Vincent Tavier, comment s’est passée la sortie de Alléluia dans les salles belges ?
Il sera de plus en plus difficile de distribuer ce genre de films. Mais on peut qualifier le film de succès si l’on pense à sa présence, aux prix qu’il a remportés en festivals et à la reconnaissance que lui a témoignée la profession. (NdA : Alléluia a notamment été sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs cannoise et a remporté, entre autres récompenses, quatre prix à Austin et le Méliès d’Or du Meilleur film fantastique européen, remis par la European Fantastic Film Festivals Federation, dont le BIFFF fait partie.) J’avais dit à Fabrice de ne pas s’attendre à un miracle en salles. Du coup, on fait les films qu’on a envie de faire et comme on a envie de les faire.
Manu Dacosse, trois raisons pour lesquelles il faut aller voir Alléluia ?
Parce que c’est vraiment du cinéma.
Parce qu’on ne sort pas indemne du film.
Et parce que c’est un film très fort sur l’amour et ses dérives.
Propos recueillis par Jean-Philippe Thiriart
Crédit photo : Simon Van Cauteren pour En Cinémascope