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La première édition du Festival du Film Japonais de Bruxelles démarre aujourd’hui !

La première édition du Festival du Film Japonais de Bruxelles démarre aujourd’hui ! 1920 1080 Jean-Philippe Thiriart

Un festival de cinéma japonais en Belgique ? C’est une première et c’est à Bruxelles que ça se passe ! Dès 16h aujourd’hui, vendredi 17 septembre, jusqu’au vendredi 24. Non loin de Flagey avec une salle à l’Espace Lumen. Puis dans la très confortable Salle de cinéma de la Gare Maritime / Maison de la Poste de Tour & Taxis. Le festival est né à l’initiative de Freddy Bozzo, bien connu des fans belges de cinéma de genre puisqu’il est l’un des cofondateurs du Festival International du Film Fantastique de Bruxelles (BIFFF), et d’un autre passionné de cinéma japonais : Francesco Serafini.

Les organisateurs du Festival souhaitent que celui-ci s’adresse à un large public avec une mise en avant du cinéma japonais mais aussi de l’ensemble de la culture du Pays du Soleil-Levant. Il est crucial à leurs yeux d’attirer l’attention des festivaliers sur la richesse de la culture japonaise, de la partager avec eux et, ensemble, de la faire rayonner.

Deux expos photos seront présentées, l’une proposant un regard sur le Japon et en particulier sur sa capitale, Tokyo, et l’autre mettant en avant la beauté du Mont Fuji, à l’Espace Lumen et à Tour & Taxis respectivement.
Ce dimanche 19 septembre, de 14h à 18h, le Festival fêtera le Japon comme il se doit. L’accès aux activités proposées durant cet après-midi est gratuit. Avec, au programme notamment : stands, démonstrations d’aïkido et de kendo, spectacle « kimono », présentation de la cérémonie du thé, animation Taiko (« tambour » en japonais), concert de musique classique et atelier dédié à l’art du Furoshiki (ou comment emballer ses cadeaux à la japonaise).

Les films

Le Festival proposera des films en avant-premières, tant de jeunes réalisateurs que de metteurs en scènes confirmés, qui mettront en lumière la diversité de la filmographie japonaise. Tous genres confondus, 19 longs-métrages seront projetés : dix films récents en avant-premières (belges, internationales et même mondiales), et neuf films rares plus anciens. De quoi convaincre les festivaliers de la qualité du cinéma japonais.

Aujourd’hui, vendredi 17 septembre, après la présentation de Just The Two of Us à 16h, le Festival s’ouvrira officiellement à 18h puis à 20h avec les projections, en avant-première mondiale, de The Pass: Last Day of The Samurai. Un film réalisé par Takashi Koizumi, qui a longtemps officié au poste d’assistant réalisateur d’un certain Akira Kurosawa.
À 22h30, projection de Dancing Mary, annoncé comme cultissime et réalisé par SABU, que les organisateurs du Festival n’hésitent pas à qualifier de véritable légende.

Demain, samedi 18 septembre, à 16h : The Night Beyond the Tricornered Window, qui s’inscrit dans la vague des films trouvant leur inspiration dans les mangas.
À 18h, Melancholic, film décalé et teinté d’humour noir.
À 20h, Special Actors, de Shinichiro Ueda. Notez que le film précédent du réalisateur – One Cut of the Dead – avait obtenu le Pégase ou Prix du Public voici deux ans au BIFFF. Un film pour le moins low budget – 25 000 dollars – mais qui en a rapporté quelque… 31 millions !
À 22h30, c’est le film de fantômes Stigmatized Properties, de Hideo Nakata, qui viendra clôturer la journée. Le réalisateur de Ringu, de la suite du remake US du film, de Dark Water et, plus récemment, de Ghost Theater, en fera frissonner plus d’un.

Ce dimanche 19 septembre, le Festival prendra ses quartiers à Tour & Taxis avec deux séances « Special Kids », à 14h et à 16h. Les jeunes spectateurs pourront découvrir le film Yuki : le secret de la montagne magique, des studios Mushi Productions. Ceux-là même à qui l’on doit l’adaptation d’Astro Boy.
À partir de 19h aura lieu la clôture du Festival à l’Espace Lumen, Festival qui continuera donc à Tour & Taxis par la suite. Le film Hokusai, projeté en avant-première européenne proposera au spectateur un retour sur le parcours de Katsushika Hokusai, auteur de La Grande Vague de Kanagawa notamment. C’est à cet artiste japonais, qui a influencé de nombreux autres parmi lesquels Gauguin, van Gogh ou encore Monet, que l’on doit le mouvement artistique majeur qu’est le japonisme.
À 21h30 : Talking the Picture, qui témoigne de l’importance du rôle joué par les benshi, appelés aussi katsuben, ces hommes qui commentaient les films muets lors de leur projection.

Lundi 20 septembre, à 19h, projection d’un des trois films de Hitoshi Matsumoto programmés par les organisateurs : Big Man Japan, présenté à la Quinzaine des Réalisateurs lors de l’édition 2007 du Festival de Cannes.
À 21h : La Légende de Musashi Miyamoto. Ce film de samouraïs, qui a durablement marqué le cinéma japonais, est le premier d’une trilogie. Avec Toshiro Mifune, l’acteur fétiche de Kurosawa.

Mardi 21 septembre, à 19h : Symbol, deuxième film de Hitoshi Matsumoto proposé par le Festival. Décalé et ayant pour sujet la folie, il a remporté le Corbeau d’Argent en 2010 au BIFFF, deuxième Prix le plus important décerné au terme de la grand messe belge du cinéma de genre, après le Corbeau d’Or.
À 21h, Silence, adaptation du roman éponyme – culte au Japon – sera présenté en première belge. Il inspira à Martin Scorsese le film du même nom.

Mercredi 22 septembre, à 19h, projection du troisième et dernier film de Hitoshi Matsumoto présenté cette année : Saya Zamuraï.
À 21h, sera donné à voir le grand film d’aventures sur la Seconde Guerre Mondiale L’héritage des 500.000, unique long-métrage en tant qu’acteur et réalisateur de la star du cinéma japonais Toshiro Mifune.

Jeudi 23 septembre, à 19h : Les funérailles des roses, qui emprunte dans une certaine mesure au théâtre de Bertol Brecht et aurait inspiré à Kubrick son Orange mécanique.
À 21h, Chanson pour l’enfer d’une femme, célèbre pinku eiga (ou pink film), qui s’inscrit dans le cinéma érotique nippon et ne manqua pas d’inspirer bon nombre de films à la Nikkatsu, cette même Nikkatsu qui a lancé parmi les plus grands réalisateurs japonais.

Vendredi 24 septembre, à 19h et à 21h, clôture du Festival du Film Japonais de Bruxelles avec les projections de Tokyo Dragon Chef, qui signe le grand retour du maître des effets spéciaux japonais Yoshihiro Nishimura, réalisateur notamment de Tokyo Gore Police et de Meatball Machine Kodoku.

Infos pratiques

Quand et où
Du 17 au 19 septembre à l’Espace Lumen : Chaussée de Boondael, 32-36 à Ixelles
Puis du 19 au 24 septembre à la Gare Maritime / Maison de la Poste, à Tour & Taxis : Rue Picard, 7 à Bruxelles

Tarifs
La billetterie en ligne – japanfilmfestival.tickoweb.be – est à privilégier bien que l’achat de tickets sur place est possible
Séance normale : 9 euros
Séance spéciale Kids : 3 euros
Ouverture et clôture : 11 euros, dégustation de sushis comprise

Plus d’infos : jffb.org

Bon Festival !

Jean-Philippe Thiriart

Deux Festivals sinon rien, clap deuxième : le BSFF et le BRIFF sont de retour !

Deux Festivals sinon rien, clap deuxième : le BSFF et le BRIFF sont de retour ! 1394 929 Jean-Philippe Thiriart

Tout comme l’an dernier, c’est en parallèle que se dérouleront, en cette fin de mois d’août puis début septembre, deux des festivals de cinéma majeurs de Bruxelles.
Le Festival du Court-Métrage de Bruxelles (Brussels Short Film Festival – BSFF) fera de notre capitale celle, mondiale, du court-métrage pendant neuf jours. Dès aujourd’hui, samedi 28 août, jusqu’au dimanche 5 septembre, avec la projection des films primés les 6 et 7, pour une – déjà – 24e édition.
Quant au jeune Festival International du Film de Bruxelles (Brussels International Film Festival – BRIFF), il en sera à sa quatrième édition, s’ouvrira ce mercredi 1er septembre avec le nouveau film du Français Mathieu Amalric – Serre-moi fort –, présenté cette année à Cannes, et se clôturera le samedi 11 avec LE film-événement de la rentrée : Dune, du réalisateur québécois de génie Denis Villeneuve (Incendies, Blade Runner 2049).

Organisés par l’asbl Un Soir… Un Grain, les deux Festivals que nous vous présentons aujourd’hui auront pour centre névralgique le traditionnel chapiteau, dressé cette année sur la place De Brouckère. Notez que le lieu de retrouvailles des festivaliers du Short sera, du 28 août au 1er septembre, un autre chapiteau, dressé Place Sainte-Croix à Ixelles cette fois.

Le 24e Brussels Short Film Festival

Le Festival du Court prendra ces jours-ci ses quartiers à Ixelles (à Flagey, au Cinéma Vendôme et, pour la première fois, au cinéma coopératif qu’est le Kinograph) et à Bruxelles-Ville (au Mont des Arts et au Cinéma Galeries) puis, en décembre, dans les quatre coins de la Belgique avec le « BSFF on Tour » et ses projections « Best of » et du palmarès 2021.
Avec pas moins de 345 films en compétition et en « Off », le Brussels Short Film Festival donnera une nouvelle fois à voir ce qui se fait de mieux en format court.

Trois compétitions et…

Trois compétitions seront au menu : la compétition internationale et ses près de cent films issus d’un peu partout dans le monde, d’abord.
La compétition nationale, ensuite, composée de productions du nord et du sud du pays, l’occasion notamment de découvrir ou de redécouvrir les quatre films issus du premier volume de la Belge Collection (Mieux que les Rois et la Gloire de Guillaume Senez, Des Choses en Commun de Ann Sirot et Raphaël Balboni, Rien lâcher de Laura Petrone et Guillaume Kerbusch, et Sprötch de Xavier Seron).
Et, enfin, la compétition Next Generation, qui fera découvrir aux spectateurs des films réalisés par des étudiants d’écoles de cinéma.
Soulignons que les Grands Prix des Compétitions nationale et internationale seront à nouveau présélectionnés aux Oscar, rien de moins !

… quatre programmes « Off » !

À côté des plus de 200 films en compétition, seront présentés toute une série d’autres films – 145 au total – divisés en quatre grandes sections : Rock’n’roll, Travelling, Events et Musts.

Les Rock’n’roll, ce sont Les Très Court – programme de films de moins de quatre minutes proposé par le Très Court International Film Festival –, Courts Mais Trash et sa séance de films 100% atypiques au ton survolté et à l’humour corrosif et, nouveauté de cette année, les Short Rounds : six films où la boxe occupe une place majeure et qui témoignent du succès avec lequel le court métrage s’est emparé du noble art.

Les Travelling permettront de se mouvoir d’une Carte blanche au Seoul International Extreme-Short Image & Film Festival (SESIFF), qui proposera deux séances de films issus de la filmographie du Pays du Matin Frais, aux Latino – carte blanche au Festival Biarritz Amérique Latine –, en passant par, et c’est une nouveauté de cette année, le Portugal, en deux programmes inédits : une carte blanche au Festival Curtas Vila do Conde et une séance lors de laquelle Lisbonne sera mise à l’honneur.

Trois « Events » à souligner ? La séance d’ouverture, qui devrait vous en mettre plein les yeux avec six courts-métrages de haut vol. La séance de clôture et son annonce du palmarès mais aussi, la projection de plusieurs films primés. Et la Nuit du court et sa valse à quatre temps : Best of made in BSFF, Carte blanche au Festival VKRS (Video Killed the Radio Star) pour une séance de clips entièrement noirs-jaunes-rouges, Comédies musicales, et Le temps des Très court.

Enfin, quatre « Musts » figurent au programme du BSFF. Deux projections « best-of » gratuites en plein air avec, annoncé, du cinéma drôle, léger et trash, tant belge qu’étranger. Les European Short Film Audience Awards (ESFAA), neuf films récompensés par un prix national du public, qui partent à la conquête de l’Europe. Les courts nominés aux Oscar 2021. Les European Film Awards, soit des courts-métrages récompensés dans des festivals comme ceux de Berlin ou de Venise. Et, petit nouveau : le Short Comedy Club – série de comédies dont le savoureux court La foire agricole de Vincent Patar et Stephan Aubier.

Activités jeune public

Une série d’activités jeune public seront également proposées : une séance famille et un atelier de doublage encadré par une comédienne professionnelle, notamment.
Mais aussi un atelier de critique de films animé par le journaliste et auteur Christian Campion, lequel permettra aux critiques en herbe de voir leurs analyses publiées dans le journal critique du Festival.

Le 4e BRIFF

Le Festival International du Film de Bruxelles présentera sa sélection de films dans trois cinémas du centre de la capitale – l’UGC De Brouckère, le Cinéma Galeries et le Cinéma Palace –, ainsi qu’à Bozar. Et au Mont des Arts, lors de séances en plein air. Comme précisé plus haut, c’est au Village du Festival, situé Place De Brouckère, que les festivaliers pourront se retrouver autour d’un verre entre deux séances du BRIFF.

C’est le nouveau film du Français Mathieu Amalric – le drame Serre-moi fort – qui ouvrira le Festival, le mercredi 1er septembre, en présence du réalisateur et de son acteur principal : le Belge Arieh Worthalter.
Le BRIFF se clôturera le samedi 11 septembre dans la prestigieuse salle du Grand Eldorado de l’UGC De Brouckère avec la proclamation du palmarès. Une clôture en force puisqu’elle sera aussi l’occasion pour les festivaliers de découvrir en avant-première nationale le nouveau film de science-fiction de Denis Villeneuve, passé maître dans ce genre cinématographique : Dune !

Trois compétitions rythmeront le Festival : la compétition internationale, la compétition nationale, annoncée comme très éclectique avec en lice notamment le premier long-métrage documentaire en solo de Méryl Fortunat-Rossi (on lui devait déjà la coréalisation avec Xavier Seron, voici bientôt dix ans, du court-métrage très remarqué Mauvaise Lune) : Phèdre, ou l’explosion des corps étrangers. Mais aussi la compétition Directors’ week, au sein de laquelle concourront huit films qui ont permis à leurs auteurs et autrices d’exprimer une approche singulière de nos sociétés. Le film belge Fils de Plouc en fait partie.
Outre les Prix remis par les jurys de chacune de ces compétitions, deux autres seront décernés : le Prix du Public et – c’est une première au BRIFF – le Prix Cinévox, remis par un jury de citoyens.

Fil rouge des films programmés cette année en « Off » : la nécessité de changement, avec un message commun : « Faut que ça bouge ! ».
Et cinq grands volets : Green Planet, Rumba Cinéma, Ukrainian Spring, les séances Teens et les séances en plein air.
Au sein du programme « Green Planet », quatre films dont les marquants Captain Fantastic avec Viggo Mortensen et le film Into The Wild de Sean Penn.
« Rumba Cinéma » donnera à voir les documentaires The Rumba Kings et Bakolo Music International. Un concert de rumba congolaise aura d’ailleurs lieu au village du BRIFF le 10 septembre.
« Ukrainian Spring » marquera une nouvelle collaboration entre le BRIFF et Bozar avec la projection de trois films dont Nomera (Number) de Oleg Sentsov, lauréat en 2018 du Prix Sakharov pour la liberté de l’esprit, décerné par le Parlement européen pour son combat en faveur des droits humains.
Les séances Teens, ce sera, outre Captain Fantastic, Bigger Than Us, réalisé par la Française Flore Vasseur.
Également au sein de cette programmation « off », trois séances en plein air au Mont des Arts : des épisodes de Baraki, la prochaine série de la RTBF, Effacer l’historique du duo Benoît Deléphine – Gustave Kervern et le Buena Vista Social Club de Wim Wenders.

Si de nombreux films nous font de l’œil, quelques-uns ne devraient pas manquer de marquer les spectateurs, à commencer par le dernier Paul Verhoeven : Benedetta, avec Virginie Efira. Le film sera présenté par une de ses actrices : notre compatriote Daphné Patakia.
Cette musique ne joue pour personne du toujours inspiré Samuel Benchetrit devrait aussi valoir le détour. Il sera défendu par le réalisateur et son acteur Bouli Lanners, grand habitué du BRIFF mais aussi du BSFF.
Enfin, le film New Order, de Michel Franco, ne devrait pas laisser le spectateur indifférent, loin de là.

Permettons-nous l’expression, ici nullement galvaudée : last but not least… l’invité d’honneur de ce 4e BRIFF sera un des Français les plus belges : le trublion Benoît Delépine.
Une rétrospective de cinq films du Grolandais seront donnés à voir aux festivaliers : le cultissime Aaltra, le déjanté Avida, le féroce Louise Michel, le Depardiesque Mammuth mais aussi son dernier film : Effacer l’historique donc, avec l’atypique Corinne Masiero.
Et à vos agendas : le samedi 4 septembre au Cinéma Palace, Delépine participera à une rencontre exclusive avec Bouli Lanners. Tous deux partiront à la rencontre du public du Festival. Et ça s’annonce déjà mémorable !

Précisons que le Jury international de ce 4e BRIFF sera composé de l’actrice et réalisatrice française Maryline Canto, de l’acteur islandais Tómas Lemarquis, de l’artiste protéiforme belge qu’est Helena Noguerra ou encore du réalisateur belge Olivier Masset-Depasse (qui réalisera, en novembre, l’adaptation US de son film Duelles).

Les organisateurs du Festival proposeront également différentes activités autour du cinéma à l’attention des 10-25 ans, telles un atelier de réalisation et des ateliers de critiques de films.

Plus d’infos : bsff.be et briff.be

Excellents Festivals à vous !

Jean-Philippe Thiriart

Fantastique, le 39e BIFFF démarre ce mardi avec 10 séances à gagner !

Fantastique, le 39e BIFFF démarre ce mardi avec 10 séances à gagner ! 1307 735 Jean-Philippe Thiriart

Le BIFFF ? Présent !

Le Festival International du Film Fantastique de Bruxelles (BIFFF) aura bel et bien lieu cette année. Dès ce mardi 6 avril et jusqu’au dimanche 18. Avec une animation de la Twice Agency le 6 avril à 19h et une autre, du Magic Land Théâtre, le 18 à 19h. Fantastique, pas vrai ? En effet puisque les organisateurs du BIFFF ont tout mis en en œuvre pour que les festivaliers vivent cet événement dans des conditions optimales, depuis chez eux. Cette année, damoiselles et damoiseaux, si le mot « cauchemar » n’est pas encore derrière nous quand il est associé au coronavirus, il sera bel et bien présent sur les écrans des BIFFFeurs, pour leur plus grand plaisir cette fois. De nombreux films au menu des amateurs de cinéma de genre devraient en effet s’avérer délicieux et ce n’est pas le réalisateur de Yummy, le Belge Lars… Damoiseaux, membre du jury de la compétition 7e Parallèle qui devrait dire le contraire.

Flute alors, on va encore devoir rester à la maison… Certes, mais cette 39e édition sera l’occasion d’offrir non pas une flute, mais bien une parenthèse enchantée longue de 13 jours à tous les amateurs de films de fantasy, de films fantastiques, de thrillers, de films de science-fiction (le BIFFF, c’est tout ça !) et on en passe tant le film de genre est multiple. Vous l’aurez compris : le BIFFF 2021 se tiendra donc intégralement en ligne.

Les films

Le Festival s’ouvrira avec The Shift, claque belgo-italienne sur un attentat terroriste dans une école bruxelloise. Un film qui est, d’après les organisateurs du Festival, « dédié à tous les soldats sans arme qui se battent pour nous au quotidien. » Ils estiment ainsi que « c’était la moindre des choses de leur rendre cet hommage ».
Quant au film de clôture, il s’agira de Riders of Justice, thriller drolatique danois très remarqué. Le synopsis : Markus, militaire danois déployé dans une zone de combat, rentre chez lui après le décès de sa femme dans un accident de train. Il doit s’occuper de leur fille, Mathilde. Mais il a tôt fait de découvrir que le déraillement de train qui a coûté la vie à sa femme n’est peut-être pas accidentel. Et à partir de là, forcément, ça va faire mal !
Parmi les longs-métrages à découvrir : trois avant-premières mondiales, neuf avant-premières internationales et quatre avant-premières européennes. Ce BIFFF 2021 proposera aussi 63 courts-métrages belges, européens et internationaux.

Cette année, les programmateurs ont choisi de nous présenter une « section infectée », soit un florilège des films qui auraient dû faire partie de l’édition 2020 du Festival. Y figurent notamment les deux films coréens pour lesquels nous vous faisons remporter des séances cette année. Il s’agit de Bring Me Home et de Hitman: Agent Jun et c’est à la fin de cet article que ça se passe !
Les films présents dans la compétition 7e Parallèle seront au nombre de sept, justement : Beyond the Infinite Two Minutes, Barcelona Vampires, Honeydew, Hotel Poseidon, King Car et Violation.
En compétition européenne, six films : Post Mortem, Host, Caveat, Meander, The Guest Room et Riders of Justice.
Enfin, les longs-métrages présents en compétition internationale seront Vicious Fun, Son, The Closet, Sound of Violence et Superdeep.

Édition en ligne oblige, les organisateurs ont dû faire des choix. Il n’y aura ainsi malheureusement pas de compétition thriller cette année. Bien que moins copieuse, la cuvée 2021 s’annonce déjà bien sanguine. Voici, pèle-mêle, quelques films à ne pas manquer : le très attendu Psycho Goreman, Cyst, Possessor – deuxième long-métrage du fiston Cronenberg -, le fort surprenant Keeping Company, Aporia – film qui nous vient tout droit du désert et des steppes d’Azerbaïdjan -, Vicious Fun ou encore Bloody Hell.

L’atmosphère du BIFFF… à la maison

Mais le BIFFF, ce n’est pas qu’une détonante sélection de films, c’est aussi une ambiance complétement dingue. Et un des gros défis pour les organisateurs cette année est d’amener l’ambiance du Festival chez vous, autant que faire se peut, grâce à la BIFFF Zone (direction bifff.net) et son contenu exclusif. Y figureront classiques revisités, Q&A avec les invités, événements (Nuit Fantastique, Bal des Vampires…) concours et défis, chatrooms, chansons, bien sûr, et d’autres surprises.
En outre, le Festival proposera des BIFFF Packs permettant de vivre ce BIFFF à la maison : anti-BIFFF blues, rations de survie, affiches et sérigraphies, de quoi occuper les gamins et bien plus encore !

En pratique

L’addition ne s’annoncera donc pas trop salée puisque chaque long-métrage est proposé au prix de trois euros, tarif qui s’applique à chaque séance de courts-métrages dans son entièreté. Tous les films de l’édition 2021 seront disponibles du mardi 6 avril, à 19h, au dimanche 18 avril. À l’exception de deux films : Riders of Justice, uniquement accessible le soir de la clôture, à partir de 19h, et Seobok, à découvrir sur la plateforme du Festival du 15 au 18 avril.
Comment rejoindre cet univers ? En vous rendant sur bifff.net, pour accéder ensuite à la plateforme BIFFF online, tout simplement. Une fois commandé, chaque film est alors visionnable pendant 48 heures.

Concours Corée : 10 séances à gagner !

En partenariat avec le Centre Culturel Coréen de Bruxelles, nous vous proposons cette année de remporter, via notre concours Facebook, 5 x 2 séances pour des films coréens annoncés comme de belles réussites.

Pour chaque gagnant(e) : un accès à l’uppercut Bring Me Home ou au feel good movie Hitman: Agent Jun. Et un deuxième accès à l’autre film de ce chouette duo de longs-métrages, pour la personne de son choix !

Comment faire ? Direction la page Facebook de « En Cinémascope ».
1) Aimez la page Facebook de « En Cinémascope ».
2) Aimez et partagez notre publication sur Facebook en mode public.
3) Identifiez votre ami(e) en commentaire de la publication.

Début du concours : lundi 5 avril à midi
Clôture du concours et tirage au sort : vendredi 9 avril à midi.
Annonce du nom des gagnants, sur notre page Facebook toujours : vendredi 9 avril à 15h.

Les gagnant(e)s et la personne qu’ils/elles auront choisie recevront alors par mail le code d’accès à leur film.

Ajoutons que trois autres films coréens font partie de la programmation. Il s’agit de Seobok, présenté comme un mix entre The Transporter et The Island, donné à voir quelques heures seulement après sa première mondiale. De Slate, annoncé comme le trait d’union entre le troisième volet de Evil Dead et Kill Bill.Enfin, un film « Rétro Corée du Sud » sera aussi de la partie : Il Mare de Hyun Seung Lee. Empreint de romance fantastique, ce film avait déjà marqué bon nombre de spectateurs présents lors de l’édition 2001 du Festival.

Excellent BIFFF à toutes et tous !

Jean-Philippe Thiriart et Raphaël Pieters