hommage

10 DVDs à gagner !

CONCOURS FACEBOOK pour nos 10 ans : 10 DVDs dédicacés à gagner !

CONCOURS FACEBOOK pour nos 10 ans : 10 DVDs dédicacés à gagner ! 2560 1704 Jean-Philippe Thiriart

En Cinémascope a 10 ans !
Et nous avons choisi de fêter cet anniversaire… avec vous !

Dix, c’est aussi le nombre de DVDs dédicacés que nous vous offrons5 x 2 DVDs du dernier film de fiction de la regrettée Marion Hänsel – : un pour vous et un à offrir !

© Rick McPie

La réalisatrice belge nous avait demandé de faire de nos interviews de l’équipe de « En amont du fleuve » au Festival International du Film Francophone de Namur (FIFF) (ses acteurs Olivier Gourmet et Sergi López, et elle-même) les bonus de l’édition française du DVD du film.

Pour tenter de gagner 2 DVDs du film dédicacés par Marion Hänsel, rien de plus simple :
1) likez le post présentant cet article sur notre page Facebook
2) taguez @ l’ami(e) que vous souhaitez voir gagner avec vous, en commentaire au post
et
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Fin du concours ce mercredi 12 janvier à 23h59, et tirage au sort et annonce du nom des gagnants le jeudi 13 janvier !

Bonne chance !

© Sandrine David

Nos rencontres avec Marion

La réalisatrice belge Marion Hänsel nous quittait le 8 juin 2020.

Nous avions alors choisi de rendre hommage à Marion à notre manière, à travers le montage vidéo de quelques moments complices échangés avec elle au Festival International du Film Francophone de Namur (FIFF) et un retour sur nos rencontres avec cette grande dame, son cinéma et ses acteurs.

La dernière fois que nous avons interviewé Marion Hänsel, elle était accompagnée de Caroline D’Hondt, réalisatrice du documentaire Par-delà les nuages : le cinéma de Marion Hänsel. Nous nous sommes penchés avec elles sur le point de départ du documentaire, le cinéma de Marion en quelques mots, et le travail de Marion avec Catherine Deneuve ainsi que sa boîte de production.

Quelques années plus tôt, en 2016, nous rencontrions Marion et ses acteurs Olivier Gourmet et Sergi López pour nous rendre En amont du fleuve. Après avoir découvert nos interviews, la cinéaste nous avait donc demandé si elle pouvait faire de celles-ci les bonus de l’édition française du DVD du film, ce que nous bien sûr accepté avec joie !


Enfin, c’est à travers ses acteurs Marilyne Canto et Olivier Gourmet que nous rencontrions pour la première fois Marion Hänsel, lors d’interviews réalisées autour de son très touchant La Tendresse.

Jean-Philippe Thiriart

Crédits vidéo : des interviews captées par Mazin Mhamad, Lionel Flasse et Simon Van Cauteren, montées par Mourad Khlifi, Lionel Flasse et Simon Van Cauteren, et un hommage monté par Nicolas Simoens

Crédits photo : Rick McPie et Sandrine David

Au revoir Bernard… – Interviews de Bernard De Dessus les Moustier

Au revoir Bernard… – Interviews de Bernard De Dessus les Moustier 2560 1696 Jean-Philippe Thiriart

Nous l’avions rencontré pour la première fois au cinéma Galeries à Bruxelles, très ému à l’issue de la projection équipe du film Je me tue à le dire de son ancien étudiant Xavier Seron. Puis l’avions retrouvé juste avant la première projection publique de ce long métrage de fiction – le premier pour son réalisateur – au Festival International du Film Francophone de Namur (FIFF).

Lui, c’est Bernard De Dessus les Moustier, professeur de réalisation à l’IAD et producteur chez Novak Prod. C’est cette dernière casquette qu’il portait ces soirs-là puisque c’est la maison de production bruxelloise qui a principalement accompagné Je me tue à le dire.

Nous lui avions demandé de réagir à l’accueil réservé au film par les spectateurs lors de la projection équipe. Et de nous parler du processus de production du film. À Namur, il nous parlait notamment de sa rencontre à l’IAD avec Xavier et du travail sur le scénario.

Ces deux interviews traduisent l’enthousiasme, la ténacité mais aussi la sincérité que Bernard mettait dans les projets dans lesquels il croyait.
Bernard De Dessus les Moustier est décédé le 17 février dernier. Il avait 56 ans.

Vous pouvez découvrir l’article que nous lui avons consacré en guise d’hommage sur le site de Cinergie.

Au revoir Bernard…

Jean-Philippe Thiriart

Bon anniversaire Monsieur Argento ! – 2/2 Critiques de SUSPIRIA : le DVD du remake et l’original

Bon anniversaire Monsieur Argento ! – 2/2 Critiques de SUSPIRIA : le DVD du remake et l’original 1920 1080 Jean-Philippe Thiriart

Dario Argento soufflait ce lundi 7 septembre 2020 ses 80 bougies, avec 55 ans de cinéma au compteur.
L’occasion pour nous de lui souhaiter un excellent anniversaire !
En deux temps. Lundi dernier, avec notre interview du réalisateur italien lors de sa sixième et dernière venue au Festival International du Film Fantastique de Bruxelles (BIFFF). Le maître du giallo était venu présenter son dernier film à un public acquis à sa cause : Dracula 3D.
Et aujourd’hui, avec un retour sur son film-phare Suspiria à travers une présentation du DVD du remake du film signé Luca Guadagnino. L’occasion également pour nous de comparer les deux métrages et de rendre hommage à l’original.

Suspiria

Réalisé par Luca Guadagnino
Avec Dakota Johnson, Tilda Swinton, Mia Goth, Sylvie Testud

Horreur
2h26

Une sortie Cinéart

Le film ★★★
Le DVD ★

Il en fallait du cran pour oser s’attaquer à un remake du chef-d’œuvre de Dario Argento. Même si la démarche a le vent en poupe, surtout depuis une quinzaine d’années, il est de ces films pour lesquels il faut sacrément assurer si l’on commence à les toucher. Le cas de Luca Guadagnino et de sa réinterprétation de Suspiria, sortie en 2018, pouvait facilement prêter à débat tant les directions prises ici par le metteur en scène sont parfois diamétralement opposées à l’œuvre initiale. Sous la houlette des studios Amazon, le réalisateur, qui n’en était pas à son coup d’essai en matière de « reprise » (il dirigea en 2015 A Bigger Splash, avec déjà Tilda Swinton et Dakota Johnson, remake de La Piscine de Jacques Deray sorti en 1969), nous propose son Suspiria, dans lequel le spectateur y trouve à boire et à manger.

Dans les années 70, en Allemagne, une compagnie de danse réputée voit arriver en son sein Susie, une jeune danseuse américaine qui prendra petit à petit une place prépondérante dans la troupe dirigée d’une main de fer par Madame Blanc.

Guadagnino se démarque dès le départ de son référent sur plusieurs points. Tout d’abord, si le Suspiria d’Argento dépassait à peine l’heure et demi, la version 2018 fait quasiment une heure de plus, ce qui pose bien des questions avant même d’attaquer le visionnage. Surtout lorsqu’on connaît la substantifique moëlle de l’histoire qui se résume en quelques lignes. Mais il ne faut pas longtemps pour comprendre d’où provient en grande partie ce timing et c’est, là encore, une des grandes différences avec l’original. Argento racontait à l’époque de manière assez simple cette histoire d’école de danse allemande hantée et peuplée de sorcières alors que Guadagnino y ajoute des références historiques, politiques et psychiatriques parfois indigestes et n’apportant pas grand-chose au film. Rappelons que le choix d’Argento de situer son histoire en Allemagne était dû au fait que, lors de ses recherches en amont, il avait remarqué que ce pays recelait de hauts lieux de la sorcellerie du Moyen-Âge.

Une autre grande différence réside dans le traitement de l’image, à mille lieux de la photographie giallesque d’Argento, qui composait ses plans avec un travail d’accentuation des couleurs propre au genre auquel il a lui-même donné ses lettres de noblesse. Guadagnino opte pour une photographie beaucoup plus terne qui colle davantage au ton qu’il a voulu donner à son remake. Une ambiance intéressante accentuée par le choix de tourner le film en pellicule.

Enfin, le rôle de la danse a également été revu dans la nouvelle version de Suspiria. Si dans l’original, elle tenait plus un second rôle*, ici ce mode d’expression tient une réelle fonction. L’accent est donc mis sur les mouvements des corps parfois brutaux, étranges mais toujours mis en scène avec une certaine maestria. Que ce soit dans la danse d’essai du personnage incarné par Dakota Johnson (« la danse qui tue » comme on pourrait l’appeler au regard de ses conséquences) ou dans la dernière représentation pour laquelle les demoiselles sont revêtues de cordages rouges, le travail de chorégraphie de Damien Jalet (danseur et chorégraphe franco-belge) est impressionnant. Il n’est pas toujours question de danse harmonieuse ou gracieuse. Ici, on entend les mouvements en plus de les voir, ce qui donne un aspect tribal et accentue le rôle prépondérant de cette expression artistique comme vecteur du film puisque le langage des corps représente bien ici un moyen de communication avec la « mère ».

Guadagnino aura donc accouché d’un hommage assez intéressant au Suspiria d’Argento en se permettant d’en développer certains aspects (relation maîtresse-élève voire mère-fille) que le duo Dakota Johnson-Tilda Swinton campe brillamment. Par contre, le côté parfois interminable de certaines séquences et, par extension, la trop longue durée du film ne jouent pas en sa faveur.

Du côté des bonus de l’édition Cinéart du DVD, deux parties sont proposées. La première se présente comme le making of du film mais n’en est pas un puisqu’il s’agit en grande partie d’interventions du réalisateur qui explique sa démarche. La seconde est axée sur la danse comme langage secret et voit les explications notamment de Damien Jalet sur son travail et sa manière de concrétiser son art comme moyen d’expression efficace pour le film. Quelques minutes de suppléments qui font le boulot.

* Il peut être important de recontextualiser la genèse du film et la manière dont Argento a amené la danse dans son histoire. Si le traitement de Suspiria porte bien la signature du réalisateur de par son traitement de l’image, du cadrage, des décors et de la direction photo, l’idée initiale lui a été soufflée par Daria Nicolodi, héroïne de son film précédent Les Frissons de l’Angoisse (Profondo Rosso – 1975) et compagne d’Argento à l’époque. Celle-ci lui raconte l’histoire de sa grand-mère qui a intégré une école de musique afin d’y pratiquer le piano et qui a découvert que les professeurs s’y adonnaient à la magie noire et à toutes sortes d’incantations. L’idée d’en écrire un scénario germe donc rapidement dans la tête du cinéaste italien qui transpose l’histoire dans une école de danse pour des questions de plus larges possibilités cinématographiques. Il sera également influencé dans son écriture par le livre de la fin du 19e siècle Les Confessions d’un Fumeur d’Opium qui renferme le conte Suspiria De Profundis dans lequel sont évoquées les trois mères (Mère des Soupirs, Mère des Enfers et Mère des Larmes) et dont Argento va bien sûr s’inspirer pour sa Trilogie des Enfers (ou Trilogie des Trois Mères) qui sera composée finalement de Suspiria (1977), Inferno (1980) et Mother of Tears (2007).

Nos cotes :
☆              Stérile
★              Optionnel
★★          Convaincant
★★★       Remarquable
★★★★    Impératif

Pour les deux autres capsules de l’interview de Dario Argento au BIFFF, c’est par ici et par là !

Guillaume Triplet, avec la participation de Jean-Philippe Thiriart

Au revoir Marion… – Marion Hänsel (1949-2020)

Au revoir Marion… – Marion Hänsel (1949-2020) 960 635 Jean-Philippe Thiriart

Voici une semaine, la réalisatrice belge Marion Hänsel nous quittait.

Nous avons choisi de rendre hommage à Marion à notre manière, à travers le montage vidéo de quelques moments complices échangés avec elle au Festival International du Film Francophone de Namur (FIFF) et un retour sur nos rencontres avec cette grande dame, son cinéma et ses acteurs.

La dernière fois que nous avons interviewé Marion Hänsel, elle était accompagnée de Caroline D’Hondt, réalisatrice du documentaire Par-delà les nuages : le cinéma de Marion Hänsel. Nous nous sommes penchés avec elles sur le point de départ du documentaire, le cinéma de Marion en quelques mots, et le travail de Marion avec Catherine Deneuve ainsi que sa boîte de production.

Quelques années plus tôt, en 2016, nous rencontrions Marion et ses acteurs Olivier Gourmet et Sergi López pour nous rendre En amont du fleuve. À l’issue de cette série d’interviews, la cinéaste nous avait demandé si elle pouvait faire de celles-ci les bonus de l’édition française du DVD du film, ce que nous bien sûr accepté avec joie.

Enfin, c’est à travers ses acteurs Marilyne Canto et Olivier Gourmet que nous rencontrions pour la première fois Marion Hänsel et son cinéma lors d’interviews réalisées autour de son très touchant La Tendresse.

Au revoir Marion…

Jean-Philippe Thiriart

Des interviews captées par Mazin Mhamad, Lionel Flasse et Simon Van Cauteren, montées par Mourad Khlifi, Lionel Flasse et Simon Van Cauteren, avec Rick Mc Pie et Sandrine David à la photo, et un hommage monté par Nicolas Simoens
Crédit photo : Sandrine David