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Présentation de la plateforme SOONER, où les 40 ans du FIFF Namur sont fêtés de belle manière !

Présentation de la plateforme SOONER, où les 40 ans du FIFF Namur sont fêtés de belle manière ! 1200 800 Jean-Philippe Thiriart

Aujourd’hui, nous avons choisi de vous parler de Sooner, qui se définit comme la plateforme conçue par et pour les amoureux du cinéma. Elle propose de nombreux classiques du cinéma belge et européen, pas mal de films primés, des films d’horreur aux films de science-fiction, des films documentaires, des courts métrages, des découvertes moins (re)connues et des pépites du cinéma de toutes les époques trop peu diffusées dans les salles.

Soit un catalogue de plus de 5 000 films sélectionnés auprès de plus de 300 distributeurs, producteurs et vendeurs internationaux, complété et mis à jour chaque semaine par de nouveaux titres, faisant de la plateforme le plus grand catalogue de films disponibles en VoD en Belgique.

Notez que chaque semaine, l’équipe éditoriale de Sooner met en ligne de nouveaux cycles sur des thématiques qui lui sont chères ou liées à l’actualité.

Et cette année, le Festival International du Film Francophone de Namur (FIFF) fête ses 40 ans !

C’était dans la capitale wallonne et ses salles de cinéma, bien sûr, du 3 au 10 octobre derniers. Mais le lien avec Sooner, dans tout ça ? Eh bien, le FIFF y fête aussi son annif, avec un retour sur quatre décennies de cinéma et de talents francophones !

Crédit photo : En Cinémascope – Vincent Melebeck

Pour souffler ces 40 bougies comme il se doit, le FIFF vous invite en effet à revivre sur Sooner ses moments forts à travers une rétrospective des films et des révélations qui ont participé à faire de lui ce qu’il est : un lieu où « partager le cinéma. En vrai. En grand. ». Ou comment vivre ou revivre 40 ans d’émotions et de découvertes en partant à la rencontre des œuvres de personnalités incontournables du cinéma francophone, dont le FIFF est le témoin privilégié.

À commencer par la réalisatrice et actrice franco-suisse Laetitia Dosch, qui retrouvait en 2018, dans Nos Batailles, le réalisateur belge Guillaume Senez dans un rôle tout en retenue, trois ans après Keeper.Nos Batailles est disponible dans l’offre « abonnement » du focus qui lui est consacré sur Sooner, au même titre que six autres films, dont Jeune femme de Léonor Serraille, présenté à Cannes en 2017 dans la catégorie Un Certain Regard. « À la carte », on retrouve sept autres films de ce focus : Keeper, mais aussi Le Roman de Jim, Sauvages, ou encore Fourmi, avec notre François Damiens national !

Laetitia Dosch et Romain Duris dans Nos Batailles

Ensuite, c’est au réalisateur et scénariste franco-marocain Nabil Ayouch qu’un focus est consacré, lui qui tisse depuis plus de vingt ans une œuvre engagée pour le moins percutante. En 2012, il marque les esprits des festivalières et des festivaliers namurois avec Les Chevaux de Dieu, un film bouleversant sur la radicalisation de jeunes des quartiers populaires de Casablanca, récompensé par le Prix Spécial du Jury et le Prix du Jury Junior et disponible « à la carte » sur Sooner, au même titre que trois autres de ses films. Quant à Much Loved, il est présent dans l’abonnement.

Autre réalisateur et scénariste plébiscité : le Français François Ozon. Cette figure majeure du cinéma hexagonal, prolifique et audacieux, est fidèle à Namur depuis près de 30 ans et signe une œuvre riche, qui est provocante, souvent, et singulière, toujours. Son thriller Dans la maison, à la mise en scène brillante, figure dans l’abonnement de Sooner, dix autres de ses films étant disponibles « à la carte », dont la succulente comédie Potiche et son casting cinq étoiles.

Place à présent à l’actrice belge surdouée Lubna Azabal, lauréate de cinq prix d’interprétation aux Magritte du Cinéma, qui était venue pour la première fois au FIFF il y a plus de 25 ans avec Les Siestes grenadine. Incendies, film coup de poing réalisé par Denis Villeneuve, dont elle interprète le rôle principal, allait leur valoir le Prix du public en 2010. Il est disponible dans l’abonnement de Sooner, tout comme six autres de ses films. La comédienne allait être de retour à Namur avec Sofia, Pour la France et Adam. Ce dernier, au même titre que cinq autre films dans lesquels elle joue, dont le Prix Humanum 2023 de l’UPCB Le Bleu du caftan, est disponible « à la carte ».

Lubna Azabal dans Incendies

Quelques mots maintenant sur Kaouther Ben Hania, dont trois films sont aussi mis en avant sur Sooner, « à la carte », pour les 40 ans du FIFF. Lauréate du Bayard d’Or de la Meilleure Première Œuvre en 2014 pour Le Challat de Tunis, cette réalisatrice et scénariste tunisienne connue pour ses formes de narration captivantes et percutantes rejoignait à nouveau la compétition officielle en 2016 avec son deuxième long métrage : Zaineb n’aime pas la neige. En 2017, après une sélection dans la catégorie Un Certain Regard du Festival de Cannes, Kaouther Ben Hania revenait au festival namurois avec La belle et la meute. Celle qui représentait l’an dernier la Tunisie aux Oscar pour la deuxième fois avec son documentaire Les filles d’Olfa (Œil d’Or ex-æquo à Cannes en 2023), après la présence dans ce cadre à Los Angeles de L’homme qui a vendu sa peau, est la première femme arabe à recevoir deux nominations de la prestigieuse académie américaine. Ce sont ces trois derniers films qui sont présents sur Sooner.

Antépénultième personnalité du cinéma à être mise en avant sur Sooner pour l’anniversaire du FIFF : le comédien et réalisateur franco-canadien Niels Schneider. En sélection officielle à Namur en 2010 pour le film de Xavier Dolan Les amours imaginaires (Prix Spécial du Jury) et en 2018 pour le film de Catherine Corsini Un amour impossible, Niels Schneider devient également membre du Jury Longs Métrages en 2016 sous la présidence du comédien et réalisateur belge Bouli Lanners. Un an plus tard, il remporte le César du meilleur espoir masculin pour Diamant noir d’Arthur Harari. Compagnon de Virginie Efira, avec qui il partage l’affiche à plusieurs reprises, dans Sibyl de Justine Triet notamment, Niels Schneider continue de briller dans le paysage du cinéma francophone, comme dans Les choses qu’on dit, les choses qu’on fait, d’Emmanuel Mouret, où il partage l’affiche avec Vincent Macaigne et la regrettée Émilie Dequenne.

C’est la réalisatrice et scénariste andennaise Paloma Sermon-Daï qui est l’avant-dernière à bénéficier d’un focus FIFF sur Sooner, véritable régionale de l’étape FIFF, où elle a été récompensée du Bayard d’Or du Meilleur film lors de, excusez du peu, chacune de ses présences en Compétition Officielle ! Soit en 2020 avec son documentaire Petit Samedi et en 2023 avec Il pleut dans la maison, son premier long métrage de fiction, qui a également valu le Prix de la Meilleur interprétation aux frère et sœur Makenzy et Purdey Lombet. Le film a remporté cette année trois Magritte du Cinéma : celui de la Meilleure Actrice dans un second rôle pour Louise Manteau et ceux des Meilleurs Espoir masculin et féminin, pour Makenzy et Purdey Lombet, vous l’aurez compris. Les trois films réalisés par la Namuroise sont présents sur Sooner : Petit Samedi et son court métrage Makenzy au sein de l’abonnement, Il pleut dans la maison « à la carte ».

Paloma Sermon-Daï, lauréate du Bayard d’Or du Meilleur film en 2023 pour Il pleut dans la maison
Crédit photo : En Cinémascope – Vincent Melebeck

Enfin, c’est sur l’acteur français Swann Arlaud, personnalité discrète mais incontournable du cinéma français que le FIFF met un beau coup de projecteur. Lui qui s’est imposé au fil des années par la précision de son jeu et par la force des rôles qu’il incarne, entretient depuis bientôt quinze ans un lien régulier avec le Festival de Namur. C’est en 2015 que son talent s’impose dans le long métrage, avec Ni le ciel, ni la terre, de Clément Cogitore. Deux ans plus tard, il revient en force avec Petit Paysan, d’Hubert Charuel, qui remporte notamment le Prix du Jury Junior, consacrant ce rôle bouleversant d’un éleveur en lutte pour sauver son troupeau. En 2019, entre humour et retenue, il figure au casting de Perdrix, d’Erwan Le Duc, qui décrocha le Bayard de la Meilleure Première Œuvre. Onze de ses films sont disponibles sur Sooner. Vous pourrez notamment y découvrir Anatomie d’une chutede Justine Triet l’un de ses derniers films, fortement acclamé par la critique.

Plus généralement, une rétrospective FIFF est à découvrir sur Sooner avec une sélection à la fois copieuse et qualitative de plus de 100 films.

Soit 60 films dans l’abonnement et plus de 40 « à la carte ». Avec l’envie de mettre à l’honneur quelques-uns de ces fims estampillés « FIFF » :

Dans l’abonnement

Les intranquilles
Une vie démente
Nuestras madres
Adoration
Noces

Lina El Arabi dans Noces, de Stephan Streker

Et « à la carte »

Adieu les cons
Mon Ket

Formules d’abonnement

Essential : 7,99 € par mois, formule d’abonnement 1 écran
Premium : 14,99 € par mois, formule d’abonnement 4 écrans + 3 CinePass par mois pour louer les derniers succès en salles
Location entre 2,99 € et 4,99 € Achat entre 7,99 € et 14,99 €

Les CinePass

CinePass 5 : 19,99 €, soit 4 € par film
CinePass 10 : 34,99 €, soit 3,5 € par film
CinePass 20 : 59,99 €, soit 3 € par film

Sooner propose également une application, disponible via L’AppStore ou Google Play. Et il est également possible d’accéder à Sooner sur androidtv, chromecast, et Apple TV, et avec Apple AirPlay.

Quelques films à épingler

Dans l’abonnement

Decision to Leave ;

Le Syndrome des amours passées, le deuxième long-métrage décalé et inventif du duo bruxellois Raphaël Balboni et Ann Sirot. Leur premier long métrage, Une vie démente, est à (re)découvrir, lui aussi, sur Sooner. Ainsi que deux de leurs courts métrages : Des choses en commun et Avec Thelma ; et

Àma Gloria.

Louise Mauroy-Panzani et Ilça Moreno Zego dans Àma Gloria

Au sein des collections thématiques

Parmi les collections thématiques de Sooner, figure celle intitulée « À voir absolument – les films à voir au moins une fois dans sa vie ».

Soit l’opportunité de découvrir, des classiques du 7e art aux chefs-d’œuvre plus récents, une liste de films incontournables. Retrouvez notamment, pour n’en citer que trois, Le lit de Marion Hänsel, Lost Highway de David Lynch et Le sacrifice de Andreï Tarkovsky.

Sooner vient aussi de consacrer un panorama au cinéma de Jean-Pierre et Luc Dardenne. Soit, dans l’abonnement : Le Gamin au vélo, Deux jours, une nuit, La Fille inconnue, Le jeune Ahmed, et Tori et Lokita. Et, à la carte : Jeunes mères.

Enfin, notez que Sooner est désormais référencée sur JustWatch, soit l’opportunité d’y trouver ses films préférés en un clin d’œil !

Jean-Philippe Thiriart

Fantastique, le 39e BIFFF démarre ce mardi avec 10 séances à gagner !

Fantastique, le 39e BIFFF démarre ce mardi avec 10 séances à gagner ! 1307 735 Jean-Philippe Thiriart

Le BIFFF ? Présent !

Le Festival International du Film Fantastique de Bruxelles (BIFFF) aura bel et bien lieu cette année. Dès ce mardi 6 avril et jusqu’au dimanche 18. Avec une animation de la Twice Agency le 6 avril à 19h et une autre, du Magic Land Théâtre, le 18 à 19h. Fantastique, pas vrai ? En effet puisque les organisateurs du BIFFF ont tout mis en en œuvre pour que les festivaliers vivent cet événement dans des conditions optimales, depuis chez eux. Cette année, damoiselles et damoiseaux, si le mot « cauchemar » n’est pas encore derrière nous quand il est associé au coronavirus, il sera bel et bien présent sur les écrans des BIFFFeurs, pour leur plus grand plaisir cette fois. De nombreux films au menu des amateurs de cinéma de genre devraient en effet s’avérer délicieux et ce n’est pas le réalisateur de Yummy, le Belge Lars… Damoiseaux, membre du jury de la compétition 7e Parallèle qui devrait dire le contraire.

Flute alors, on va encore devoir rester à la maison… Certes, mais cette 39e édition sera l’occasion d’offrir non pas une flute, mais bien une parenthèse enchantée longue de 13 jours à tous les amateurs de films de fantasy, de films fantastiques, de thrillers, de films de science-fiction (le BIFFF, c’est tout ça !) et on en passe tant le film de genre est multiple. Vous l’aurez compris : le BIFFF 2021 se tiendra donc intégralement en ligne.

Les films

Le Festival s’ouvrira avec The Shift, claque belgo-italienne sur un attentat terroriste dans une école bruxelloise. Un film qui est, d’après les organisateurs du Festival, « dédié à tous les soldats sans arme qui se battent pour nous au quotidien. » Ils estiment ainsi que « c’était la moindre des choses de leur rendre cet hommage ».
Quant au film de clôture, il s’agira de Riders of Justice, thriller drolatique danois très remarqué. Le synopsis : Markus, militaire danois déployé dans une zone de combat, rentre chez lui après le décès de sa femme dans un accident de train. Il doit s’occuper de leur fille, Mathilde. Mais il a tôt fait de découvrir que le déraillement de train qui a coûté la vie à sa femme n’est peut-être pas accidentel. Et à partir de là, forcément, ça va faire mal !
Parmi les longs-métrages à découvrir : trois avant-premières mondiales, neuf avant-premières internationales et quatre avant-premières européennes. Ce BIFFF 2021 proposera aussi 63 courts-métrages belges, européens et internationaux.

Cette année, les programmateurs ont choisi de nous présenter une « section infectée », soit un florilège des films qui auraient dû faire partie de l’édition 2020 du Festival. Y figurent notamment les deux films coréens pour lesquels nous vous faisons remporter des séances cette année. Il s’agit de Bring Me Home et de Hitman: Agent Jun et c’est à la fin de cet article que ça se passe !
Les films présents dans la compétition 7e Parallèle seront au nombre de sept, justement : Beyond the Infinite Two Minutes, Barcelona Vampires, Honeydew, Hotel Poseidon, King Car et Violation.
En compétition européenne, six films : Post Mortem, Host, Caveat, Meander, The Guest Room et Riders of Justice.
Enfin, les longs-métrages présents en compétition internationale seront Vicious Fun, Son, The Closet, Sound of Violence et Superdeep.

Édition en ligne oblige, les organisateurs ont dû faire des choix. Il n’y aura ainsi malheureusement pas de compétition thriller cette année. Bien que moins copieuse, la cuvée 2021 s’annonce déjà bien sanguine. Voici, pèle-mêle, quelques films à ne pas manquer : le très attendu Psycho Goreman, Cyst, Possessor – deuxième long-métrage du fiston Cronenberg -, le fort surprenant Keeping Company, Aporia – film qui nous vient tout droit du désert et des steppes d’Azerbaïdjan -, Vicious Fun ou encore Bloody Hell.

L’atmosphère du BIFFF… à la maison

Mais le BIFFF, ce n’est pas qu’une détonante sélection de films, c’est aussi une ambiance complétement dingue. Et un des gros défis pour les organisateurs cette année est d’amener l’ambiance du Festival chez vous, autant que faire se peut, grâce à la BIFFF Zone (direction bifff.net) et son contenu exclusif. Y figureront classiques revisités, Q&A avec les invités, événements (Nuit Fantastique, Bal des Vampires…) concours et défis, chatrooms, chansons, bien sûr, et d’autres surprises.
En outre, le Festival proposera des BIFFF Packs permettant de vivre ce BIFFF à la maison : anti-BIFFF blues, rations de survie, affiches et sérigraphies, de quoi occuper les gamins et bien plus encore !

En pratique

L’addition ne s’annoncera donc pas trop salée puisque chaque long-métrage est proposé au prix de trois euros, tarif qui s’applique à chaque séance de courts-métrages dans son entièreté. Tous les films de l’édition 2021 seront disponibles du mardi 6 avril, à 19h, au dimanche 18 avril. À l’exception de deux films : Riders of Justice, uniquement accessible le soir de la clôture, à partir de 19h, et Seobok, à découvrir sur la plateforme du Festival du 15 au 18 avril.
Comment rejoindre cet univers ? En vous rendant sur bifff.net, pour accéder ensuite à la plateforme BIFFF online, tout simplement. Une fois commandé, chaque film est alors visionnable pendant 48 heures.

Concours Corée : 10 séances à gagner !

En partenariat avec le Centre Culturel Coréen de Bruxelles, nous vous proposons cette année de remporter, via notre concours Facebook, 5 x 2 séances pour des films coréens annoncés comme de belles réussites.

Pour chaque gagnant(e) : un accès à l’uppercut Bring Me Home ou au feel good movie Hitman: Agent Jun. Et un deuxième accès à l’autre film de ce chouette duo de longs-métrages, pour la personne de son choix !

Comment faire ? Direction la page Facebook de « En Cinémascope ».
1) Aimez la page Facebook de « En Cinémascope ».
2) Aimez et partagez notre publication sur Facebook en mode public.
3) Identifiez votre ami(e) en commentaire de la publication.

Début du concours : lundi 5 avril à midi
Clôture du concours et tirage au sort : vendredi 9 avril à midi.
Annonce du nom des gagnants, sur notre page Facebook toujours : vendredi 9 avril à 15h.

Les gagnant(e)s et la personne qu’ils/elles auront choisie recevront alors par mail le code d’accès à leur film.

Ajoutons que trois autres films coréens font partie de la programmation. Il s’agit de Seobok, présenté comme un mix entre The Transporter et The Island, donné à voir quelques heures seulement après sa première mondiale. De Slate, annoncé comme le trait d’union entre le troisième volet de Evil Dead et Kill Bill.Enfin, un film « Rétro Corée du Sud » sera aussi de la partie : Il Mare de Hyun Seung Lee. Empreint de romance fantastique, ce film avait déjà marqué bon nombre de spectateurs présents lors de l’édition 2001 du Festival.

Excellent BIFFF à toutes et tous !

Jean-Philippe Thiriart et Raphaël Pieters

Jean-Pierre et Luc Dardenne et leur acteur Fabrizio Rongione

DEUX JOURS, UNE NUIT, sur RTBF Auvio : interviews de Jean-Pierre Dardenne et Fabrizio Rongione

DEUX JOURS, UNE NUIT, sur RTBF Auvio : interviews de Jean-Pierre Dardenne et Fabrizio Rongione 2560 1701 Jean-Philippe Thiriart

Après que la RTBF a déroulé avec succès le tapis bleu aux Magritte du Cinéma, nous vous présentons aujourd’hui Deux jours, une nuit, de Jean-Pierre et Luc Dardenne. Grand gagnant des Magritte 2015, le film est à présent disponible sur le nouveau catalogue d’Auvio dédié à la création belge : Belgorama. Partons ensemble à la rencontre du film avec l’interview, à l’issue de la cérémonie, de Jean-Pierre Dardenne, Magritte du Meilleur film et du Meilleur réalisateur avec son frère Luc. Et celle de Fabrizio Rongione, mari à l’écran de Marion Cotillard et lauréat du Magritte du Meilleur acteur.

Interview de Fabrizio Rongione

Félicitations pour ce Magritte ! C’est la première fois que vous recevez un prix pour la qualité de votre jeu d’acteur. C’est important de recevoir ce prix en Belgique, pour votre travail dans un film des frères Dardenne et pour ce film-ci en particulier ?

Vous savez, j’ai toujours l’impression d’apprendre mon métier. Et si je reçois un Magritte aujourd’hui, c’est peut-être parce que je maîtrise un peu mieux mon métier qu’avant. C’est mon impression en tout cas. Même si j’ai le sentiment que je dois encore apprendre des choses. Sinon, par rapport au travail, le rôle se prêtait peut-être plus à recevoir un prix. Quand j’ai fait Le silence de Lorna, j’étais tellement méchant que c’était un contexte tout à fait différent.

Si les frères vous ont fait naître au cinéma, ils vous ont sans doute aussi permis de développer votre jeu et de découvrir des éléments qui constituent le comédien que vous êtes mais que vous ne vous connaissiez peut-être pas ?

Tout à fait ! Chaque film que je fais avec eux constitue une expérience totalement différente par rapport à d’autres réalisateurs parce qu’ils vous amènent toujours dans des endroits que vous n’avez pas l’habitude d’explorer. Vous vous surprenez vous-même quand vous travaillez avec eux. Vous vous surprenez à dire et à faire des choses et à bouger d’une certaine manière comme vous ne le faites pas dans d’autres films. Il y a beaucoup de choses qui vous échappent quand vous travaillez avec eux. Ils sont tellement braqués sur le corps ! Le corps est très important chez les frères et c’est donc lui qui exprime des choses. Et il vous échappe. Plus de mental avec eux !

Qu’est-ce que chacun des frères apportent à l’édifice ; comment présenteriez-vous Jean-Pierre et Luc ?

Je dois vous dire un truc… Autant, il y a dix ans, je pouvais peut-être dire que Luc était plus cérébral et Jean-Pierre, plus instinctif autant aujourd’hui, avec l’âge, ils se ressemblent de plus en plus. (Il rit.) Ce n’est donc pas évident de les distinguer !

Interview de Jean-Pierre Dardenne

Félicitations pour ces trois Magritte ! On va dire même quatre, avec Marina (NdA : le film de Stijn Coninx, Magritte 2015 du Meilleur film flamand est coproduit par Les Films du Fleuve, la maison de production des frères Dardenne). Voire six puisque deux acteurs que vous avez fait naître au cinéma, Jérémie Renier et Émilie Dequenne, ont aussi été récompensés.

Luc et moi, nous sommes très contents pour Jérémie (NdA : Magritte du Meilleur acteur dans un second rôle pour Saint Laurent de Bertrand Bonello) parce que c’est un excellent comédien. Ainsi que pour Émilie. Depuis que nous la connaissons, je pense que le rôle qu’elle joue dans le film de Lucas Belvaux (NdA : Pas son genre) était un grand rêve pour elle. Il y a tellement longtemps qu’elle rêvait de pouvoir chanter au cinéma et d’avoir un rôle aussi flamboyant !

Jérémie Renier joue très bien, lui aussi, en Pierre Berger très froid dans le film de Bonello.

Il est bien dans ce rôle, Jérémie. Et il arrive à vivre dans des univers vraiment tellement différents. En Claude François, il était formidable ! C’est un grand comédien. Tous les grands comédiens arrivent à disparaître derrière leurs personnages. Et Jérémie a cette faculté-là. C’est un comédien très inventif.

Est-ce que c’est important d’être sacré chez soi ?

Je pense que c’est une bonne chose parce que ce sont des gens du métier qui votent pour l’un ou l’autre film. Il y a eu un nombre plus important de personnes qui ont voté pour Deux jours, une nuit. Et cela nous rend heureux.

Est-ce que votre film précédent, le très lumineux Le gamin au vélo, ne méritait pas davantage de récompenses ici que le seul Magritte du Meilleur espoir masculin pour Thomas Doret ?

Ça, c’est une autre histoire.

Vous serez présents aux Oscar. Qu’est-ce que tout cela vous évoque ?

C’est bien pour le film et pour la comédienne d’être nominés. C’est une belle reconnaissance pour le film. Il y a tellement de films qui se font sur une année que d’être là, parmi les nominés, pour notre film, c’est formidable.

Des projets, je suppose ?

On y travaille. Si on pouvait tourner cette année-ci, ce serait une bonne chose. Nous verrons bien.

À côtés de vos réalisations, des productions ou des coproductions se dessinent-elles à l’horizon ?

Oui, nous travaillons sur d’autres films. Mais c’est plutôt Delphine Tomson que nous qui s’en occupe.

« Une ardeur d’avance » ?

Ah, Olivier Gourmet ? (Il rit) Je ne sais pas ; nous verrons.

Pour découvrir le film sur Auvio, c’est par ici !

Jean-Philippe Thiriart

Crédit photo : Simon Van Cauteren

Bonne année 2021 et excellents Magritte du Cinéma !

Bonne année 2021 et excellents Magritte du Cinéma ! 1920 1080 Jean-Philippe Thiriart

Bonne année 2021 avec « En Cinémascope » !

Toute l’équipe de « En Cinémascope » se joint à nous pour vous souhaiter une année 2021 cinémagique ! Notre vœu le plus cher ? Que le cinéma revienne, habité par la vie, en cette année nouvelle ! Pour pouvoir continuer à le fêter ensemble. Pour les passionnés que vous êtes, par les passionnés que nous sommes.
Merci à Timothy Byrne pour ce détournement de l’affiche du film The Revenant !

Et excellents Magritte du Cinéma jusqu’au 7 février sur la RTBF ! …

S’il n’y aura, cette année, pas de cérémonie de remise des Magritte du Cinéma, l’Académie André Delvaux, organisatrice de l’événement, et la RTBF ont néanmoins décidé de mettre le cinéma belge à l’honneur.
Tapis bleu pour les Magritte du Cinéma donc, avec un programme événementiel concocté avec la complicité des acteurs de notre cinéma ! Jusqu’au dimanche 7 février, tous les médias de la RTBF célébreront notre septième art. À travers la diffusion de longs métrages notamment.
Nous avons choisi de vous présenter plusieurs films projetés cette semaine via les interviews que nous avons publiées autour de ces œuvres.

Découvrez ainsi :

Nos neuf interviews de l’équipe de Duelles (ce lundi 1er février à 20h35 sur La Une) aux Magritte 2020 : Giordano Gederlini et Olivier Masset-Depasse (Meilleur scénario original ou adaptation), Veerle Baetens (Meilleure actrice), Damien Keyeux (Meilleur montage), Hichame Alaouie (Meilleure image), Frédéric Vercheval (Meilleure musique), et Marc Bastien, Héléna Réveillère et Olivier Struye (Meilleur son).

Notre interview du duo d’acteurs principaux de Noces, de Stephan Streker (ce jeudi 4 février à 21h05 sur La Trois) aux Magritte 2018 : les très complices Lina El Arabi et Sébastien Houbani. Une interview réalisée pour Proximus TV.

Nos interviews de François Damiens (coscénariste, réalisateur et acteur principal du film) et de cinq des acteurs de Mon Ket (ce vendredi 5 février à 20h45 sur La Une), ainsi que les interviews de cinq de ses invités à l’avant-première du film à l’UGC De Brouckère : Jaco Van Dormael, Alice on the Roof, Kody, Jean-Jacques Rausin et Pierre Kroll.

Notre captation de la conférence de presse de Nos Batailles (ce dimanche 7 février à 20h35 sur La Trois), en présence notamment de son réalisateur Guillaume Senez et de son acteur principal Romain Duris, film qui a été le grand gagnant des Magritte 2019 et qui a ouvert le Festival de Namur (FIFF) en 2018.

… Et jusqu’au 14 février en VOD !

Les plateformes VOD de Proximus, Sooner et VOO mettront, elles-aussi, notre cinéma en avant via une programmation spéciale commune de neuf films belges éligibles cette année mais qui seront en lice pour l’édition 2022 des Magritte : Adorables, Adoration, Bigfoot Family, Filles de joie, La forêt de mon père, Jumbo, Losers Revolution, Lucky, Noura rêve, et Pompéi).

Cerise sur le gâteau : la RTBF lance la page Auvio « Belgorama »

Vitrine de la belgitude, cette nouvelle page thématique dédiée à la création belge dans tous ses formats – longs métrages, courts métrages, documentaires, séries, podcasts et fictions digitales – célébrera, promouvra et mettra en valeur celles et ceux qui donnent au secteur audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles toute sa force.
Olivier Masset-Depasse et François Damiens seront les premiers à être mis à l’honneur. Ainsi que le documentaire multi-primé Mon nom est clitoris.

Plus d’infos sur la sélection de films et de documentaires programmés sur la RTBF dans le cadre de ces Magritte particuliers ? C’est par ici !
Et pour en savoir plus sur les émissions consacrées à la Belgique dans ce cadre, c’est par là !

Jean-Philippe Thiriart

Géant de l’animation japonaise, L’ATTAQUE DES TITANS est de retour !

Géant de l’animation japonaise, L’ATTAQUE DES TITANS est de retour ! 1000 1500 Jean-Philippe Thiriart

Réalisé par Tetsuro Araki
D’après le manga d’Hajime Isayama

Action, drame, surnaturel
Déconseillé aux moins de 15 ans
Quatrième saison, après trois saisons de 59 épisodes de 25 minutes

★★★★

Demain, dimanche 6 décembre, à 18h34 précises sort la saison finale de L’Attaque des Titans (Shingeki no Kyojin pour la version originale japonaise). Voilà qui marque la fin de la très longue histoire d’Hajime Isayama. Cette saison 4 est assurée par le célèbre studio MAPPA, déjà connu pour son travail sur Dorohedoro, Gambling School et Terror in Resonance. Il s’agit à n’en point douter d’une des séries d’animation les plus attendues de 2020. Elle sera disponible sur Wakanim, plateforme de VoD diffusant des séries d’animation japonaise.

Petit résumé de l’histoire pour les novices…
Depuis cent ans, l’humanité est enfermée derrière un mur de 50 mètres de haut afin de se protéger des titans, géants anthropophages mesurant entre 3 et 15 mètres, qui ont pour seul objectif de dévorer des humains.

Nous faisons la connaissance d’Eren Jäger, jeune garçon dont le rêve est de rejoindre le bataillon d’exploration, un groupe de soldats sillonnant l’extérieur des murs pour en apprendre plus sur les titans et tenter de sauver l’humanité.

Un jour, après ces cent années de paix derrière le mur, un titan de 75 mètres apparaît et réussit à le détruire à l’aide d’un autre titan dont le corps semble dur comme l’acier. Les titans en profitent pour rentrer dans l’enceinte et à dévorer les habitants. Après avoir vu sa mère se faire anéantir sous yeux, Eren Jäger fait le serment d’exterminer un à un l’ensemble des titans.

L’Attaque des Titans est une œuvre violente, raison pour laquelle s’impose un disclaimer pour les plus jeunes. Mais le jeu en vaut la chandelle. L’animé est réputé pour être l’une des œuvres majeures du genre des années 2010, dans la foulée de Death Note lors la décennie précédente. Ils ont d’ailleurs été une ouverture à l’animation japonaise pour beaucoup de non-initiés. L’animation a été chapeautée par de grands noms de l’industrie. La bande-son, quant à elle, s’accorde parfaitement à l’œuvre. S’inspirant de chants militaires, elle donne à l’ensemble une puissance réaliste.
De plus, Hajime Isayama est connu pour son utilisation du fusil de Tchekhov. Soyez donc attentifs lors du visionnage de chaque épisode car de petits éléments anodins peuvent prendre beaucoup d’ampleur au fur et à mesure de l’histoire !

Rapide coup d’œil sur le studio MAPPA, qui reprend les rênes de l’animation pour cette saison finale. Sur les réseaux sociaux, les fans s’inquiétaient du changement de studio, surtout après le désastre qu’a été la saison de One Punch Man après sa reprise par J.C. Staff. Force est de constater qu’il n’en est rien. MAPPA a eu l’occasion de faire ses preuves récemment avec l’animé Jujutsu Kaisen, qui remporte un très grand succès pour le moins mérité. Voilà qui est de très bonne augure pour l’ultime saison de L’Attaque des Titans ! N’hésitez pas à découvrir, ci-dessous, la bande annonce officielle de cette saison finale. Attention, toutefois : risque d’être légèrement spoilé il y a.

Maxence Debroux, avec la participation de Jean-Philippe Thiriart

Nos cotes :
☆              Stérile
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★★           Convaincant
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Les cinémas fermés, le cinéma vient à vous… en VoD !

Les cinémas fermés, le cinéma vient à vous… en VoD ! 680 468 Jean-Philippe Thiriart

Certes, découvrir un film confiné à la maison ne remplace pas l’expérience magique du visionnage de celui-ci dans une salle de cinéma. Mais en cette période inédite, l’initiative prise par différentes plateformes belges associées aux distributeurs et producteurs belges indépendants est plus que louable. Ils ont en effet pris une mesure forte : proposer en Vidéo à la Demande (VoD) les films de leur catalogue à l’affiche mais aussi les nouveautés prochaines, dès aujourd’hui et jusqu’à la réouverture des salles obscures de notre pays.

Pour le prix unique de 7,99€, direction les plateformes de VoD de VOO et Proximus Pickx bien sûr, mais aussi DALTON.be, LUMIEREFILMS.be (Lumière ciné chez vous), et l’immanquable UNIVERSCINE.be !

Afin de découvrir notamment, dès maintenant :
sur LUMIEREFILMS.be :

  • Cleo,
  • J’ai perdu mon corps,
  • Pour l’éternité, et
  • Sibel ;

et sur les autres plateformes mises en avant ci-dessus :

Et de voir, bientôt :

sur LUMIEREFILMS.be :

  • Atlantique,
  • Chanson douce,
  • Filles de joie,
  • La Fameuse invasion des ours en Sicile,
  • La Fille au bracelet,
  • La Vérité,
  • Le Traître,
  • Les Misérables, et
  • Matthias et Maxime ;

Et, sur les autres plateformes mentionnées ci-dessus :

  • Adam,
  • La Fille au Bracelet,
  • La Llorona,
  • Pompei.

N’hésitez pas à (re)découvrir notre couverture du film Adoration, qui figure parmi ce catalogue de films à la demande :
Adoration : interviews filmées de Fabrice Du Welz et de ses acteurs
Calvaire : critique du film qui a initié la trilogie de Du Welz
Alléluia : rencontres filmées de Fabrice Du Welz et Helena Noguerra, et réactions… à chaud !
Interviews express de Vincent Tavier et Manu Dacosse aux Magritte du cinéma

Ce mercredi, nous vous présenterons Losers Revolution, film qui vient donc de débarquer en vidéo à la demande suite à la fermeture des salles.

Bons films en VoD !

Jean-Philippe Thiriart

En Cinemascope
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