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Présentation de la plateforme SOONER, où les 40 ans du FIFF Namur sont fêtés de belle manière !

Présentation de la plateforme SOONER, où les 40 ans du FIFF Namur sont fêtés de belle manière ! 1200 800 Jean-Philippe Thiriart

Aujourd’hui, nous avons choisi de vous parler de Sooner, qui se définit comme la plateforme conçue par et pour les amoureux du cinéma. Elle propose de nombreux classiques du cinéma belge et européen, pas mal de films primés, des films d’horreur aux films de science-fiction, des films documentaires, des courts métrages, des découvertes moins (re)connues et des pépites du cinéma de toutes les époques trop peu diffusées dans les salles.

Soit un catalogue de plus de 5 000 films sélectionnés auprès de plus de 300 distributeurs, producteurs et vendeurs internationaux, complété et mis à jour chaque semaine par de nouveaux titres, faisant de la plateforme le plus grand catalogue de films disponibles en VoD en Belgique.

Notez que chaque semaine, l’équipe éditoriale de Sooner met en ligne de nouveaux cycles sur des thématiques qui lui sont chères ou liées à l’actualité.

Et cette année, le Festival International du Film Francophone de Namur (FIFF) fête ses 40 ans !

C’était dans la capitale wallonne et ses salles de cinéma, bien sûr, du 3 au 10 octobre derniers. Mais le lien avec Sooner, dans tout ça ? Eh bien, le FIFF y fête aussi son annif, avec un retour sur quatre décennies de cinéma et de talents francophones !

Crédit photo : En Cinémascope – Vincent Melebeck

Pour souffler ces 40 bougies comme il se doit, le FIFF vous invite en effet à revivre sur Sooner ses moments forts à travers une rétrospective des films et des révélations qui ont participé à faire de lui ce qu’il est : un lieu où « partager le cinéma. En vrai. En grand. ». Ou comment vivre ou revivre 40 ans d’émotions et de découvertes en partant à la rencontre des œuvres de personnalités incontournables du cinéma francophone, dont le FIFF est le témoin privilégié.

À commencer par la réalisatrice et actrice franco-suisse Laetitia Dosch, qui retrouvait en 2018, dans Nos Batailles, le réalisateur belge Guillaume Senez dans un rôle tout en retenue, trois ans après Keeper.Nos Batailles est disponible dans l’offre « abonnement » du focus qui lui est consacré sur Sooner, au même titre que six autres films, dont Jeune femme de Léonor Serraille, présenté à Cannes en 2017 dans la catégorie Un Certain Regard. « À la carte », on retrouve sept autres films de ce focus : Keeper, mais aussi Le Roman de Jim, Sauvages, ou encore Fourmi, avec notre François Damiens national !

Laetitia Dosch et Romain Duris dans Nos Batailles

Ensuite, c’est au réalisateur et scénariste franco-marocain Nabil Ayouch qu’un focus est consacré, lui qui tisse depuis plus de vingt ans une œuvre engagée pour le moins percutante. En 2012, il marque les esprits des festivalières et des festivaliers namurois avec Les Chevaux de Dieu, un film bouleversant sur la radicalisation de jeunes des quartiers populaires de Casablanca, récompensé par le Prix Spécial du Jury et le Prix du Jury Junior et disponible « à la carte » sur Sooner, au même titre que trois autres de ses films. Quant à Much Loved, il est présent dans l’abonnement.

Autre réalisateur et scénariste plébiscité : le Français François Ozon. Cette figure majeure du cinéma hexagonal, prolifique et audacieux, est fidèle à Namur depuis près de 30 ans et signe une œuvre riche, qui est provocante, souvent, et singulière, toujours. Son thriller Dans la maison, à la mise en scène brillante, figure dans l’abonnement de Sooner, dix autres de ses films étant disponibles « à la carte », dont la succulente comédie Potiche et son casting cinq étoiles.

Place à présent à l’actrice belge surdouée Lubna Azabal, lauréate de cinq prix d’interprétation aux Magritte du Cinéma, qui était venue pour la première fois au FIFF il y a plus de 25 ans avec Les Siestes grenadine. Incendies, film coup de poing réalisé par Denis Villeneuve, dont elle interprète le rôle principal, allait leur valoir le Prix du public en 2010. Il est disponible dans l’abonnement de Sooner, tout comme six autres de ses films. La comédienne allait être de retour à Namur avec Sofia, Pour la France et Adam. Ce dernier, au même titre que cinq autre films dans lesquels elle joue, dont le Prix Humanum 2023 de l’UPCB Le Bleu du caftan, est disponible « à la carte ».

Lubna Azabal dans Incendies

Quelques mots maintenant sur Kaouther Ben Hania, dont trois films sont aussi mis en avant sur Sooner, « à la carte », pour les 40 ans du FIFF. Lauréate du Bayard d’Or de la Meilleure Première Œuvre en 2014 pour Le Challat de Tunis, cette réalisatrice et scénariste tunisienne connue pour ses formes de narration captivantes et percutantes rejoignait à nouveau la compétition officielle en 2016 avec son deuxième long métrage : Zaineb n’aime pas la neige. En 2017, après une sélection dans la catégorie Un Certain Regard du Festival de Cannes, Kaouther Ben Hania revenait au festival namurois avec La belle et la meute. Celle qui représentait l’an dernier la Tunisie aux Oscar pour la deuxième fois avec son documentaire Les filles d’Olfa (Œil d’Or ex-æquo à Cannes en 2023), après la présence dans ce cadre à Los Angeles de L’homme qui a vendu sa peau, est la première femme arabe à recevoir deux nominations de la prestigieuse académie américaine. Ce sont ces trois derniers films qui sont présents sur Sooner.

Antépénultième personnalité du cinéma à être mise en avant sur Sooner pour l’anniversaire du FIFF : le comédien et réalisateur franco-canadien Niels Schneider. En sélection officielle à Namur en 2010 pour le film de Xavier Dolan Les amours imaginaires (Prix Spécial du Jury) et en 2018 pour le film de Catherine Corsini Un amour impossible, Niels Schneider devient également membre du Jury Longs Métrages en 2016 sous la présidence du comédien et réalisateur belge Bouli Lanners. Un an plus tard, il remporte le César du meilleur espoir masculin pour Diamant noir d’Arthur Harari. Compagnon de Virginie Efira, avec qui il partage l’affiche à plusieurs reprises, dans Sibyl de Justine Triet notamment, Niels Schneider continue de briller dans le paysage du cinéma francophone, comme dans Les choses qu’on dit, les choses qu’on fait, d’Emmanuel Mouret, où il partage l’affiche avec Vincent Macaigne et la regrettée Émilie Dequenne.

C’est la réalisatrice et scénariste andennaise Paloma Sermon-Daï qui est l’avant-dernière à bénéficier d’un focus FIFF sur Sooner, véritable régionale de l’étape FIFF, où elle a été récompensée du Bayard d’Or du Meilleur film lors de, excusez du peu, chacune de ses présences en Compétition Officielle ! Soit en 2020 avec son documentaire Petit Samedi et en 2023 avec Il pleut dans la maison, son premier long métrage de fiction, qui a également valu le Prix de la Meilleur interprétation aux frère et sœur Makenzy et Purdey Lombet. Le film a remporté cette année trois Magritte du Cinéma : celui de la Meilleure Actrice dans un second rôle pour Louise Manteau et ceux des Meilleurs Espoir masculin et féminin, pour Makenzy et Purdey Lombet, vous l’aurez compris. Les trois films réalisés par la Namuroise sont présents sur Sooner : Petit Samedi et son court métrage Makenzy au sein de l’abonnement, Il pleut dans la maison « à la carte ».

Paloma Sermon-Daï, lauréate du Bayard d’Or du Meilleur film en 2023 pour Il pleut dans la maison
Crédit photo : En Cinémascope – Vincent Melebeck

Enfin, c’est sur l’acteur français Swann Arlaud, personnalité discrète mais incontournable du cinéma français que le FIFF met un beau coup de projecteur. Lui qui s’est imposé au fil des années par la précision de son jeu et par la force des rôles qu’il incarne, entretient depuis bientôt quinze ans un lien régulier avec le Festival de Namur. C’est en 2015 que son talent s’impose dans le long métrage, avec Ni le ciel, ni la terre, de Clément Cogitore. Deux ans plus tard, il revient en force avec Petit Paysan, d’Hubert Charuel, qui remporte notamment le Prix du Jury Junior, consacrant ce rôle bouleversant d’un éleveur en lutte pour sauver son troupeau. En 2019, entre humour et retenue, il figure au casting de Perdrix, d’Erwan Le Duc, qui décrocha le Bayard de la Meilleure Première Œuvre. Onze de ses films sont disponibles sur Sooner. Vous pourrez notamment y découvrir Anatomie d’une chutede Justine Triet l’un de ses derniers films, fortement acclamé par la critique.

Plus généralement, une rétrospective FIFF est à découvrir sur Sooner avec une sélection à la fois copieuse et qualitative de plus de 100 films.

Soit 60 films dans l’abonnement et plus de 40 « à la carte ». Avec l’envie de mettre à l’honneur quelques-uns de ces fims estampillés « FIFF » :

Dans l’abonnement

Les intranquilles
Une vie démente
Nuestras madres
Adoration
Noces

Lina El Arabi dans Noces, de Stephan Streker

Et « à la carte »

Adieu les cons
Mon Ket

Formules d’abonnement

Essential : 7,99 € par mois, formule d’abonnement 1 écran
Premium : 14,99 € par mois, formule d’abonnement 4 écrans + 3 CinePass par mois pour louer les derniers succès en salles
Location entre 2,99 € et 4,99 € Achat entre 7,99 € et 14,99 €

Les CinePass

CinePass 5 : 19,99 €, soit 4 € par film
CinePass 10 : 34,99 €, soit 3,5 € par film
CinePass 20 : 59,99 €, soit 3 € par film

Sooner propose également une application, disponible via L’AppStore ou Google Play. Et il est également possible d’accéder à Sooner sur androidtv, chromecast, et Apple TV, et avec Apple AirPlay.

Quelques films à épingler

Dans l’abonnement

Decision to Leave ;

Le Syndrome des amours passées, le deuxième long-métrage décalé et inventif du duo bruxellois Raphaël Balboni et Ann Sirot. Leur premier long métrage, Une vie démente, est à (re)découvrir, lui aussi, sur Sooner. Ainsi que deux de leurs courts métrages : Des choses en commun et Avec Thelma ; et

Àma Gloria.

Louise Mauroy-Panzani et Ilça Moreno Zego dans Àma Gloria

Au sein des collections thématiques

Parmi les collections thématiques de Sooner, figure celle intitulée « À voir absolument – les films à voir au moins une fois dans sa vie ».

Soit l’opportunité de découvrir, des classiques du 7e art aux chefs-d’œuvre plus récents, une liste de films incontournables. Retrouvez notamment, pour n’en citer que trois, Le lit de Marion Hänsel, Lost Highway de David Lynch et Le sacrifice de Andreï Tarkovsky.

Sooner vient aussi de consacrer un panorama au cinéma de Jean-Pierre et Luc Dardenne. Soit, dans l’abonnement : Le Gamin au vélo, Deux jours, une nuit, La Fille inconnue, Le jeune Ahmed, et Tori et Lokita. Et, à la carte : Jeunes mères.

Enfin, notez que Sooner est désormais référencée sur JustWatch, soit l’opportunité d’y trouver ses films préférés en un clin d’œil !

Jean-Philippe Thiriart

« J’PEUX PAS, J’AI CINÉMA ! » bat son plein, grâce au nouveau partenaire de En Cinémascope, en salles et sur Sooner !

« J’PEUX PAS, J’AI CINÉMA ! » bat son plein, grâce au nouveau partenaire de En Cinémascope, en salles et sur Sooner ! 2560 1440 Jean-Philippe Thiriart

En salles et…

Jusqu’au 30 septembre, environ 8 000 places de cinéma art et essai sont encore disponibles au tarif exceptionnel de 2 € dans pas moins de 40 cinémas de Wallonie et de Bruxelles.

Cela dans le cadre de la cinquième édition de l’opération « J’peux pas, j’ai cinéma ! », menée par le Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles, nouveau partenaire de En Cinémascope, pour découvrir toute la diversité du cinéma indépendant.

C’est directement sur jaicinema.be que ces places peuvent être réservées dans l’un des 40 cinémas participants en Wallonie et à Bruxelles.

«J’peux pas, j’ai cinéma ! » vise à inciter tous les publics, les plus jeunes et/ou les personnes habituellement peu consommatrices de cinéma en particulier, à découvrir la richesse et la diversité du cinéma indépendant, belge mais aussi international, en profitant de l’expérience sur grand écran, pour un tarif symbolique. Cette opération est également un soutien supplémentaire apporté par la Fédération Wallonie-Bruxelles aux salles de cinéma et aux distributeurs de films, chaque ticket acheté étant remboursé aux cinémas, au tarif habituel, par la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Du neuf cette année !

Cette année, plusieurs nouveautés : une mise en vente progressive, un quota de places réservées aux moins de 26 ans et davantage de cinémas participants et de films éligibles à l’opération.

40 cinémas participants

Quarante salles, dont douze cinémas art et essai, prennent part à cette nouvelle édition, soit :

– six en Brabant Wallon : le Ciné Centre, le Ciné4 Nivelles, le Ciné Wellington, le Kinepolis Imagibraine, l’Étoile et le Pathé Louvain-la-Neuve,

– dix à Bruxelles : l’Aventure, Cineflagey, les Galeries, le Stockel, le Nova, le Palace, les UGC Toison d’Or et De Brouckère, le Vendôme et le White Cinema,

– sept en Hainaut : le For&ver, les Imagix Mons et Tournai, le Pathé Charleroi, le Plaza Arthouse Cinema, le Quai10 et le Quai 10 – Côté Parc,

– sept en province de Liège : le Churchill, Le Parc et le Sauvenière – trois cinémas des Grignoux -, l’Imagix Huy, le Kinepolis Liège, les Variétés et Moviemills,

– six en province du Luxembourg : Bouillon Ciné, Ciné Espace, le Ciné Nos Loisirs, le Ciné Patria, le Foyer et le Plaza Hotton, et

– quatre en province de Namur : le Caméo, le Ciné-Chaplin, le Ciné Gedinne et le Pathé Namur.

Le Churchill, un des cinémas liégeois des Grignoux, participe à l’opération

Des centaines de séances

Au programme, notamment : Valeur sentimentale de Joachim Trier (Grand Prix du Jury lors du dernier Festival de Cannes) et Sorda d’Eva Libertad (Prix du Public de la section Panorama cette année à la Berlinale).

Le cinéma belge brillera lui aussi sur les grands écrans des cinémas participants, avec Les Tourmentés, le nouveau Lucas Belvaux, L’été de Jahia d’Olivier Meys, Dalloway de Yann Gozlan, avec la Namuroise Cécile de France, ainsi que Au bord du monde de Sophie Muselle et Guérin Van de Vorst.


À ne pas manquer, non plus, dans des genres très différents : Alpha de Julia Ducourneau (présent en sélection officielle au dernier Festival de Cannes), Sirât d’Olivier Laxe (Prix du Jury, à Cannes toujours), Connemara d’Alex Lutz, Mr Nobody against Putin de David Borenstein et Pavel Talankin, Miroirs N°3 de Christian Petzold ou encore Put Your Soul on Your Hand and Walk de Sepiedh Farsi.


Comment réserver vos places ?

Une fois sur le site de l’opération, il suffit de choisir un film pour découvrir les séances disponibles ou sélectionner un cinéma dans votre province afin de voir toutes les séances qui y sont programmées.

Il est possible de réserver jusqu’à deux places pour la séance de son choix jusqu’à minuit la veille de la séance (quatre places pour les films familiaux). Le nombre de places disponibles à 2 € par séance est limité et varie de semaine en semaine : premier arrivé, premier servi !

Les places sont mises en vente en trois temps : le lundi à 20h, le mercredi à 14h et le vendredi à 12h. Cela afin de permettre au plus grand nombre de profiter de l’opération. Dans le même ordre d’idées, le nombre de places réservables par personne et par semaine est limité.

Vous trouverez pas mal de réponses aux questions que vous êtes susceptibles de vous poser ici.
Et pour les titres des films participant à l’opération, c’est par là !

… sur Sooner !

Sooner rejoint cette année l’initiative « J’peux pas, j’ai cinéma ! » avec une sélection de 25 films parmi le catalogue « à la carte » (hors abonnement), réunissant plusieurs titres à succès du cinéma belge et international d’art et essai sortis au cours des derniers mois !

Chacun des films de la sélection est proposé à la location au prix de 2 €, à la place du tarif habituel de 4,99 €. Une fois le film loué, vous disposez, comme d’habitude, de 72 heures pour le voir et revoir film autant de fois que souhaité.

Pour profiter de cette offre, la création d’un compte sur sooner.be est nécessaire, aucun abonnement n’étant cependant requis pour accéder à la sélection.

Jean-Philippe Thiriart

Carton plein pour LA NUIT SE TRAINE aux 14e Magritte du Cinéma !

Carton plein pour LA NUIT SE TRAINE aux 14e Magritte du Cinéma ! 2560 1707 Jean-Philippe Thiriart

Samedi dernier se tenait, pour la première fois à Flagey, la Cérémonie des Magritte du Cinéma, présidée par Déborah François et présentée par Charline Vanhoenacker.

Le moins que l’on puisse écrire est que La Nuit se Traine, réalisée par le jeune cinéaste bruxellois Michiel Blanchart a fait fort, très fort !

L’équipe de ce thriller hyper efficace a en effet raflé chacun des Magritte pour lesquels le film était nominé ce soir-là.
Soit quatre trophées remis directement à Michiel Blanchart : Meilleur film, Meilleur premier film, Meilleur réalisation et Meilleur scénario.
Mais aussi six autres : Meilleure image (Sylvestre Vannoorenberghe), Meilleur son (David Vranken, David Gillain, Joey Van Impe, Thibaud Rie, Fabrice Grizard, Antoine Wattier et Vincent Gregorio), Meilleur montage (Matthieu Jamet-Louis), Meilleurs décors (Catherine Cosme), Meilleurs costumes (Isabel Van Renterghem) et… Meilleur acteur dans un second rôle pour Jonas Bloquet !

Autre jeune cinéaste récompensée à différentes reprises samedi, trois fois pour être précis : Paloma Sermon-Daï.
Si la réalisatrice andennaise ne s’est pas vu décerner de Magritte à titre personnel, ses qualités de directrice d’acteurs n’en ont pas moins fait mouche puisque chacune et chacun de ses comédiens nominés ont remporté un Magritte : celui du Meilleur espoir féminin pour Purdey Lombet, du Meilleur espoir masculin pour Makenzy Lombet, son frère à la ville comme à l’écran, et de la Meilleure actrice dans un second rôle pour celle qui joue, avec brio, leur mère dans Il pleut dans la maison : Louise Manteau.

Les talentueux Purdey et Makenzy Lombet, Magritte des Meilleurs espoirs féminin et masculin pour leur interprétation dans Il pleut dans la maison de Paloma Sermon-Daï

Le Magritte du Meilleur documentaire a été décerné à Les miennes de Samira El Mouzghibati tandis que les Magritte du Meilleur court métrage de fiction, documentaire, et d’animation, sont allés respectivement à Eldorado de Mathieu Volpe, Les Vivant·es d’Inès Rabadán, et En mille pétales de Louise Bongartz.

Les Films du Fleuve, la maison de production des Frères Dardenne et de Delphine Tomson a, quant à elle, été doublement récompensée, le Magritte du Meilleur film flamand et celui du Meilleur film étranger en coproduction allant à Julie zwijgt (Julie se tait) de Leonardo van Dijl pour le premier, et à La plus précieuse des marchandises de Michel Hazanavicius pour le second, deux films coproduits par la société liégeoise.

Niveau records, outre la quantité jamais vue de statuettes remportées par un seul et même film avec les dix Prix de La Nuit se Traine, cette année a été marquée par deux autres : ceux du plus grand nombre de Magritte d’interprétation obtenus, dont deux d’affilée pour un premier rôle ! Ces performances, ce sont Lubna Azabal et Arieh Worthalter qui les signent en se voyant décerner un cinquième Magritte, la comédienne étant récompensée pour sa prestation dans Amal de Jawad Rhalib, le comédien étant, lui, salué pour son travail sur Chiennes de vies, de Xavier Seron.

Xavier Seron, réalisateur de Chiennes de vies, et Arieh Worthalter, un des ses acteurs principaux, qui obtient cette année son cinquième Magritte, un record !

Pour la première fois, le Magritte de la Meilleure musique originale n’est pas venu récompenser un mais… deux films, la partition du film de Agnieszka Hollande Green Border, signée par Frédéric Vercheval, et celle du film de Claude Barras Sauvages, du duo Charles de Ville – Nelly Tungang, obtenant le même nombre de votes à l’issue du second tour !

Enfin, ce n’était pas une surprise : le Magritte d’honneur a été remis à un Gilles Lellouche qui y a vu « l’encouragement le plus beau (…) reçu de [sa] carrière ».

Vive le cinéma, le belge notamment, vous l’aurez compris !

Jean-Philippe Thiriart

Crédit photos : En Cinémascope – Vincent Melebeck

Les Magritte du Cinéma ? C’est ce soir et… ça déménage !

Les Magritte du Cinéma ? C’est ce soir et… ça déménage ! 1707 2560 Jean-Philippe Thiriart

La cérémonie récompensant chaque année ce que le cinéma belge, francophone principalement, fait de mieux, c’est reparti !

Avec, pour présidente, la comédienne, scénariste et réalisatrice belge Déborah François.

Le temps d’une soirée, les Magritte du Cinéma mettront une nouvelle fois à l’honneur une série d’acteurs et d’actrices du septième art belge. Pour une quatorzième édition qui va… déménager !

Déménager :

– du Théâtre National Wallonie-Bruxelles au lieu emblématique et chargé d’histoire qu’est Flagey ;

– de La Trois à Auvio, pour la cérémonie elle-même à partir de 20h40 en direct. Avec cependant un passage sur le tapis bleu des Magritte tout de suite après le JT de La Une, différent·e·s nominé·e·s défilant aux micros de Cathy Immelen et de François De Brigode ; et

– sur scène, avec une Charline Vanhoenacker en Maîtresse de Cérémonie qui saura, nous en prenons les paris, apporter ce qu’il faut de piquant pour donner du sel à l’événement !

Charline Vanhoenacker, Maîtresse de Cérémonie de ces 14e Magritte du Cinéma
Crédit photo : Magritte du Cinéma – Emmanuel Laurent

L’année dernière, les films belges francophones ont globalement réussi à tirer leur épingle du jeu dans nos salles, avec, en tête, plus de 50 000 entrées pour TKT, de Solange Cicurel, et près de 45 000 pour La Nuit se Traine, de Michiel Blanchart.

Nombreux sont les premiers longs métrages de fiction nominés cette année, avec onze nominations pour La Nuit se Traine, neuf pour Quitter la nuit, de Delphine Girard, et huit pour Il pleut dans la maison, de Paloma Sermon-Daï.

Le drame Amal, réalisé par Jawad Rhalib est pour sa part nominé neuf fois, Chiennes de vies, la comédie mordante signée Xavier Seron, six, et Une part manquante, le dernier film de Guillaume Senez, quatre.

Cette année encore, ce sont 22 trophées qui viendront récompenser le meilleur du cinéma belge francophone, mais pas que puisque l’un deux viendra distinguer le Meilleur film flamand et, un autre, le Meilleur film étranger en coproduction.

Un Magritte additionnel sera remis : le Magritte d’Honneur, décerné cette année à l’acteur et réalisateur français Gilles Lellouche.

Gilles Lellouche recevra cette année un Magritte d’Honneur
Crédit photo : Marcel Hartmann/Studiocanal

Enfin, notez qu’à l’occasion de sa Semaine du Cinéma belge, la RTBF rend disponibles sur Auvio toute une série de films belges et/ou portés par des acteurs et/ou actrices belges, parmi lesquels, pour n’en citer que quelques-uns :
Adieu les cons,
Des Hommes,
En amont du fleuve,
– L’Exercice de l’État,
Incendies,
Le Jeune Ahmed,
Nos Batailles,
Préjudice, et
Saint Laurent.

Excellents 14e Magritte du Cinéma, et vive le cinéma belge !

Jean-Philippe Thiriart

Crédit photo de la photo de couverture : Magritte du Cinéma – Emmanuel Laurent

Les 13e MAGRITTE DU CINÉMA dans la Minute Cinéma, et le cinéma belge à la fête en télé et sur Auvio !

Les 13e MAGRITTE DU CINÉMA dans la Minute Cinéma, et le cinéma belge à la fête en télé et sur Auvio ! 1920 1080 Jean-Philippe Thiriart

La 13e Cérémonie des Magritte du Cinéma se tiendra ce samedi 9 mars 2024 au Théâtre National Wallonie-Bruxelles. Elle sera diffusée à partir de 20h35, en direct sur La Trois et sur Auvio. Ainsi que lors d’un direct commenté spécial du Mug, sur la Première.

Envie d’en savoir davantage ? On vous dit tout ci-dessous, dans la 3e Minute Cinéma de En Cinémascope !

En amont de cette édition 2024 des Magritte du Cinéma, une série de films belges et de programmes aux couleurs de ce cinéma seront diffusés sur les différents médias linéaires et digitaux de la RTBF.

Parmi ceux-ci, soulignons les passages en télé, mais aussi sur Auvio, de :

Des hommes de Lucas Belvaux, ce mardi 5 mars à 20h30 sur La Trois (30 jours sur Auvio)

Rien à foutre de Julie Lecoustre et Emmanuel Marre, ce mercredi 6 mars à 20h05 sur Tipik (disponible ensuite 30 jours sur Auvio)

Un monde de Laura Wandel, ce jeudi 7 mars à 20h30 Sur La Trois (puis disponible pendant six mois sur Auvio)

Les Intranquilles de Joachim Lafosse, ce vendredi 8 mars à 20h45 sur La Une (et ensuite 30 jours sur Auvio)

Jusque mi-février 2025, Auvio étoffe son catalogue existant en proposant en exclusivité pas moins de 30 films belges, mettant en scène des comédiennes et comédiens belges ou coproduits par des maisons de production belges.

Parmi ceux-ci, épinglons :

Adieu les cons de Albert Dupontel

Alléluia de Fabrice du Welz

La Dernière Tentation des Belges de Jan Bucquoy, avec Alice Dutoit et Wim Willaert (disponible sur Auvio jusque fin mars uniquement), film dont la très belle affiche est signée Laurent Durieux

Duelles de Olivier Masset-Depasse

La Fille inconnue de Luc et Jean-Pierre Dardenne

Grave de Julia Ducourneau

Henri de Yolande Moreau

Incendies de Denis Villeneuve

Losers Revolution de Thomas Ancora et Grégory Beghin

Mon Ket de François Damiens

Les premiers, les derniers de Bouli Lanners

Signalons, enfin, que les plus petits ne sont pas oubliés puisque du côté jeunesse, sur AUVIO Kids, sont à découvrir, notamment, La Foire agricole de Stéphane Aubier et Vincent Patar, et la Collection Ernest et Célestine.

Crédits vidéo
Captation et montage : Geoffrey Baras
Graphisme : Emmanuel De Haes
Production : Sofía Marroquín Simar et Elisa Tuzkan

Jean-Philippe Thiriart

ADORATION, ce soir en TV et sur Auvio : interviews de l’équipe du film et retour sur la trilogie ardennaise de Fabrice Du Welz

ADORATION, ce soir en TV et sur Auvio : interviews de l’équipe du film et retour sur la trilogie ardennaise de Fabrice Du Welz 1020 681 Jean-Philippe Thiriart

Le dernier film sorti en salles de l’enfant terrible du cinéma belge Fabrice Du Welz est diffusé ce soir à 21h50 sur La Trois et est également disponible sur RTBF Auvio pendant un mois. Le réalisateur de cinéma de genre ô combien cinéphile, clôture avec Adoration sa trilogie ardennaise. Un triptyque initié par Calvaire voici plus de quinze ans, suivi de Alléluia en 2014.
C’est l’occasion pour nous de revenir sur cette œuvre.

Avec, d’abord, trois interviews filmées du cinéaste et de son duo d’acteurs principaux composé de Thomas Gioria et Fantine Harduin (Ennemi Public) au 34e Festival International du Film Francophone de Namur (FIFF), avant et après l’annonce du palmarès qui allait consacrer le talent des comédiens du Bayard de la Meilleure interprétation.

Deux interviews du réalisateur et de son actrice Helena Noguerra dans le cadre de la projection en avant-première de Alléluia et une rencontre avec différents acteurs du cinéma belge dans ce cadre, et les interviews express de Vincent Tavier et Manu Dacosse aux Magritte du cinéma (respectivement coscénariste et producteur, et chef-opérateur du film), un an avant les quatre statuettes obtenues au Square, ensuite.

Et, enfin, une présentation de Calvaire, sous forme de critique cette fois.

Aux côtés des jeunes acteurs Fantine Harduin et Thomas Gioria, on retrouve notamment Benoît Poelvoorde (bientôt à l’affiche de Inexorable, le prochain film de Fabrice Du Welz), Peter Van den Begin, Laurent Lucas, Jean-Luc Couchard, Renaud Rutten, et Pierre Nisse.
Quant à la très belle bande originale du film, elle est signée Vincent Cahay.

Notez que l’affiche de Adoration est l’œuvre du talentueux artiste belge Laurent Durieux, qui expose au MIMA jusqu’au 9 janvier prochain dans le cadre d’un double bill. Ce dernier comprend, outre « Drama, the art of Laurent Durieux », l’expo « The ABC of Porn Cinema », consacrée quant à elle au cinéma ABC, dernier cinéma porno de Bruxelles.

Jean-Philippe Thiriart

Crédit photo : Kris Dewitte

La trilogie ardennaise

Calvaire   ★★★★
Alléluia   ★★★
Adoration   ★★★

☆              Stérile
★              Optionnel
★★          Convaincant
★★★       Remarquable
★★★★    Impératif

Jean-Pierre et Luc Dardenne et leur acteur Fabrizio Rongione

DEUX JOURS, UNE NUIT, sur RTBF Auvio : interviews de Jean-Pierre Dardenne et Fabrizio Rongione

DEUX JOURS, UNE NUIT, sur RTBF Auvio : interviews de Jean-Pierre Dardenne et Fabrizio Rongione 2560 1701 Jean-Philippe Thiriart

Après que la RTBF a déroulé avec succès le tapis bleu aux Magritte du Cinéma, nous vous présentons aujourd’hui Deux jours, une nuit, de Jean-Pierre et Luc Dardenne. Grand gagnant des Magritte 2015, le film est à présent disponible sur le nouveau catalogue d’Auvio dédié à la création belge : Belgorama. Partons ensemble à la rencontre du film avec l’interview, à l’issue de la cérémonie, de Jean-Pierre Dardenne, Magritte du Meilleur film et du Meilleur réalisateur avec son frère Luc. Et celle de Fabrizio Rongione, mari à l’écran de Marion Cotillard et lauréat du Magritte du Meilleur acteur.

Interview de Fabrizio Rongione

Félicitations pour ce Magritte ! C’est la première fois que vous recevez un prix pour la qualité de votre jeu d’acteur. C’est important de recevoir ce prix en Belgique, pour votre travail dans un film des frères Dardenne et pour ce film-ci en particulier ?

Vous savez, j’ai toujours l’impression d’apprendre mon métier. Et si je reçois un Magritte aujourd’hui, c’est peut-être parce que je maîtrise un peu mieux mon métier qu’avant. C’est mon impression en tout cas. Même si j’ai le sentiment que je dois encore apprendre des choses. Sinon, par rapport au travail, le rôle se prêtait peut-être plus à recevoir un prix. Quand j’ai fait Le silence de Lorna, j’étais tellement méchant que c’était un contexte tout à fait différent.

Si les frères vous ont fait naître au cinéma, ils vous ont sans doute aussi permis de développer votre jeu et de découvrir des éléments qui constituent le comédien que vous êtes mais que vous ne vous connaissiez peut-être pas ?

Tout à fait ! Chaque film que je fais avec eux constitue une expérience totalement différente par rapport à d’autres réalisateurs parce qu’ils vous amènent toujours dans des endroits que vous n’avez pas l’habitude d’explorer. Vous vous surprenez vous-même quand vous travaillez avec eux. Vous vous surprenez à dire et à faire des choses et à bouger d’une certaine manière comme vous ne le faites pas dans d’autres films. Il y a beaucoup de choses qui vous échappent quand vous travaillez avec eux. Ils sont tellement braqués sur le corps ! Le corps est très important chez les frères et c’est donc lui qui exprime des choses. Et il vous échappe. Plus de mental avec eux !

Qu’est-ce que chacun des frères apportent à l’édifice ; comment présenteriez-vous Jean-Pierre et Luc ?

Je dois vous dire un truc… Autant, il y a dix ans, je pouvais peut-être dire que Luc était plus cérébral et Jean-Pierre, plus instinctif autant aujourd’hui, avec l’âge, ils se ressemblent de plus en plus. (Il rit.) Ce n’est donc pas évident de les distinguer !

Interview de Jean-Pierre Dardenne

Félicitations pour ces trois Magritte ! On va dire même quatre, avec Marina (NdA : le film de Stijn Coninx, Magritte 2015 du Meilleur film flamand est coproduit par Les Films du Fleuve, la maison de production des frères Dardenne). Voire six puisque deux acteurs que vous avez fait naître au cinéma, Jérémie Renier et Émilie Dequenne, ont aussi été récompensés.

Luc et moi, nous sommes très contents pour Jérémie (NdA : Magritte du Meilleur acteur dans un second rôle pour Saint Laurent de Bertrand Bonello) parce que c’est un excellent comédien. Ainsi que pour Émilie. Depuis que nous la connaissons, je pense que le rôle qu’elle joue dans le film de Lucas Belvaux (NdA : Pas son genre) était un grand rêve pour elle. Il y a tellement longtemps qu’elle rêvait de pouvoir chanter au cinéma et d’avoir un rôle aussi flamboyant !

Jérémie Renier joue très bien, lui aussi, en Pierre Berger très froid dans le film de Bonello.

Il est bien dans ce rôle, Jérémie. Et il arrive à vivre dans des univers vraiment tellement différents. En Claude François, il était formidable ! C’est un grand comédien. Tous les grands comédiens arrivent à disparaître derrière leurs personnages. Et Jérémie a cette faculté-là. C’est un comédien très inventif.

Est-ce que c’est important d’être sacré chez soi ?

Je pense que c’est une bonne chose parce que ce sont des gens du métier qui votent pour l’un ou l’autre film. Il y a eu un nombre plus important de personnes qui ont voté pour Deux jours, une nuit. Et cela nous rend heureux.

Est-ce que votre film précédent, le très lumineux Le gamin au vélo, ne méritait pas davantage de récompenses ici que le seul Magritte du Meilleur espoir masculin pour Thomas Doret ?

Ça, c’est une autre histoire.

Vous serez présents aux Oscar. Qu’est-ce que tout cela vous évoque ?

C’est bien pour le film et pour la comédienne d’être nominés. C’est une belle reconnaissance pour le film. Il y a tellement de films qui se font sur une année que d’être là, parmi les nominés, pour notre film, c’est formidable.

Des projets, je suppose ?

On y travaille. Si on pouvait tourner cette année-ci, ce serait une bonne chose. Nous verrons bien.

À côtés de vos réalisations, des productions ou des coproductions se dessinent-elles à l’horizon ?

Oui, nous travaillons sur d’autres films. Mais c’est plutôt Delphine Tomson que nous qui s’en occupe.

« Une ardeur d’avance » ?

Ah, Olivier Gourmet ? (Il rit) Je ne sais pas ; nous verrons.

Pour découvrir le film sur Auvio, c’est par ici !

Jean-Philippe Thiriart

Crédit photo : Simon Van Cauteren

Bonne année 2021 et excellents Magritte du Cinéma !

Bonne année 2021 et excellents Magritte du Cinéma ! 1920 1080 Jean-Philippe Thiriart

Bonne année 2021 avec « En Cinémascope » !

Toute l’équipe de « En Cinémascope » se joint à nous pour vous souhaiter une année 2021 cinémagique ! Notre vœu le plus cher ? Que le cinéma revienne, habité par la vie, en cette année nouvelle ! Pour pouvoir continuer à le fêter ensemble. Pour les passionnés que vous êtes, par les passionnés que nous sommes.
Merci à Timothy Byrne pour ce détournement de l’affiche du film The Revenant !

Et excellents Magritte du Cinéma jusqu’au 7 février sur la RTBF ! …

S’il n’y aura, cette année, pas de cérémonie de remise des Magritte du Cinéma, l’Académie André Delvaux, organisatrice de l’événement, et la RTBF ont néanmoins décidé de mettre le cinéma belge à l’honneur.
Tapis bleu pour les Magritte du Cinéma donc, avec un programme événementiel concocté avec la complicité des acteurs de notre cinéma ! Jusqu’au dimanche 7 février, tous les médias de la RTBF célébreront notre septième art. À travers la diffusion de longs métrages notamment.
Nous avons choisi de vous présenter plusieurs films projetés cette semaine via les interviews que nous avons publiées autour de ces œuvres.

Découvrez ainsi :

Nos neuf interviews de l’équipe de Duelles (ce lundi 1er février à 20h35 sur La Une) aux Magritte 2020 : Giordano Gederlini et Olivier Masset-Depasse (Meilleur scénario original ou adaptation), Veerle Baetens (Meilleure actrice), Damien Keyeux (Meilleur montage), Hichame Alaouie (Meilleure image), Frédéric Vercheval (Meilleure musique), et Marc Bastien, Héléna Réveillère et Olivier Struye (Meilleur son).

Notre interview du duo d’acteurs principaux de Noces, de Stephan Streker (ce jeudi 4 février à 21h05 sur La Trois) aux Magritte 2018 : les très complices Lina El Arabi et Sébastien Houbani. Une interview réalisée pour Proximus TV.

Nos interviews de François Damiens (coscénariste, réalisateur et acteur principal du film) et de cinq des acteurs de Mon Ket (ce vendredi 5 février à 20h45 sur La Une), ainsi que les interviews de cinq de ses invités à l’avant-première du film à l’UGC De Brouckère : Jaco Van Dormael, Alice on the Roof, Kody, Jean-Jacques Rausin et Pierre Kroll.

Notre captation de la conférence de presse de Nos Batailles (ce dimanche 7 février à 20h35 sur La Trois), en présence notamment de son réalisateur Guillaume Senez et de son acteur principal Romain Duris, film qui a été le grand gagnant des Magritte 2019 et qui a ouvert le Festival de Namur (FIFF) en 2018.

… Et jusqu’au 14 février en VOD !

Les plateformes VOD de Proximus, Sooner et VOO mettront, elles-aussi, notre cinéma en avant via une programmation spéciale commune de neuf films belges éligibles cette année mais qui seront en lice pour l’édition 2022 des Magritte : Adorables, Adoration, Bigfoot Family, Filles de joie, La forêt de mon père, Jumbo, Losers Revolution, Lucky, Noura rêve, et Pompéi).

Cerise sur le gâteau : la RTBF lance la page Auvio « Belgorama »

Vitrine de la belgitude, cette nouvelle page thématique dédiée à la création belge dans tous ses formats – longs métrages, courts métrages, documentaires, séries, podcasts et fictions digitales – célébrera, promouvra et mettra en valeur celles et ceux qui donnent au secteur audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles toute sa force.
Olivier Masset-Depasse et François Damiens seront les premiers à être mis à l’honneur. Ainsi que le documentaire multi-primé Mon nom est clitoris.

Plus d’infos sur la sélection de films et de documentaires programmés sur la RTBF dans le cadre de ces Magritte particuliers ? C’est par ici !
Et pour en savoir plus sur les émissions consacrées à la Belgique dans ce cadre, c’est par là !

Jean-Philippe Thiriart

Géant de l’animation japonaise, L’ATTAQUE DES TITANS est de retour !

Géant de l’animation japonaise, L’ATTAQUE DES TITANS est de retour ! 1000 1500 Jean-Philippe Thiriart

Réalisé par Tetsuro Araki
D’après le manga d’Hajime Isayama

Action, drame, surnaturel
Déconseillé aux moins de 15 ans
Quatrième saison, après trois saisons de 59 épisodes de 25 minutes

★★★★

Demain, dimanche 6 décembre, à 18h34 précises sort la saison finale de L’Attaque des Titans (Shingeki no Kyojin pour la version originale japonaise). Voilà qui marque la fin de la très longue histoire d’Hajime Isayama. Cette saison 4 est assurée par le célèbre studio MAPPA, déjà connu pour son travail sur Dorohedoro, Gambling School et Terror in Resonance. Il s’agit à n’en point douter d’une des séries d’animation les plus attendues de 2020. Elle sera disponible sur Wakanim, plateforme de VoD diffusant des séries d’animation japonaise.

Petit résumé de l’histoire pour les novices…
Depuis cent ans, l’humanité est enfermée derrière un mur de 50 mètres de haut afin de se protéger des titans, géants anthropophages mesurant entre 3 et 15 mètres, qui ont pour seul objectif de dévorer des humains.

Nous faisons la connaissance d’Eren Jäger, jeune garçon dont le rêve est de rejoindre le bataillon d’exploration, un groupe de soldats sillonnant l’extérieur des murs pour en apprendre plus sur les titans et tenter de sauver l’humanité.

Un jour, après ces cent années de paix derrière le mur, un titan de 75 mètres apparaît et réussit à le détruire à l’aide d’un autre titan dont le corps semble dur comme l’acier. Les titans en profitent pour rentrer dans l’enceinte et à dévorer les habitants. Après avoir vu sa mère se faire anéantir sous yeux, Eren Jäger fait le serment d’exterminer un à un l’ensemble des titans.

L’Attaque des Titans est une œuvre violente, raison pour laquelle s’impose un disclaimer pour les plus jeunes. Mais le jeu en vaut la chandelle. L’animé est réputé pour être l’une des œuvres majeures du genre des années 2010, dans la foulée de Death Note lors la décennie précédente. Ils ont d’ailleurs été une ouverture à l’animation japonaise pour beaucoup de non-initiés. L’animation a été chapeautée par de grands noms de l’industrie. La bande-son, quant à elle, s’accorde parfaitement à l’œuvre. S’inspirant de chants militaires, elle donne à l’ensemble une puissance réaliste.
De plus, Hajime Isayama est connu pour son utilisation du fusil de Tchekhov. Soyez donc attentifs lors du visionnage de chaque épisode car de petits éléments anodins peuvent prendre beaucoup d’ampleur au fur et à mesure de l’histoire !

Rapide coup d’œil sur le studio MAPPA, qui reprend les rênes de l’animation pour cette saison finale. Sur les réseaux sociaux, les fans s’inquiétaient du changement de studio, surtout après le désastre qu’a été la saison de One Punch Man après sa reprise par J.C. Staff. Force est de constater qu’il n’en est rien. MAPPA a eu l’occasion de faire ses preuves récemment avec l’animé Jujutsu Kaisen, qui remporte un très grand succès pour le moins mérité. Voilà qui est de très bonne augure pour l’ultime saison de L’Attaque des Titans ! N’hésitez pas à découvrir, ci-dessous, la bande annonce officielle de cette saison finale. Attention, toutefois : risque d’être légèrement spoilé il y a.

Maxence Debroux, avec la participation de Jean-Philippe Thiriart

Nos cotes :
☆              Stérile
★              Optionnel
★★           Convaincant
★★★        Remarquable
★★★★     Impératif

Kody, Thomas Ancora, Clément Manuel, Baptiste Sornin, Sean Dhondt et Tania Garbarski lors de l'avant-première du film - Crédit photo : Gauthier Flahaux

LOSERS REVOLUTION, c’est ce soir et demain sur Tipik – Interviews de l’équipe du film

LOSERS REVOLUTION, c’est ce soir et demain sur Tipik – Interviews de l’équipe du film 1920 1080 Jean-Philippe Thiriart

Ce mercredi soir à 20h35 et demain, jeudi, à 22h30 sur Tipik, la nouvelle chaîne de la RTBF, vous pourrez découvrir Losers Revolution, comédie belge inédite en télé.

Lors des derniers Magritte du Cinéma, nous avons eu le plaisir d’interviewer Thomas Ancora, coréalisateur du film avec Grégory Beghin. Celui qui est aussi l’auteur du film et un de ses acteurs principaux nous a présenté le film et son casting cinq étoiles.

Ensuite, c’est lors de l’avant-première du film au cinéma UGC De Brouckère que nous avons interviewé l’équipe du film et une série de spectateurs avertis. À commencer par l’excellent Charlie Dupont, venu applaudir sa femme Tania Garbarski, premier rôle féminin de Losers Revolution. Suivi des acteurs Sean Dhondt, Kody, Clément Manuel, Baptiste Sornin, Tania Garbarski et Thomas Ancora bien sûr.
Nous avons poursuivi nos interviews de l’équipe du film : l’auteur, coréalisateur et acteur Thomas Ancora, l’actrice Tania Garbarski et le comédien Baptiste Sornin. Ainsi que celles d’une série de spectateurs avertis, dont la très chouette Bénédicte Philippon (ex-pouf du Grand Cactus, Ennemi Public).

Rafraichissant, Losers Revolution est un « buddy movie » à l’américaine… à la belge ! Cette comédie déjantée reprend tout ce qui fait le sel de ce type de film et procure au spectateur une bonne dose de plaisir. À l’affiche : Clément Manuel (Ennemi public), Thomas Ancora, Kody (Le Grand Cactus et MC de la dernière édition des Magritte du Cinéma), Baptiste Sornin (Le Jeune Ahmed) et Tania Garbarski (Bye Bye Germany).

Notez que Losers Revolution est produit par Kwassa Films, qui a notamment coproduit le long-métrage Binti de Frederike Migom. N’hésitez pas à découvrir notre interview de Baloji et de sa fille Bebel aux Magritte du Cinéma !

Bons visionnages !

Jean-Philippe Thiriart et Maxence Debroux

Crédits vidéo
Jean-Philippe Thiriart et Gerardo Marra
et
Maxence Debroux, Gauthier Flahaux et Thomas Bader

Crédit photo
Gauthier Flahaux

Thomas Ancora aux Magritte du Cinéma – Crédit photo : Gerardo Marra
Kody, Thomas Ancora, Clément Manuel, Baptiste Sornin, Sean Dhondt et Tania Garbarski lors de l’avant-première du film – Crédit photo : Gauthier Flahaux
Bénédicte Philippon, ainsi que d’autres spectateurs avertis, ont aussi répondu à nos questions – Crédit photo : Gauthier Flahaux

En Cinemascope
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