très burlesque Michel. Il donne finalement quelques conseils précieux à l’attention des jeunes acteurs et actrices qui souhaiteraient suivre ses pas.

Jean-Philippe Thiriart

Hugo Brilmaker et Thomas Licata, réalisateurs de " China Dream "

CHINA DREAM : Interview des réalisateurs et critique du film

CHINA DREAM : Interview des réalisateurs et critique du film 667 1000 Jean-Philippe Thiriart

L’interview

C’est lors de la dernière édition du Festival International du Film Francophone de Namur (FIFF) que nous avons rencontré Hugo Brilmaker et Thomas Licata, réalisateurs de China Dream. Ils y avaient remporté le Prix du Public Documentaire.


China Dream sort en salles ce mercredi 25 août, au Cinéma Palace à Bruxelles, et le 9 septembre au Quai10 à Charleroi. Le film sortira également bientôt à Liège, Namur et Mons, notamment.

Interview : Jean-Philippe Thiriart
Image : Mazin Mhamad

Le film   ★★★

China Dream : Se résigner, obéir et progresser

Réalisé par Hugo Brilmaker et Thomas Licata
Image : Hugo Brilmaker
Son : Thomas Licata

Documentaire
1h16
Version originale : chinois
Sous-titres : français, anglais, néerlandais

China Dream dresse un portrait de la métamorphose que subit la Chine depuis des décennies et ces dernières années en particulier.
C’est de manière très sobre que certains des protagonistes sont présentés comme d’éventuelles victimes du « progrès ». Le spectateur découvre les nombreux contrastes qui existent entre les nouveaux chantiers et les vieilles maisons délabrées. Dans cette histoire, sont aussi présentés quelques « récalcitrants », qui refusent d’abandonner leur habitat ou, du moins, s’interrogent sur leur avenir, incertain, dans un environnement qui avance sans merci, sans les attendre.

La génération plus âgée n’a plus d’autre choix que de se résigner et d’accepter ce qui leur est imposé : perdre leur maison au détriment de l’inconnu tandis que les jeunes, eux, regardent le progrès avec l’espoir d’une future amélioration pour eux et pour leur pays, sans trop savoir quoi attendre exactement mais en sachant que cela devrait aller mieux, au vu des avancées déjà observées jusque-là.

China Dream nous présente des citoyens de plusieurs générations, qui ont appris à obéir sans vraiment avoir le droit de questionner, devant faire des sacrifices durant des années, bien souvent durant toute une vie, pour le « bien commun », pour la prospérité future. Le contrôle omniprésent et l’acceptation du mode de vie actuel ou la résignation face à celui-ci y sont bien reflétés.

Les couleurs vives sont nuancées par la pollution de l’environnement et les cadres imposants contrastent avec la présentation en avant-plan des protagonistes du film.

Mais une question fondamentale se pose : la modernité, oui, mais à quel prix ? Et avec quelles conséquences pour la génération plus âgée, la jeune génération et celles à venir ?

Gabo, avec la participation de Jean-Philippe Thiriart

Photo d’illustration de l’article : Nicolas Simoens

Nos cotes :
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★★★       Remarquable
★★★★    Impératif