Présentation de CHIENNES DE VIES et du cinéma de Xavier Seron dans la Minute Cinémahttps://encinemascope.be/wp-content/uploads/2024/03/Chiennes-de-vies.jpg800430Jean-Philippe ThiriartJean-Philippe Thiriarthttps://secure.gravatar.com/avatar/a20c3a64d03a2ac6494a2cd113aa13ec?s=96&d=mm&r=g
Aujourd’hui, nous avons choisi de revenir sur l’œuvre d’un de nos réalisateurs de cœur : le Belge Xavier Seron. Et de vous présenter son nouveau film, Chiennes de vies, qui vient d’entamer sa deuxième semaine en salles.
De son cursus en réalisation à l’IAD à son dernier bébé, nous vous présentons l’essentiel de ce qu’il y a à savoir sur ce cinéaste attachant et sur son cinéma, singulier pour le moins.
Envie d’en connaître davantage sur le travail de Xavier Seron ? N’hésitez pas à écouter l’extrait de notre passage en radio autour de son cinéma, disponible sur notre chaîne YouTube !
Et pour aller plus loin, nous vous invitons à découvrir : – notre interview de l’équipe de Mauvaise Lune aux Magritte du Cinéma, le premier film que Xavier a coréalisé avec son complice Méryl Fortunat-Rossi, et – l’interview du réalisateur bruxellois effectuée en amont de la projection au Brussels International Film Festival (le BRIFF) de son dernier court métrage, Sprötch, dans le cadre du premier volume de « La Belge Collection ».
Crédits vidéo Captation : Geoffrey Baras Montage : Amira Samaali Graphisme : Emmanuel De Haes, à qui nous devons également les nouveaux génériques de En Cinémascope Production : Sofía Marroquín Simar
LES OLYMPIADES nous en fait voir de toutes les couleurs… en noir et blanc !https://encinemascope.be/wp-content/uploads/2021/11/les-olympiades.jpg1382922Jean-Philippe ThiriartJean-Philippe Thiriarthttps://secure.gravatar.com/avatar/a20c3a64d03a2ac6494a2cd113aa13ec?s=96&d=mm&r=g
Réalisé par Jacques Audiard Avec Lucie Zhang, Makita Samba, Noémie Merlant, Jehnny Beth
Comédie dramatique 1h46
★★★
Si on ne présente plus Jacques Audiard, rappelons simplement que c’est en 1993 qu’il a réalisé son premier long métrage : Regarde les hommes tomber. Et qu’il a reçu différentes statuettes aux César et récolté plusieurs Prix au Festival de Cannes : César du Meilleur scénario avec Un héros très discret en 1996, Grand Prix du Jury à Cannes avec Un prophète en 2009 et enfin, le Graal : la Palme d’Or pour Dheepan en 2015. Présenté lui aussi à Cannes en compétition, lors de la dernière édition du Festival, son dernier film, Les Olympiades, sort en salles ce 3 novembre.
Quatre trentenaires vivent dans le quartier parisien très cosmopolite des Olympiades, dans le treizième arrondissement. Emilie rencontre Camille, jeune professeur de lettres. Ce dernier est attiré par Nora qui, elle-même, a récemment rencontré Amber Sweet sur internet. Ce quatuor amoureux pourra-t-il trouver un équilibre ? Les quatre protagonistes majeurs du film sont très différents. Emilie est franco-chinoise. Camille, lui, est noir, issu d’une famille d’intellectuels et rechigne à s’engager dans une vraie vie de couple. Nora est quant à elle une provinciale qui a tout pour elle mais est persuadée du contraire. Enfin, de son côté, Amber Sweet est franche, libre et sait ce qu’elle veut. Mais tous quatre ont au moins un point commun : ils sont toutes et tous trentenaires dans le monde d’aujourd’hui, un monde ultra-connecté, un monde dans lequel personne ne sait plus dire « je t’aime ».
Des quatre comédiens et comédiennes interprétant les rôles principaux dans Les Olympiades, la plus connue est, à n’en pas douter, Noémie Merlant, qui interprète Nora. Cette jeune comédienne de 32 ans prend une place de plus en plus importante dans le cinéma français. Elle joue à merveille dans Les Olympiades. Lucie Zhang, l’interprète d’Emilie, est une belle découverte à l’écran. Jehnny Beth, qui campe Amber Sweet, n’est pas une inconnue des amateurs de de musique rock de la scène anglo-saxonne. Quant à Makita Samba, l’interprète de Camille, il avait déjà joué un premier rôle dans Angelo, un film sorti directement en e-cinéma début 2019. Si les acteurs de Jacques Audiard sont si justes dans son dernier film, c’est grandement dû à une décision capitale prise en amont du tournage : l’organisation, trois jours avant le début de celui-ci, d’un filage sans interruption de l’intégralité de la continuité dialoguée sur la scène d’un théâtre parisien. Nul doute que cela a permis aux acteurs de jouer avec une grande confiance en eux une fois le début du tournage venu.
Ajoutons enfin que la photographie du film est de très grande qualité, avec le choix de filmer en noir et blanc un quartier des Olympiades qui possède une esthétique particulière et inégalée dans la capitale française. C’est la première fois que Jacques Audiard travaillait avec le directeur de la photographie Paul Guilhaume. Une des deux coscénaristes d’Audiard avec Céline Sciamma, Léa Mysius est sans doute pour quelque chose dans ce choix : Paul Guilhaume était son directeur photo dans Ava, son premier long métrage en tant que réalisatrice. Une fonction qu’il exerce aussi dans Les Cinq Diables, qui sortira bientôt.
Dans Les Olympiades, Jacques Audiard montre, à sa manière, la modification des rapports interpersonnels depuis l’émergence des nouveaux moyens de communication. Avec succès.
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