Rencontre avec Pierre Jolivet, réalisateur du film engagé LES ALGUES VERTEShttps://encinemascope.be/wp-content/uploads/2023/07/ITV-Pierre-Jolivet-Les-Algues-vertes.jpg19201080Jean-Philippe ThiriartJean-Philippe Thiriarthttps://secure.gravatar.com/avatar/a20c3a64d03a2ac6494a2cd113aa13ec?s=96&d=mm&r=g
LE film engagé de cette semaine cinéma, réalisé par un cinéaste qui ne l’est pas moins ? Les Algues vertes, de Pierre Jolivet ! Ce dernier signe ici son – déjà – dix-huitième long métrage. Un film coscénarisé avec Inès Léraud, l’autrice de la bande dessinée Algues vertes, l’histoire interdite, qui a inspiré ce film de fiction. Publiée par la Revue dessinée – Delcourt, la BD est illustrée par Pierre Van Hove.
Cette réalisation a de nombreux atouts, notamment une belle mise en images signée par le Belge Olivier Boonjing et une interprétation très juste de Céline Sallette, Nina Meurisse ou encore Jonathan Lambert.
Nous avons récemment rencontré le metteur en scène lors de la sixième édition du Brussels International Film Festival (BRIFF), où le film était présenté dans le cadre de la sélection « Green Planet ».
Nous avons d’abord demandé à Pierre Jolivet pourquoi il avait choisi de réaliser un long métrage de fiction à partir de la BD originelle. Il nous a ensuite parlé du travail de coscénarisation du film avec Inès Léraud. Par après, il nous a dit quel directeur d’acteurs il est. Rayon acteurs toujours, il s’est arrêté sur son choix de Céline Sallette pour interpréter son Inès Léraud à l’écran. Enfin, il a évoqué la belle relation qui l’unit à son fils Adrien, acteur dans Les Algues vertes et auteur de la musique originale du film.
Sortie Blu-ray et DVD : BIRDS OF PREYhttps://encinemascope.be/wp-content/uploads/2020/06/Birds-of-Prey-72-ppp-bonne-qualité-pê.jpg556768Jean-Philippe ThiriartJean-Philippe Thiriarthttps://secure.gravatar.com/avatar/a20c3a64d03a2ac6494a2cd113aa13ec?s=96&d=mm&r=g
Vous reprendrez bien un peu de Suicide Squad !
Réalisé par Cathy Yan Avec Margot Robbie, Ewan McGregor, Rosie Perez, Jurnee Smollett-Bell
Action, aventure DC 1h49 Interdit aux moins de 12 ans
Une sortie Warner Home Video
Birds of Prey (And the Fantabulous Emancipation of One Harley Quinn) (Birds of Prey (et la Fantabuleuse Histoire d’Harley Quinn)) vient de sortir en Blu-ray 4K Ultra HD, en Blu-ray et en DVD. Nous vous proposons aujourd’hui une critique du film et du Blu-ray version 4K Ultra HD sorti par Warner Home Video, version qui vaut clairement le détour.
Le film ★★
Birds of Prey (And the Fantabulous Emancipation of One Harley Quinn) (Birds of Prey (et la Fantabuleuse Histoire d’Harley Quinn)) met en scène le personnage d’Harley Quinn, l’ex-petite amie du Joker. Un « blockbuster divertissement » dans l’univers établi par Suicide Squad et qui s’écarte de l’approche intimiste du Joker de Todd Phillips.
L’histoire ? Celle de quatre femmes : Harley Quinn, fraichement séparée du Joker ; The Huntress, meurtrière dont les motivations sont mystérieuses ; Black Canary, chanteuse au night-club appartenant au Black Mask ; et Renee Montoya, flic en manque de reconnaissance. Elles vont s’associer pour endiguer les manigances de Roman Simonis alias The Black Mask.
Le film s’inscrit dans un genre action décomplexée, voire fun. Et ce même si quelques scènes peuvent choquer un public sensible, raison pour laquelle le film est classé « R » (interdit aux moins de 17 ans non accompagnés) par la Motion Picture Association of America. Il s’agit du premier film de l’univers cinématographique DC à avoir cette classification. Birds of Prey se rapproche de la marque de fabrique de Marvel : une conjugaison de violence et d’humour. Bien loin de ce que proposait Watchmen ou encore les Batman de Christopher Nolan. Le but est de respecter l’esprit originel de Suicide Squad. Dans l’ensemble, la sauce prend plutôt bien, mieux encore que chez son prédécesseur. Soulignons néanmoins que certaines scènes frisent le ridicule et l’irréalisme.
Margot Robbie (Once Upon a Time… in Hollywood) incarne une Harley Quinn détruite par sa séparation avec le Joker. Celle-ci cherche à s’émanciper de leur passé commun. Contrairement au jeu dans les autres adaptations, Margot Robbie opte pour une interprétation plus sage et moins hystérique. Quant aux autres acteurs, Ils s’inscrivent dans les standards de ce type de production, sans éviter quelques lourdeurs. À l’exception d’Ewan McGregor (Trainspotting), qui incarne un Black Mask tout à fait convaincant.
Le scénario, certes plaisant et dynamique, traduit quelques confusions que la narratrice, Harley Quinn, ne parvient pas à combler dans son récit. Côté mise en scène, peu de surprises : efficace et sans bavure, et répondant aux attentes. La réalisatrice accentue la puissance des scènes d’action en recourant à des ralentis bien maitrisés. Niveau colorimétrie et jeux de lumière, le film s’inscrit dans un champ chromatique relativement électrique focalisé sur le rose et le vert pour représenter Harley Quinn. La bande-son pop/RnB/trap rend les scènes encore plus énergiques. L’univers sonore, accrocheur et vivant, mérite sans conteste une vision en Atmos.
En conclusion, le film se révèle être un bon divertissement hollywoodien. Nous regrettons cependant un scénario sans grande subtilité et manichéen, qui s’inscrit, il faut bien l’admettre dans l’air du temps.
Le Blu-ray 4K Ultra HD ★★★
Le coffret comprend deux disques. Le film en 4K Ultra Haute Définition avec le choix entre un son Dolby Atmos-TrueHD et un son Dolby Digital 5.1. Et les bonus en Haute Définition et en Dolby Atmos-TrueHD pour la version française, en Dolby Atmos DD+ pour la version anglaise, ainsi qu’en Dolby Digital 5.1 dans les deux langues.
L’image 4K Ultra HD vaut clairement le détour et le son est à la hauteur de celle-ci. Le film étant porté par une excellente bande-son, on en prend plein les oreilles.
Rayon bonus, c’est du lourd, avec huit chapitres différents.
Une Vue en mode Harley Quinn, tout d’abord (Birds Eye View Mode). Soit le film dans une version visuellement très léchée qui voit incrustés des Behind the Scenes. À savoir les interviews de la réalisatrice et des acteurs, mais aussi de différents membres de l’équipe technique, qui évoquent les cascades, les mouvements de caméra, les costumes, la lumière, la déco et les effets spéciaux ; le scénario, le jeu des acteurs, les personnages ou encore l’inspiration des différents comics Batman n’étant pas en reste. Cette Vue donne aussi à découvrir de nombreux faits intéressants et anecdotes qui ne manqueront pas d’enrichir votre connaissance de la belle Harley.
Les sept autres chapitres des
bonus, d’une durée totale de plus de 40 minutes sont les suivants :
– Birds Of Prey : Qui se ressemble s’assemble – Romanesque, autour du villain du film : Roman Sionis aka Black Mask, interprété avec une bonne dose de folie par l’Écossais Ewan McGregor, – L’Amour à roulettes, – Crasse et Crime (Grime and Crime) – La Santé mentale c’est has been (Sanity Is Sooo Last Season), – Les Geeks sauvages, et – un bêtisier.
On va donc plus loin que le film avec pas mal de gourmandise !
BIRDS OF PREY : Vous reprendrez bien un peu de Suicide Squad !https://encinemascope.be/wp-content/uploads/2020/02/001.jpg11801600Jean-Philippe ThiriartJean-Philippe Thiriarthttps://secure.gravatar.com/avatar/a20c3a64d03a2ac6494a2cd113aa13ec?s=96&d=mm&r=g
Réalisé par Cathy Yan Avec Margot Robbie, Ewan McGregor, Rosie Perez, Jurnee Smollett-Bell
Action, aventure DC 1h49 Interdit aux moins de 12 ans
★★
Birds of Prey (And the Fantabulous Emancipation of One Harley Quinn) (Birds of Prey (et la Fantabuleuse Histoire d’Harley Quinn)) met en scène le personnage d’Harley Quinn, l’ex-petite amie du Joker. Un « blockbuster divertissement » dans l’univers établi par Suicide Squad et qui s’écarte de l’approche intimiste du Joker de Todd Phillips.
L’histoire ? Celle de quatre femmes : Harley Quinn, fraichement séparée du Joker ; The Huntress, meurtrière dont les motivations sont mystérieuses ; Black Canary, chanteuse au night-club appartenant au Black Mask ; et Renee Montoya, flic en manque de reconnaissance. Elles vont s’associer pour endiguer les manigances de Roman Simonis alias The Black Mask.
Le film s’inscrit dans un genre action décomplexée, voire fun. Et ce même si quelques scènes peuvent choquer un public sensible, raison pour laquelle le film est classé « R » (interdit aux moins de 17 ans non accompagnés) par la Motion Picture Association of America. Il s’agit du premier film de l’univers cinématographique DC à avoir cette classification. Birds of Prey se rapproche de la marque de fabrique de Marvel : une conjugaison de violence et d’humour. Bien loin de ce que proposait Watchmen ou encore les Batman de Christopher Nolan. Le but est de respecter l’esprit originel de Suicide Squad. Dans l’ensemble, la sauce prend plutôt bien, mieux encore que chez son prédécesseur. Soulignons néanmoins que certaines scènes frisent le ridicule et l’irréalisme.
Margot Robbie (Once Upon a Time… in Hollywood) incarne une Harley Quinn détruite par sa séparation avec le Joker. Celle-ci cherche à s’émanciper de leur passé commun. Contrairement au jeu dans les autres adaptations, Margot Robbie opte pour une interprétation plus sage et moins hystérique. Quant aux autres acteurs, Ils s’inscrivent dans les standards de ce type de production, sans éviter quelques lourdeurs. À l’exception d’Ewan McGregor (Trainspotting), qui incarne un Black Mask tout à fait convaincant.
Le scénario, certes plaisant et dynamique, traduit quelques confusions que la narratrice, Harley Quinn, ne parvient pas à combler dans son récit. Côté mise en scène, peu de surprises : efficace et sans bavure, et répondant aux attentes. La réalisatrice accentue la puissance des scènes d’action en recourant à des ralentis bien maitrisés. Niveau colorimétrie et jeux de lumière, le film s’inscrit dans un champ chromatique relativement électrique focalisé sur le rose et le vert pour représenter Harley Quinn. La bande-son pop/RnB/trap rend les scènes encore plus énergiques. L’univers sonore, accrocheur et vivant, mérite sans conteste une vision en Atmos.
En conclusion, le film se révèle être un bon divertissement hollywoodien. Nous regrettons cependant un scénario sans grande subtilité et manichéen, qui s’inscrit, il faut bien l’admettre dans l’air du temps.
Maxence Debroux, avec la participation de Jean-Philippe Thiriart
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