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Sortie Blu-ray et DVD : BIRDS OF PREY

Sortie Blu-ray et DVD : BIRDS OF PREY 556 768 Jean-Philippe Thiriart

Vous reprendrez bien un peu de Suicide Squad !

Réalisé par Cathy Yan
Avec Margot Robbie, Ewan McGregor, Rosie Perez, Jurnee Smollett-Bell

Action, aventure DC
1h49
Interdit aux moins de 12 ans

Une sortie Warner Home Video

Birds of Prey (And the Fantabulous Emancipation of One Harley Quinn) (Birds of Prey (et la Fantabuleuse Histoire d’Harley Quinn)) vient de sortir en Blu-ray 4K Ultra HD, en Blu-ray et en DVD. Nous vous proposons aujourd’hui une critique du film et du Blu-ray version 4K Ultra HD sorti par Warner Home Video, version qui vaut clairement le détour.

Le film   ★★

Birds of Prey (And the Fantabulous Emancipation of One Harley Quinn) (Birds of Prey (et la Fantabuleuse Histoire d’Harley Quinn)) met en scène le personnage d’Harley Quinn, l’ex-petite amie du Joker. Un « blockbuster divertissement » dans l’univers établi par Suicide Squad et qui s’écarte de l’approche intimiste du Joker de Todd Phillips.

L’histoire ? Celle de quatre femmes : Harley Quinn, fraichement séparée du Joker ; The Huntress, meurtrière dont les motivations sont mystérieuses ; Black Canary, chanteuse au night-club appartenant au Black Mask ; et Renee Montoya, flic en manque de reconnaissance. Elles vont s’associer pour endiguer les manigances de Roman Simonis alias The Black Mask.

Le film s’inscrit dans un genre action décomplexée, voire fun. Et ce même si quelques scènes peuvent choquer un public sensible, raison pour laquelle le film est classé « R » (interdit aux moins de 17 ans non accompagnés) par la Motion Picture Association of America. Il s’agit du premier film de l’univers cinématographique DC à avoir cette classification. Birds of Prey se rapproche de la marque de fabrique de Marvel : une conjugaison de violence et d’humour. Bien loin de ce que proposait Watchmen ou encore les Batman de Christopher Nolan. Le but est de respecter l’esprit originel de Suicide Squad. Dans l’ensemble, la sauce prend plutôt bien, mieux encore que chez son prédécesseur. Soulignons néanmoins que certaines scènes frisent le ridicule et l’irréalisme.

Margot Robbie (Once Upon a Time… in Hollywood) incarne une Harley Quinn détruite par sa séparation avec le Joker. Celle-ci cherche à s’émanciper de leur passé commun. Contrairement au jeu dans les autres adaptations, Margot Robbie opte pour une interprétation plus sage et moins hystérique. Quant aux autres acteurs, Ils s’inscrivent dans les standards de ce type de production, sans éviter quelques lourdeurs. À l’exception d’Ewan McGregor (Trainspotting), qui incarne un Black Mask tout à fait convaincant.

Le scénario, certes plaisant et dynamique, traduit quelques confusions que la narratrice, Harley Quinn, ne parvient pas à combler dans son récit.
Côté mise en scène, peu de surprises : efficace et sans bavure, et répondant aux attentes. La réalisatrice accentue la puissance des scènes d’action en recourant à des ralentis bien maitrisés. Niveau colorimétrie et jeux de lumière, le film s’inscrit dans un champ chromatique relativement électrique focalisé sur le rose et le vert pour représenter Harley Quinn.
La bande-son pop/RnB/trap rend les scènes encore plus énergiques. L’univers sonore, accrocheur et vivant, mérite sans conteste une vision en Atmos.

En conclusion, le film se révèle être un bon divertissement hollywoodien. Nous regrettons cependant un scénario sans grande subtilité et manichéen, qui s’inscrit, il faut bien l’admettre dans l’air du temps.

Le Blu-ray 4K Ultra HD   ★★★

Le coffret comprend deux disques. Le film en 4K Ultra Haute Définition avec le choix entre un son Dolby Atmos-TrueHD et un son Dolby Digital 5.1. Et les bonus en Haute Définition et en Dolby Atmos-TrueHD pour la version française, en Dolby Atmos DD+ pour la version anglaise, ainsi qu’en Dolby Digital 5.1 dans les deux langues.

L’image 4K Ultra HD vaut clairement le détour et le son est à la hauteur de celle-ci. Le film étant porté par une excellente bande-son, on en prend plein les oreilles.

Rayon bonus, c’est du lourd, avec huit chapitres différents.

Une Vue en mode Harley Quinn, tout d’abord (Birds Eye View Mode). Soit le film dans une version visuellement très léchée qui voit incrustés des Behind the Scenes. À savoir les interviews de la réalisatrice et des acteurs, mais aussi de différents membres de l’équipe technique, qui évoquent les cascades, les mouvements de caméra, les costumes, la lumière, la déco et les effets spéciaux ; le scénario, le jeu des acteurs, les personnages ou encore l’inspiration des différents comics Batman n’étant pas en reste.
Cette Vue donne aussi à découvrir de nombreux faits intéressants et anecdotes qui ne manqueront pas d’enrichir votre connaissance de la belle Harley.

Les sept autres chapitres des bonus, d’une durée totale de plus de 40 minutes sont les suivants :

Birds Of Prey : Qui se ressemble s’assemble
Romanesque, autour du villain du film : Roman Sionis aka Black Mask, interprété avec une bonne dose de folie par l’Écossais Ewan McGregor,
L’Amour à roulettes,
Crasse et Crime (Grime and Crime)
La Santé mentale c’est has been (Sanity Is Sooo Last Season),
Les Geeks sauvages, et
– un bêtisier.

On va donc plus loin que le film avec pas mal de gourmandise !

Jean-Philippe Thiriart et Maxence Debroux

Nos cotes :
☆              Stérile
★              Optionnel
★★          Convaincant
★★★       Remarquable
★★★★   Impératif

Retour sur le Blu-ray de GIRL, Caméra d’Or en 2018 à Cannes

Retour sur le Blu-ray de GIRL, Caméra d’Or en 2018 à Cannes 2560 1704 Jean-Philippe Thiriart

En cette période (en théorie) cannoise, nous avons choisi de revenir aujourd’hui sur le Blu-ray du film Girl, lauréat voici deux ans de la Caméra d’Or. Ce Prix vient récompenser le meilleur premier film projeté au Festival, toutes sections confondues.

Nous avions eu le plaisir de rencontrer l’équipe du film l’an dernier aux Magritte du Cinéma, où Girl a remporté pas moins de quatre trophées : Meilleurs Scénario original ou adaptation (Lukas Dhont et Angelo Tijssens), Film flamand, Acteur (Victor Polster) et Acteur dans un second rôle (Arieh Worthalter).

Le réalisateur du film, Lukas Dhont, nous a confié être « tombé amoureux de Victor (Polster) d’une certaine manière » et ce « dès les premiers moments ».
Lors de cette avant-dernière édition des Magritte, nous avons également interviewé Victor Polster, l’interprète de la jeune Lara, qui y a entre autres trouvé « l’ambiance beaucoup plus relax qu’à Cannes ».
Enfin, Arieh Worthalter nous a notamment défini Cannes comme « une très belle aventure » qui leur est « passée dessus comme un camion ».

Pas d’autre bonus que la bande-annonce sur le Blu-ray du film, distribué par Lumière. Une galette qu’il convient néanmoins d’avoir à la maison pour voir et revoir ce grand film.

Bonne écoute de nos interviews et belle (re-)découverte de Girl en Blu-ray !

Jean-Philippe Thiriart

Retour sur le Blu-ray de DOGMAN, Prix d’interprétation masculine en 2018 à Cannes

Retour sur le Blu-ray de DOGMAN, Prix d’interprétation masculine en 2018 à Cannes 1125 612 Jean-Philippe Thiriart

DOGMAN ou l’importance de savoir s’entourer

Réalisé par Matteo Garrone
Avec Marcello Fonte, Edoardo Pesce, Nunzia Schiano

Drame, thriller
1h42
Distribution : Cinéart

Le Film ★★★

En cette période (en théorie) cannoise, nous avons choisi de revenir aujourd’hui sur le Blu-ray du film Dogman, récompensé voici deux ans par le Prix d’interprétation masculine pour son acteur Marcello Fonte.

En toute honnêteté, si on s’attarde sur le pitch de départ, on ne peut pas dire que le film soit très engageant. L’histoire se déroule dans une banlieue italienne sinistrée, presque désertique. Un toiletteur pour chiens, Marcello, retrouve un ami sorti de prison, Simoncino, qui va l’entrainer dans divers méfaits.

Pourtant, après visionnage, force est de constater qu’on comprend mieux pourquoi ce film a été si bien accueilli par la critique lors de sa projection à l’édition 2018 du Festival de Cannes.
Nous nous garderons bien d’en dire trop sur la suite de l’histoire mais sachez qu’il est question d’empathie, de haine et de vengeance.

Ce long métrage est, de notre point de vue, poignant, conté de fort belle manière, comportant également quelques moments vraiment touchants et marquants. Ajoutons que la photographie est soignée, sans pour autant verser dans le tape-à-l’œil.

En conclusion, Dogman se laisse regarder avec plaisir. Quant à parler de chef-d’œuvre, il y a un pas que nous ne franchirons cependant pas.

Le Blu-ray ★★

Concernant la partie technique, Blu-ray oblige, l’image est très bien définie. On ne note également aucune présence de bruit. Petite particularité : le vert est presque totalement absent.

Au niveau audio, le film est proposé en DTS-HD (pas spécialement indispensable pour ce genre de films mais ne boudons pas notre plaisir).
Enfin, pour ceux qui voudraient en savoir davantage sur l’origine de Dogman, une interview très intéressante du réalisateur et de l’acteur principal est présente comme unique supplément.

Denis Mathias, avec la participation de Jean-Philippe Thiriart

Nos cotes :
☆              Stérile
★              Optionnel
★★            Convaincant
★★★         Remarquable
★★★★       Impératif

Sortie Blu-ray de BLADE RUNNER 2049 : un must

Sortie Blu-ray de BLADE RUNNER 2049 : un must 500 250 Jean-Philippe Thiriart

Retour vers le futuristique Blade Runner

Synopsis
Los Angeles, 2019. La colonisation de l’espace a débuté. La Tyrell Corporation produit des esclaves androïdes dont les capacités surpassent celles de leurs concepteurs. Nommés replicants, ces androïdes sont déclarés hors-la-loi après une mutinerie loin de notre planète. Rick Deckard (Harrison Ford), un blade runner, est recruté afin de les éliminer.


Blade Runner
est l’adaptation du roman Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? de Philip K. Dick (1966). Œuvre culte, ce grand film d’anticipation – ou hard SF – fait partie de ces désormais classiques qui ont donné ses lettres de noblesse à la science-fiction sur grand écran. Dans la foulée de Star Wars et du Alien que Scott venait de signer. De ces œuvres d’art qui ont inspiré plusieurs générations de cinéastes. Par les beautés visuelle et sonore (la BO signée Vangelis) qu’il nous donne à contempler, les questions qu’il pose en ayant l’intelligence de ne pas y répondre, et les enjeux auxquels il nous confronte.


À l’issue du tournage de Blade Runner, Ridley Scott perd le contrôle artistique de son film, ce que d’aucuns pointeront comme la cause de son échec commercial à sa sortie en 1982. Il aura fallu pas moins de 25 ans et sept versions différentes de Blade Runner pour avoir enfin devant les yeux le director’s cut ultime de l’œuvre du cinéaste britannique. Signalons qu’il s’agit du premier film à bénéficier d’un director’s cut. C’était en 1992, soit dix ans après la sortie du métrage en salles. En 2007, allait néanmoins sortir un second director’s cut, réellement fidèle à la vision de Ridley Scott cette fois. La boucle était bouclée.


Regard sur Blade Runner 2049

Synopsis
Los Angeles, 2049. La société est fragilisée par les nombreuses tensions entre les humains et leurs esclaves créés par bioingénierie. Lorsque l’officier K (Ryan Gosling), un blade runner, découvre un secret enfoui depuis longtemps et capable de changer le monde, les plus hautes instances décident que c’est à son tour d’être traqué et éliminé. Son seul espoir est de retrouver Rick Deckard, qui a disparu depuis des décennies.


Une suite fidèle à l’œuvre originale

Le 7e Art se devait de donner une suite à Blade Runner.
Il aura fallu attendre 35 ans et un réalisateur de la trempe de Denis Villeneuve pour que la magie opère. Mission casse-gueule vu la qualité de l’original et les attentes générées mais mission accomplie, sur toute la ligne.

Le Canadien signe ici son dixième long métrage en vingt ans et le cinquième en cinq ans, depuis son arrivée à Hollywood avec le thriller poignant Prisoners en 2013. Nous l’avions découvert en 2010 avec Incendies, drame bouleversant porté par la Belge Lubna Azabal, pour lequel il nous avait accordé une agréable interview.
Le Canadien sait tout faire, navigant avec brio de la romance (Un 32 août sur Terre) à la science-fiction (Premier Contact et à présent Blade Runner 2049) en passant par le drame (Incendies donc, mais aussi Maelström), le thriller (Prisoners, certes, mais également Enemy) et le film policier (Sicario).


Pour la première fois, Denis Villeneuve a dû composer avec l’univers d’un autre grand faiseur d’images. Pour parvenir à extérioriser son propre univers intérieur. Son Blade Runner est très référencé et fidèle à l’œuvre originale d’un point de vue tant visuel (la photo est signée Roger Deakins, déjà actif sur Prisoners et Sicario), sonore, que musical (Hans Zimmer à la BO). Mais il porte aussi sa patte.


Cette superproduction est longue – 2h43 – mais elle est surtout captivante, de bout en bout. Et en prise avec la plus actuelle que jamais question de ce qui fait de nous ce que nous sommes, de ce qui nous différencie de ce que nous créons.
L’écriture du film fut collective et nous la devons notamment à Ridley Scott lui-même mais aussi à Hampton Fancher, le scénariste du premier Blade Runner, un gage de plus de la qualité de ce Blade Runner 2049.


Le Blu-ray 4K Ultra HD et ses bonus

4 fois la résolution du format HD, une High Dynamic Range offrant brillants contrastes et noirs plus profonds pour l’expérience visuelle la plus dynamique possible, un large spectre de couleurs et un son immersif.
Voilà la promesse faite avec ce Blu-ray Ultra HD de Blade Runner 2049. Nous n’avons pas été déçus et recommandons par conséquent chaudement le visionnage de Blade Runner 2049 dans ces conditions idéales.


Les bonus

Rayon bonus, le coffret Blu-ray – Blu-ray 4K Ultra HD nous régale de pas mal de bonus, à savoir :
– un making of d’une vingtaine de minutes sur la création du monde de Blade Runner 2049,
– trois courts-métrages qui font figure d’autant de prologues à l’histoire telle qu’elle se déroule en 2049 : l’impressionnante animation 2022: Blackout de Shinichiro Watanabe, et les deux fictions que sont 2036: Nexus Dawn et 2048: Nulle part où aller, et
Blade Runner 101, bonus multiple qui présente L’évolution des réplicants, les Blade Runners, la Wallace Corp, un Bienvenue en 2049, le personnage de Joi, singulier et multiple, et Dans les cieux : Spinners, Pilotfish et Barracudas.

Jean-Philippe Thiriart

Sortie Blu-ray de LA LA LAND : La jeunesse, cette promesse

Sortie Blu-ray de LA LA LAND : La jeunesse, cette promesse 2400 1200 Jean-Philippe Thiriart

Voilà un film qui fait  beaucoup du bien. Beaucoup de bien ! Vous êtes fatigué de votre journée insurmontable lors de laquelle vous vous êtes retrouvé dépassé, débordé, épuisé. Cependant, vous n’avez ni l’envie de rejoindre le pays des rêves ni le courage d’aller chez Dreamland. Pas de problème : il y a le Blu-ray (le top pour un tel film) ou le DVD de La La Land, disponibles un peu partout depuis quelques semaines !

La La Land est un musical américain réalisé par Damien Chazelle. Lorsqu’on visionne le film, on comprend pourquoi il est devenu, à 31 ans à peine, le plus jeune cinéaste de l’histoire à recevoir l’Oscar du meilleur réalisateur. Tout n’était cependant qu’une question de temps pour celui qui avait déjà réalisé l’incroyable Whisplash (2014).

Le film que nous avons choisi de vous présenter est d’un tout autre genre puisqu’il s’agit réellement d’un film musical à savourer en famille. Le film commence par une scène assez incroyable qui annonce, d’emblée, la couleur ou plutôt… les couleurs du film ! Et elles sont nombreuses.

La La Land est un film rempli de bons sentiments. Nous n’avions plus vu de films musicaux de la même trempe depuis Singin’ in the Rain (Donen et Kelly, 1952), West Side Story (Robbins et Wise, 1961), Les parapluies de Cherbourg (Demy, 1964), Mary Poppins (Stevenson, 1964) ou encore Annie (Huston, 1982). Certaines scènes de La La land resteront en tout cas gravées dans nos mémoires comme le sont certaines de ces comédies musicales.

L’histoire, centrée sur une rencontre amoureuse et les rêves de succès et de reconnaissance des deux tourtereaux est quant à elle très actuelle. Chaque artiste rêve en effet de reconnaissance et éprouve parfois la plus grande des difficultés à allier vie amoureuse et vie artistique pleinement épanouies.

Les acteurs principaux jouent à merveille et démontrent une nouvelle fois qu’ils font partie de ce que Hollywood a de meilleur à nous offrir. Ryan Gossling apparait dans un rôle aux antipodes des Only God Forgives ou Drive et prouve une nouvelle fois toute l’étendue de son talent. Quant à Emma Stone, rien d’étonnant à ce que l’Oscar de la meilleure actrice soit venu récompenser la qualité de son travail. La complémentarité des deux acteurs n’est plus à démontrer après Crazy, Stupid, Love. (Ficarra et Requa, 2011) et Gangster Squad (Fleischer, 2013).

Les bonus

Rayons bonus, le Blu-ray offre plus de 20 minutes de bonus additionnels aux déjà sympathiques bonus compris dans le DVD du film. Soit un outil permettant de naviguer entre les chansons du film et deux focus : un sur l’ouverture énorme du métrage et un autre sur Justin Hurwitz, le génie musical grâce auquel le film a été possible.

Les bonus du DVD (compris donc également sur le Blu-ray) reprennent les traditionnels commentaires audio et bande annonce mais aussi des sujets sur la Première du film à Paris et dans le monde, ainsi qu’une galerie d’affiches, notamment.

Nos cotes

Le film : ****
Les bonus : ***

Belle (re)découverte de La La Land, qui en appellera sans doute bien d’autres !

Raphaël Pieters et Jean-Philippe Thiriart

En Cinemascope
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