cinema belge

Partenaire média du Festival bruxellois Premières Lumières, ce dimanche 28/9, En Cinémascope vous y fait gagner 12 places !

Partenaire média du Festival bruxellois Premières Lumières, ce dimanche 28/9, En Cinémascope vous y fait gagner 12 places ! 512 640 Jean-Philippe Thiriart

Notre concours

Dès aujourd’hui, et jusqu’à ce jeudi 25 septembre, En Cinémascope et le Festival Premières Lumières, dont nous sommes le partenaire média, vous offrons douze places pour cet événement.

Soit 3 x 4 places, deux places pour chacune des deux séances, pour vous et pour la personne de votre choix !

Pour gagner vos quatre places, rien de plus simple : il suffit d’envoyer un mail à jean-philippe[@]encinemascope.be, en précisant quel est votre court métrage préféré, belge ou étranger, et en précisant en quoi il est spécial à vos yeux !

Les gagnant·e·s seront tirés au sort et averti·e·s personnellement par e-mail le vendredi 26 septembre en début de matinée.

3723 km à vol d’oiseau

Le Festival Premières Lumières

Organisé par le jeune atelier de production bruxellois « TO Production », engagé dans la promotion de la jeune création audiovisuelle, le Festival Premières Lumières mettra en avant, ce dimanche 28 septembre à la Tricoterie, à Bruxelles, douze films de fin d’études.

Cela dans le but de créer un espace de diffusion et d’échanges pour la nouvelle génération du cinéma belge, convaincus que sont les cinq jeunes gens qui sont à l’initiative du Festival qu’un cinéma plus ouvert bénéficie à toutes et tous.

Avec une première édition qui invite les spectat·eur·rice·s à plonger dans l’univers vibrant du cinéma étudiant belge : des histoires qui surprennent, émerveillent et font vibrer l’imaginaire !

Aux Confins

L’idée ? Réunir les étudiant⸱e·s en dernière année de six écoles de cinéma belges, tant francophones que néerlandophones (l’INSAS, l’IAD, la HELB (anciennement INRACI), le RITCS, Sint Lukas et le KASK), pour une journée de célébration et de mise en lumière de leur talent avec une scène, un écran, et surtout un espace où leurs travaux de fin d’études pourront être projetés devant un public, dans un cadre à la fois convivial, ainsi que compétitif, soumis au regard d’un jury d’expert⸱e·s issu⸱e·s de différentes structures du paysage cinéma belge, qui remettront distinctions, trophées et récompenses aux œuvres qui les auront le plus marqué.

Mais au-delà de la compétition, le Festival Premières Lumières se veut un lieu de rencontres et d’échanges, où les jeunes cinéastes peuvent croiser des professionnel⸱le·s, discuter, apprendre et rêver plus grand !

Cette première édition du Festival Premières Lumières débutera par une session d’information suivie d’une masterclass qui réunira deux producteur·rice·s, un francophone et une flamande, pour décrypter le paysage de la production en Belgique. Autant d’occasions d’apprendre, d’échanger et de mieux comprendre le métier. Le tout dans un cadre convivial permettant de favoriser les discussions et les futures collaborations.

Ruby Alia Ritchy

Les objectifs du Festival

Le Festival poursuit trois grands objectifs :

– stimuler l’audace artistique et l’expérimentation en incitant les étudiant⸱e·s à repousser les limites de leur art et à explorer de nouvelles approches dans leur pratique cinématographique ;

– créer un espace d’échanges dynamiques entre étudiant⸱e·s et professionnel⸱le·s du cinéma, en encourager la naissance de collaborations, de futures opportunités de travail et l’établissement de relations solides pour soutenir les carrières émergentes ; et

– célébrer les travaux de fin d’année des étudiant·e·s en cinéma, leur offrir une vitrine pour se faire connaître, tout en les accompagnant dans cette étape cruciale vers le monde professionnel.

La Mue

Un Festival pour toutes et tous

Si le festival cible naturellement les étudiant·e·s de dernière année en cinéma, qui y bénéficieront d’une scène unique pour exposer leurs travaux et interagir avec les professionnel⸱le·s du secteur, il est aussi destiné à ces dernières et à ces derniers (réalisateur·rice·s, scénaristes, monteur·euse·s), ainsi qu’aux journalistes, aux institutions et aux autres acteur·rice·s culturel·le·s, offrant un espace privilégié pour échanger, découvrir de nouveaux talents et enrichir les connexions au sein de l’industrie cinématographique et culturelle.

Naturellement, les amateur⸱ice·s de cinéma ou toutes celles et ceux simplement curieuses et curieux seront naturellement de la partie, venues, apportant ainsi un véritable soutien aux jeunes talents, profiter d’une expérience culturelle immersive et accessible.

59, Rue des Bayards

Les infos pratiques

Quand ?

Ce dimanche 28 septembre
11h30 : Ouverture des portes
12h : Séance d’information
14h : Masterclass
15h : Accueil du public pour les projections
16h : Première séance de projections
18h30 : Deuxième séance de projections
20h45 : Cérémonie de remise de prix
21h30 : Drink de fin

Où ?

À la Tricoterie – Rue Théodore Verhaegen 158 – 1160 Saint-Gilles

Combien ?

Les projections : 4€ / séance
Réservation : ici, tout simplement !

La masterclass et la session d’information sont gratuites, sur inscription, auprès de mediarte, tant pour la masterclass, que pour la séance d’informations.

Jean-Philippe Thiriart

« J’PEUX PAS, J’AI CINÉMA ! » bat son plein, grâce au nouveau partenaire de En Cinémascope, en salles et sur Sooner !

« J’PEUX PAS, J’AI CINÉMA ! » bat son plein, grâce au nouveau partenaire de En Cinémascope, en salles et sur Sooner ! 2560 1440 Jean-Philippe Thiriart

En salles et…

Jusqu’au 30 septembre, environ 8 000 places de cinéma art et essai sont encore disponibles au tarif exceptionnel de 2 € dans pas moins de 40 cinémas de Wallonie et de Bruxelles.

Cela dans le cadre de la cinquième édition de l’opération « J’peux pas, j’ai cinéma ! », menée par le Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles, nouveau partenaire de En Cinémascope, pour découvrir toute la diversité du cinéma indépendant.

C’est directement sur jaicinema.be que ces places peuvent être réservées dans l’un des 40 cinémas participants en Wallonie et à Bruxelles.

«J’peux pas, j’ai cinéma ! » vise à inciter tous les publics, les plus jeunes et/ou les personnes habituellement peu consommatrices de cinéma en particulier, à découvrir la richesse et la diversité du cinéma indépendant, belge mais aussi international, en profitant de l’expérience sur grand écran, pour un tarif symbolique. Cette opération est également un soutien supplémentaire apporté par la Fédération Wallonie-Bruxelles aux salles de cinéma et aux distributeurs de films, chaque ticket acheté étant remboursé aux cinémas, au tarif habituel, par la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Du neuf cette année !

Cette année, plusieurs nouveautés : une mise en vente progressive, un quota de places réservées aux moins de 26 ans et davantage de cinémas participants et de films éligibles à l’opération.

40 cinémas participants

Quarante salles, dont douze cinémas art et essai, prennent part à cette nouvelle édition, soit :

– six en Brabant Wallon : le Ciné Centre, le Ciné4 Nivelles, le Ciné Wellington, le Kinepolis Imagibraine, l’Étoile et le Pathé Louvain-la-Neuve,

– dix à Bruxelles : l’Aventure, Cineflagey, les Galeries, le Stockel, le Nova, le Palace, les UGC Toison d’Or et De Brouckère, le Vendôme et le White Cinema,

– sept en Hainaut : le For&ver, les Imagix Mons et Tournai, le Pathé Charleroi, le Plaza Arthouse Cinema, le Quai10 et le Quai 10 – Côté Parc,

– sept en province de Liège : le Churchill, Le Parc et le Sauvenière – trois cinémas des Grignoux -, l’Imagix Huy, le Kinepolis Liège, les Variétés et Moviemills,

– six en province du Luxembourg : Bouillon Ciné, Ciné Espace, le Ciné Nos Loisirs, le Ciné Patria, le Foyer et le Plaza Hotton, et

– quatre en province de Namur : le Caméo, le Ciné-Chaplin, le Ciné Gedinne et le Pathé Namur.

Le Churchill, un des cinémas liégeois des Grignoux, participe à l’opération

Des centaines de séances

Au programme, notamment : Valeur sentimentale de Joachim Trier (Grand Prix du Jury lors du dernier Festival de Cannes) et Sorda d’Eva Libertad (Prix du Public de la section Panorama cette année à la Berlinale).

Le cinéma belge brillera lui aussi sur les grands écrans des cinémas participants, avec Les Tourmentés, le nouveau Lucas Belvaux, L’été de Jahia d’Olivier Meys, Dalloway de Yann Gozlan, avec la Namuroise Cécile de France, ainsi que Au bord du monde de Sophie Muselle et Guérin Van de Vorst.


À ne pas manquer, non plus, dans des genres très différents : Alpha de Julia Ducourneau (présent en sélection officielle au dernier Festival de Cannes), Sirât d’Olivier Laxe (Prix du Jury, à Cannes toujours), Connemara d’Alex Lutz, Mr Nobody against Putin de David Borenstein et Pavel Talankin, Miroirs N°3 de Christian Petzold ou encore Put Your Soul on Your Hand and Walk de Sepiedh Farsi.


Comment réserver vos places ?

Une fois sur le site de l’opération, il suffit de choisir un film pour découvrir les séances disponibles ou sélectionner un cinéma dans votre province afin de voir toutes les séances qui y sont programmées.

Il est possible de réserver jusqu’à deux places pour la séance de son choix jusqu’à minuit la veille de la séance (quatre places pour les films familiaux). Le nombre de places disponibles à 2 € par séance est limité et varie de semaine en semaine : premier arrivé, premier servi !

Les places sont mises en vente en trois temps : le lundi à 20h, le mercredi à 14h et le vendredi à 12h. Cela afin de permettre au plus grand nombre de profiter de l’opération. Dans le même ordre d’idées, le nombre de places réservables par personne et par semaine est limité.

Vous trouverez pas mal de réponses aux questions que vous êtes susceptibles de vous poser ici.
Et pour les titres des films participant à l’opération, c’est par là !

… sur Sooner !

Sooner rejoint cette année l’initiative « J’peux pas, j’ai cinéma ! » avec une sélection de 25 films parmi le catalogue « à la carte » (hors abonnement), réunissant plusieurs titres à succès du cinéma belge et international d’art et essai sortis au cours des derniers mois !

Chacun des films de la sélection est proposé à la location au prix de 2 €, à la place du tarif habituel de 4,99 €. Une fois le film loué, vous disposez, comme d’habitude, de 72 heures pour le voir et revoir film autant de fois que souhaité.

Pour profiter de cette offre, la création d’un compte sur sooner.be est nécessaire, aucun abonnement n’étant cependant requis pour accéder à la sélection.

Jean-Philippe Thiriart

C’EST ARRIVÉ PRÈS DE CHEZ VOUS projeté ce dimanche à Liège et à Namur

C’EST ARRIVÉ PRÈS DE CHEZ VOUS projeté ce dimanche à Liège et à Namur 1920 1079 Jean-Philippe Thiriart

C’est arrivé près de chez vous   ★★★★

Réalisé par Rémy Belvaux, André Bonzel et Benoît Poelvoorde
Avec Benoît Poelvoorde, Rémy Belvaux, André Bonzel, Jacqueline Poelvoorde Pappaert

Comédie dramatique
1h33

Petit rappel de barème…

C’est arrivé près de chez vous sera projeté ce dimanche 7 septembre à Liège et à Namur.
Au Cinéma Le Parc à 16h, et au Cinéma Caméo, à 20h, respectivement.

Soit deux lieu des Grignoux, qui fêtent cette année leurs 50 ans de bien belle manière avec, notamment, la projection de films emblématiques passés sur leurs écrans lors des cinq dernières décennies. André Bonzel sera présent pour présenter à nouveau ce film qui a marqué plusieurs générations de spectateurs belges. Mais pas que.


C’est l’histoire un peu magique d’un film de fin d’études devenu culte.
À l’époque, Rémy Belvaux (1966-2006, frère de Lucas) s’entoure de ses camarades Benoît Poelvoorde et André Bonzel pour réaliser ce vrai-faux documentaire sur Ben, tueur semi-professionnel s’attaquant à la classe moyenne et aux personnes âgées. Le personnage principal embarque alors les membres de l’équipe de tournage dans ses nombreuses péripéties. L’occasion pour Ben de bénéficier ponctuellement d’une assistance bienvenue.

Mais il serait indécent de s’épancher sur l’histoire de ce film tant ce serait un affront à tout cinéphile belge (ou autre) qui se respecte. En effet, C’est arrivé près de chez vous fait indéniablement partie de ces films piliers du cinéma belge. Ces films ayant désormais une place de choix dans le patrimoine cinématographique du plat pays qui est le nôtre.

Filmé en 16 mm et en noir et blanc pour contraintes budgétaires, cette comédie à l’humour noir débridé et au côté glauque parfaitement assumé est devenue pépite de la nation, qui voit encore aujourd’hui ses répliques aussi bien scandées dans les soirées arrosées entre les 40 ans et plus notamment (« Malou… ») que déclamées dans les soirées plus mondaines (aaah la recette du Petit Grégory !).


Ses personnages y sont d’ailleurs pour beaucoup puisque Benoît Poelvoorde, dont c’était d’ailleurs le premier rôle dans un long métrage, campe certes un tueur, mais aussi un fils aimant et un camarade à la vision du monde politico-poétique sans nulle autre pareille. Sur ce dernier point, on ne peut passer à côté du rôle tenu par la propre mère de Poelvoorde (jouant donc la mère du personnage principal) qui représente un personnage secondaire fondamental du long métrage réalisé par le trio. Pour l’anecdote, si elle est si authentique à l’image, c’est certainement dû, en grande partie, au fait que l’équipe du film lui avait présenté son projet comme un réel documentaire sur son fils et non comme une fiction sur un tueur brutal.

C’est arrivé près de chez vous a rencontré un franc succès public et critique en son temps puisque, sélectionné dans différents festivals, il allait revenir avec son petit lot de récompenses dont deux rien que durant le Festival de Cannes 1992 (Prix SACD de la Semaine de la Critique et Prix de la jeunesse). Comme quoi, l’autodérision à la belge, le sens de la débrouille et une petite boîte de Cedocard faisaient déjà beaucoup il y a plus de 30 ans !

Guillaume Triplet et Jean-Philippe Thiriart

Nos cotes :
☆              Stérile
★              Optionnel
★★          Convaincant
★★★       Remarquable
★★★★    Impératif

Philippe Nahon, cinq ans déjà – Retour sur notre rencontre avec le plus belge des comédiens français

Philippe Nahon, cinq ans déjà – Retour sur notre rencontre avec le plus belge des comédiens français 450 302 Jean-Philippe Thiriart

Cinq ans déjà que le comédien français Philippe Nahon nous a quittés. Près de dix ans plus tôt, nous avions eu le bonheur de nous entretenir avec lui au Festival International du Film Francophone de Namur (FIFF), où il était venu présenter La Meute, de Franck Richard, au sein de la Compétition 1ère Œuvre de fiction. Ce thriller horrifique sera projeté une nouvelle fois à Cannes cette année, lors de la 78e édition du Festival, dans le cadre de l’hommage que la grand-messe du cinéma mondial a choisi de rendre à Émilie Dequenne. La comédienne belge partageait en effet l’affiche de La Meute avec Philippe Nahon.

Notre rencontre avec cet acteur iconique du cinéma de genre fut l’occasion de revenir ensemble sur une carrière alors longue de près de cinquante ans, qui l’avait vu croiser les chemins de réalisateurs comme Jean-Pierre Melville, Gaspar Noé, Mathieu Kassovitz, Jacques Audiard, Benoît Mariage, Alexandre Aja, Fabrice du Welz, Alain Corneau, Bouli Lanners ou encore Luc Besson. Et ceux de comédiennes et de comédiens belges tels que Yolande Moreau, Cécile de France, Benoît Poelvoorde, François Damiens, Philippe Grand’Henry et Jean-Jacques Rausin.

Philippe Nahon était un grand monsieur, un amoureux de son métier, qui avait su rester simple.

Philippe Nahon était venu présenter La Meute au FIFF
Crédit photo : Damien Marchal

J’aimerais vous demander quelques mots sur La Meute, que vous venez présenter ici au FIFF, qui fête cette année ses vingt-cinq ans.

C’est une histoire assez sombre : celle d’une jeune femme qui prend en stop un hitchhiker(NdA : un autostoppeur) et s’arrête dans un routier assez bizarre. La tenancière, c’est Yolande Moreau. La jeune femme, c’est Émilie Dequenne. Et le jeune homme qui est pris en stop, c’est Benjamin Biolay. Et tout à coup, le jeune homme disparaît en allant aux toilettes. La jeune femme est quand même très inquiète. Elle attend, puis arrive un ancien flic sur le retour, qui lui propose de faire quelque chose pour elle. Elle explique que ce n’est pas nécessaire. Mais moi, je lui prends quand même son numéro de téléphone. Et comme je suis dans ma roulotte et que je m’emmerde un peu, je lui téléphone. À ce moment-là, j’entends des cris horribles. Et là, le film démarre vraiment. Il y a quelques très bons moments, assez drôles. Pour une fois, je suis très drôle dans un film.

Dans Haute Tension, vous l’étiez aussi…

Oui, c’est vrai ! Cela dit, Haute Tension, il ne faut pas le prendre au premier degré. (Il rit.) Mais j’ai beaucoup aimé faire le film.

Et jouer avec Cécile de France.

Jouer avec Cécile, c’est formidable !

En 2005, Arnaud Cafaxe vous consacrait un documentaire, intitulé Philippe Nahon, de l’acteur fétiche à l’icône. Est-ce que Philippe Nahon, c’est plutôt l’acteur fétiche, l’icône ou un peu des deux ?

Un peu des deux. J’ai été invité pour la première fois à un festival qui a lieu en Franche-Comté, à Audincourt, qui s’appelle le « Bloody week-end ». Ça veut dire ce que ça veut dire ! Je me suis rendu compte que j’avais vraiment une multitude de fans, que j’étais l’acteur français qui incarnait, à leurs yeux, la figure emblématique du film de genre, de Calvaire à Haute Tension, en passant par La Meute.

Comment décririez-vous le lien qui vous unit à Gaspar Noé, dont vous êtes l’acteur fétiche ? Vous êtes présent dans tous ses longs métrages, hormis Enter the Void.

Il est très indépendant. Il va jusqu’au bout de ses idées, de son propos. Il y va ! C’est pour ça que je trouve que c’est un grand bonhomme. Je dois lui dire « merci », d’ailleurs, parce que c’est grâce à lui que je suis encore là aujourd’hui, que je suis là aujourd’hui.

Et vous êtes là depuis 1962, depuis Le Doulos, réalisé par Jean-Pierre Melville il y a près de cinquante ans déjà !

Oui : c’était mon premier film ! Je revenais de la guerre d’Algérie et six mois après, je tournais Le Doulos, qui me voit mourir dans les bras d’Adjani. Ils ne m’ont pas eu là-bas, en Algérie, mais je meurs dans les bras d’Adjani ! (Il rit.) Mais bon, je préfère mourir dans les bras d’Adjani.

On a évoqué Melville et Gaspar Noé, mais il y a eu aussi Kassovitz, Audiard, Besson… Et puis de jeunes réalisateurs comme Fabrice du Welz.

C’est vrai qu’il y a eu beaucoup de jeunes réalisateurs comme Fabrice du Welz. Après Noé et Seul contre tous.

Philippe Nahon, Seul contre tous chez Gaspar Noé

Avez-vous constaté une évolution au niveau du travail de réalisation ?

Je ne me rends pas compte de la technique. Je ne suis pas un technicien. Dans ce métier, je suis devant la caméra. On m’a d’ailleurs plusieurs fois demandé pourquoi je n’allais pas derrière. Je réponds que je ne pourrais pas. Je préfère être devant. Et je crois que je le serai tant que je pourrai respirer, marcher, courir et tomber. Le plus tard possible. (NdA : Philippe Nahon était encore devant une caméra en 2018, celle d’Aurélia Mengin, qui l’a dirigé dans le drame Fornacis.)

Vous alternez les petites et les grosses productions, vous qui êtes tantôt à l’affiche d’un film comme Les convoyeurs attendent, de Benoît Mariage, tantôt à celle du Adèle Blanc-Sec de Luc Besson, notamment.

Oui, tout à fait ! Ou avec Corneau et son film Le Deuxième Souffle. On est tranquille, pénard : on peut s’installer dessus, on peut s’installer dedans. Et puis plein de courts métrages où il n’y a pas un rond. Plein de films qu’on fait à l’arrache pour la même raison.

C’est important pour vous d’aider de jeunes réalisateurs ?

Oui, bien sûr. Si je n’ai pas de trucs à faire, je le fais. Parce que j’ai envie de les aider, parce qu’ils le méritent, parce qu’ils en crèvent de ne pas pouvoir mettre bas, de ne pas pouvoir enfanter leurs projets. Et moi, ça me fait mal au cœur de voir des scénarios dans des tiroirs, qui ne voient jamais le jour. Les jeunes réalisateurs ont souvent pas mal de rage. Mais je n’ai pas envie non plus de faire du cinéma commercial. Ça ne m’intéresse pas.

Pourtant, vous en avez eues, de telles propositions…

Oui, j’en ai eu plusieurs, que j’ai refusées. Je perdrais le potentiel d’amitié que j’ai avec les jeunes qui croient en moi. Fabrice du Welz m’a dit que j’étais un dieu vivant à Toronto !

Cela ne nous étonne pas !
Les films dans lesquels vous jouez s’adressent souvent à un public averti mais vous avez également prêté votre voix au seigneur Arnold dans Chasseurs de dragons. Comment cela s’est-il passé ?

En réalité, j’avais déjà fait des doublages pour des séries et des films qui venaient d’Allemagne, des États-Unis ou d’Italie. Et là, les réalisateurs du film Chasseurs de dragons avaient envie que je sois Arnold.

Vous avez pas mal bossé en Belgique…

Je vais prendre la nationalité belge. Je vais demander l’asile politique. C’est peut-être dangereux mais en tout cas, c’est moins dangereux que chez nous ! (Il rit.)

Y a-t-il, selon vous, des choses inhérentes au cinéma belge, qui font de lui un cinéma particulier ?

Les productions sont faites un peu à l’arrache. Ce n’était pas une grosse production avec Bouli pour Eldorado. Ce n’était pas non plus une énorme production avec Fabrice. J’adore venir en Belgique parce que ce sont des gens simples qui ne se la pètent pas du tout, qui font leur boulot très honnêtement. J’ai été accepté. J’ai acheté une maison en Bretagne, par exemple, en me demandant s’ils allaient m’accepter. Et, au bout d’un mois, ils m’ont tous accepté. Là-bas et en Belgique.

Dans MR 73, d’Olivier Marchal, Philippe Nahon livre, une fois de plus, une très grande prestation

Dans Haute Tension, vous jouez une scène armé d’un rasoir, scène que l’on imagine périlleuse. Il y a eu deux prises, pas une de plus…

J’avais très peur car je devais aller vite. Il ne fallait pas non plus la faire dix fois. On a fait une répétition et puis on a, en effet, fait deux prises. Giannetto De Rossi, le maquilleur italien du film (NdA : celui-là même qui avait œuvré sur le Dune de David Lynch), m’avait montré comment il fallait procéder pour, tout de suite, trouver le petit filet où passer le rasoir. La lame était bien sûr complètement émoussée mais j’avais peur de la toucher, malgré l’épaisseur de la protection qu’elle avait.

Vous avez tourné avec pas mal d’acteurs belges : Bouli Lanners et Cécile de France donc, Benoît Poelvoorde, Jean-Jacques Rausin

Avec François Damiens et Philippe Grand’Henry aussi, qui faisait mon fils dans Calvaire.

Un film hyper singulier, comme tous les films de Fabrice du Welz d’ailleurs.

Calvaire, tout le monde m’en parle. Il a fait Vinyan aussi…

Qu’est-ce qui fait, selon vous, qu’il faut absolument voir Calvaire ?

La scène de la danse dans le café est extraordinaire ! Et puis cette espèce de type paumé dans les bois et tous ceux qui rêvaient de cette femme partie.

Qui est revenue… sans vraiment revenir !

Qui est revenue… sans vraiment revenir ! (Il rit.) Et tout le monde lui court après, jusqu’à vouloir la tuer.

Philippe Nahon dans Calvaire, le premier long métrage de Fabrice du Welz

Si quelqu’un souhaitait réaliser un remake d’un des films dans lesquels vous avez joué, lequel serait envisageable ? Je pense à un réalisateur comme Alexandre Aja par exemple, qui en a fait quelques-uns maintenant.

Si c’était pour refaire Seul contre tous, je crois que ça ne marcherait pas. C’est moi qui ferais le remake ! (Il rit.)

Avec un passage derrière la caméra pour ce film-là alors ?

Ah non, devant toujours !

S’il y avait un personnage que vous rêveriez d’interpréter, quel serait-il ? Vous avez souvent interprété des personnages assez durs, des flics ripoux aussi…

Il y en 50°000 ! Je regarde tout ce qu’on me propose et si ça me plait vraiment et que je suis libre, je dis oui !

Merci à Damien Marchal pour son aide lors de la réalisation de cette interview !

Jean-Philippe Thiriart

Photo de couverture : Philippe Nahon lors de sa venue dans la capitale wallonne
Crédit photo : FIFF – Mara De Sario

Carton plein pour LA NUIT SE TRAINE aux 14e Magritte du Cinéma !

Carton plein pour LA NUIT SE TRAINE aux 14e Magritte du Cinéma ! 2560 1707 Jean-Philippe Thiriart

Samedi dernier se tenait, pour la première fois à Flagey, la Cérémonie des Magritte du Cinéma, présidée par Déborah François et présentée par Charline Vanhoenacker.

Le moins que l’on puisse écrire est que La Nuit se Traine, réalisée par le jeune cinéaste bruxellois Michiel Blanchart a fait fort, très fort !

L’équipe de ce thriller hyper efficace a en effet raflé chacun des Magritte pour lesquels le film était nominé ce soir-là.
Soit quatre trophées remis directement à Michiel Blanchart : Meilleur film, Meilleur premier film, Meilleur réalisation et Meilleur scénario.
Mais aussi six autres : Meilleure image (Sylvestre Vannoorenberghe), Meilleur son (David Vranken, David Gillain, Joey Van Impe, Thibaud Rie, Fabrice Grizard, Antoine Wattier et Vincent Gregorio), Meilleur montage (Matthieu Jamet-Louis), Meilleurs décors (Catherine Cosme), Meilleurs costumes (Isabel Van Renterghem) et… Meilleur acteur dans un second rôle pour Jonas Bloquet !

Autre jeune cinéaste récompensée à différentes reprises samedi, trois fois pour être précis : Paloma Sermon-Daï.
Si la réalisatrice andennaise ne s’est pas vu décerner de Magritte à titre personnel, ses qualités de directrice d’acteurs n’en ont pas moins fait mouche puisque chacune et chacun de ses comédiens nominés ont remporté un Magritte : celui du Meilleur espoir féminin pour Purdey Lombet, du Meilleur espoir masculin pour Makenzy Lombet, son frère à la ville comme à l’écran, et de la Meilleure actrice dans un second rôle pour celle qui joue, avec brio, leur mère dans Il pleut dans la maison : Louise Manteau.

Les talentueux Purdey et Makenzy Lombet, Magritte des Meilleurs espoirs féminin et masculin pour leur interprétation dans Il pleut dans la maison de Paloma Sermon-Daï

Le Magritte du Meilleur documentaire a été décerné à Les miennes de Samira El Mouzghibati tandis que les Magritte du Meilleur court métrage de fiction, documentaire, et d’animation, sont allés respectivement à Eldorado de Mathieu Volpe, Les Vivant·es d’Inès Rabadán, et En mille pétales de Louise Bongartz.

Les Films du Fleuve, la maison de production des Frères Dardenne et de Delphine Tomson a, quant à elle, été doublement récompensée, le Magritte du Meilleur film flamand et celui du Meilleur film étranger en coproduction allant à Julie zwijgt (Julie se tait) de Leonardo van Dijl pour le premier, et à La plus précieuse des marchandises de Michel Hazanavicius pour le second, deux films coproduits par la société liégeoise.

Niveau records, outre la quantité jamais vue de statuettes remportées par un seul et même film avec les dix Prix de La Nuit se Traine, cette année a été marquée par deux autres : ceux du plus grand nombre de Magritte d’interprétation obtenus, dont deux d’affilée pour un premier rôle ! Ces performances, ce sont Lubna Azabal et Arieh Worthalter qui les signent en se voyant décerner un cinquième Magritte, la comédienne étant récompensée pour sa prestation dans Amal de Jawad Rhalib, le comédien étant, lui, salué pour son travail sur Chiennes de vies, de Xavier Seron.

Xavier Seron, réalisateur de Chiennes de vies, et Arieh Worthalter, un des ses acteurs principaux, qui obtient cette année son cinquième Magritte, un record !

Pour la première fois, le Magritte de la Meilleure musique originale n’est pas venu récompenser un mais… deux films, la partition du film de Agnieszka Hollande Green Border, signée par Frédéric Vercheval, et celle du film de Claude Barras Sauvages, du duo Charles de Ville – Nelly Tungang, obtenant le même nombre de votes à l’issue du second tour !

Enfin, ce n’était pas une surprise : le Magritte d’honneur a été remis à un Gilles Lellouche qui y a vu « l’encouragement le plus beau (…) reçu de [sa] carrière ».

Vive le cinéma, le belge notamment, vous l’aurez compris !

Jean-Philippe Thiriart

Crédit photos : En Cinémascope – Vincent Melebeck

Les Magritte du Cinéma ? C’est ce soir et… ça déménage !

Les Magritte du Cinéma ? C’est ce soir et… ça déménage ! 1707 2560 Jean-Philippe Thiriart

La cérémonie récompensant chaque année ce que le cinéma belge, francophone principalement, fait de mieux, c’est reparti !

Avec, pour présidente, la comédienne, scénariste et réalisatrice belge Déborah François.

Le temps d’une soirée, les Magritte du Cinéma mettront une nouvelle fois à l’honneur une série d’acteurs et d’actrices du septième art belge. Pour une quatorzième édition qui va… déménager !

Déménager :

– du Théâtre National Wallonie-Bruxelles au lieu emblématique et chargé d’histoire qu’est Flagey ;

– de La Trois à Auvio, pour la cérémonie elle-même à partir de 20h40 en direct. Avec cependant un passage sur le tapis bleu des Magritte tout de suite après le JT de La Une, différent·e·s nominé·e·s défilant aux micros de Cathy Immelen et de François De Brigode ; et

– sur scène, avec une Charline Vanhoenacker en Maîtresse de Cérémonie qui saura, nous en prenons les paris, apporter ce qu’il faut de piquant pour donner du sel à l’événement !

Charline Vanhoenacker, Maîtresse de Cérémonie de ces 14e Magritte du Cinéma
Crédit photo : Magritte du Cinéma – Emmanuel Laurent

L’année dernière, les films belges francophones ont globalement réussi à tirer leur épingle du jeu dans nos salles, avec, en tête, plus de 50 000 entrées pour TKT, de Solange Cicurel, et près de 45 000 pour La Nuit se Traine, de Michiel Blanchart.

Nombreux sont les premiers longs métrages de fiction nominés cette année, avec onze nominations pour La Nuit se Traine, neuf pour Quitter la nuit, de Delphine Girard, et huit pour Il pleut dans la maison, de Paloma Sermon-Daï.

Le drame Amal, réalisé par Jawad Rhalib est pour sa part nominé neuf fois, Chiennes de vies, la comédie mordante signée Xavier Seron, six, et Une part manquante, le dernier film de Guillaume Senez, quatre.

Cette année encore, ce sont 22 trophées qui viendront récompenser le meilleur du cinéma belge francophone, mais pas que puisque l’un deux viendra distinguer le Meilleur film flamand et, un autre, le Meilleur film étranger en coproduction.

Un Magritte additionnel sera remis : le Magritte d’Honneur, décerné cette année à l’acteur et réalisateur français Gilles Lellouche.

Gilles Lellouche recevra cette année un Magritte d’Honneur
Crédit photo : Marcel Hartmann/Studiocanal

Enfin, notez qu’à l’occasion de sa Semaine du Cinéma belge, la RTBF rend disponibles sur Auvio toute une série de films belges et/ou portés par des acteurs et/ou actrices belges, parmi lesquels, pour n’en citer que quelques-uns :
Adieu les cons,
Des Hommes,
En amont du fleuve,
– L’Exercice de l’État,
Incendies,
Le Jeune Ahmed,
Nos Batailles,
Préjudice, et
Saint Laurent.

Excellents 14e Magritte du Cinéma, et vive le cinéma belge !

Jean-Philippe Thiriart

Crédit photo de la photo de couverture : Magritte du Cinéma – Emmanuel Laurent

Excellente année 2025, avec En Cinémascope !

Excellente année 2025, avec En Cinémascope ! 1920 1080 Jean-Philippe Thiriart

Toute l’équipe de En Cinémascope vous souhaite une excellente année 2025 !

Quatre acteurs du cinéma belge et international se joignent à nous, en images, pour vous faire part de nos vœux pour cette nouvelle année.

Une année 2025 qui sera pour vous, nous l’espérons, parsemée de grands et de petits bonheurs. Notamment cinématographiques, ça va sans dire ! Mais, plus largement, que cette année vous comble de bonheur, vous, ainsi que celles et ceux qui vous sont chers !

Et c’est avec joie que nous partagerons, avec vous, tout au long de l’année 2025, le cinéma en plans larges.

Notre vidéo « Vœux 2025 » est à découvrir ici !

Enfin, merci beaucoup à nos complices !
– Michiel Blanchart,
– Claude Barras,
Xavier Seron et
Etienne Cadet !

Crédits vidéo
Captation : Valéria Lopes dos Santos, Geoffrey Baras et Lionel Callewaert
Montage : Zalou Wacquiez

Et merci à Vinnie Ky-Maka !

Jean-Philippe Thiriart

Le BIFFF, c’est reparti avec 20 places à gagner

Le BIFFF, c’est reparti avec 20 places à gagner !

Le BIFFF, c’est reparti avec 20 places à gagner ! 1458 540 Jean-Philippe Thiriart

Ah, le mois d’avril ! Ses poissons, ses œufs en chocolat et… le BIFFF et notre concours ! BIFFF pour Brussels International Fantastic Film Festival, bien sûr. L’événement est aussi incontournable pour les fantasticophiles que le sont les friandises en forme d’œufs pour les bambins (et pas que pour eux, d’ailleurs, mais chut !) en cette période printanière. Depuis 1983, cette grand-messe du cinéma de genre, reconnue mondialement, abreuve les passionnés et les curieux de tonnes de pellicules carburant à la frousse, au sang, au mystère et à l’anticipation. Des invités aussi révérés que Wes Craven, Tobe Hooper, Donald Pleasance, Anthony Perkins, Terry Gilliam, Dario Argento, Barbara Steele, Park Chan-wook, Guillermo Del Toro ou J.A. Bayona sont venus fouler son sol. Vous aussi, vous avez envie de côtoyer du beau monde et, surtout, vous avez soif de découvertes cinématographiques ? Alors nous avons une bonne nouvelle pour vous : En Cinémascope vous offre la possibilité de gagner 20 places pour le Festival ! Cela via le concours organisé sur notre page Facebook (voir ci-dessous).

Civil War, d’Alex Garland, ouvrira ce 42e BIFFF !

Pour sa 42e année d’existence, le Festival International du Film Fantastique de Bruxelles se tiendra du 9 au 21 avril au Palais 10 sur le site du Heysel, son nouveau fief depuis 2022. Il s’ouvrira avec Civil War d’Alex Garland et se clôturera avec le film au titre joyeusement provocateur The American Society of Magical Negroes de Kobi Libii. Entre les deux, plein de longs métrages et de courts métrages, des événements et animations à ne plus savoir qu’en faire, des stands où il fait bon fureter, des expositions à admirer et des guests à rencontrer. Diverses sélections de films concourront pour la Compétition internationale, la Compétition européenne, l’Emerging Raven (récompensant les nouveaux talents), le White Raven (l’ancien 7e Parallèle), le Black Raven (pour les thrillers), le Critics Award, l’Audience Award, sans oublier les compétitions ciblant les courts. Parmi les événements off, épinglons les nouveautés comme le concours d’écriture Being Stephen King et l’intrigant No Name Bar, lieu « caché » au sein du festival, qui promet de receler quantité de trésors, mais aussi les grands classiques comme le Bal des vampires, qui aura lieu la nuit du 20 au 21 avril, le concours de maquillage et le body painting. Signalons également la tenue de plusieurs masterclass, dont une avec le célèbre compositeur italien Fabio Frizzi, notamment connu pour ses collaborations avec Lucio Fulci (L’Enfer des zombies, Frayeurs, L’Au-delà…).

Le Bal des vampires, de retour la nuit du 20 au 21 avril !
Crédit photo : En Cinémascope – Vincent Melebeck

Côté films, on repère dans le lot The Toxic Avenger (Lloyd Kaufman & Michael Herz, 1983), le film emblématique de la Troma, projeté dans une version restaurée en 4K à l’occasion des 50 ans de la célèbre firme indépendante, le coréen Sleep (Jason Yu), qui s’est taillé une belle réputation dans les festivals par lesquels il est déjà passé, When Evil Lurks (Demián Rugna), souvent cité parmi les meilleures productions horrifiques de 2023, l’américain Things Will Be Different (Michael Felker) qui titille notre curiosité avec ses promesses de voyages temporels déroutants, l’italo-polonais Black Bits d’Alessio Liguori, décrit comme une sorte de Thelma et Louise coincées dans un épisode de Black Mirror, la mise en avant du cinéma francophone via le focus French Connection(s), avec notamment Le Mangeur d’âmes du duo français Julien Maury et Alexandre Bustillo (À l’intérieur) et Gueules noires de Mathieu Turi (Méandre), enfin, The Belgian Wave du Belge Jérôme Vandewattyne qui avait précédemment signé Spit’n’Split.

Pour l’ambiance déjantée, la Nuit (du 13 au 14 avril) est à ne pas manquer. Et les organisateurs n’oublient pas le jeune public en leur réservant un Family Day le samedi 20 après-midi au cours duquel sera projeté entre autres le film d’animation Robot Dreams de Pablo Berger, qui était carrément nominé aux Oscars cette année. En tout, 80 longs métrages à se mettre dans les pupilles. Une chose est sûre : on n’aura pas le temps de s’embêter ce mois d’avril !

Notre concours Facebook : 20 places à gagner !

Avec la complicité du Centre Culturel Coréen de Bruxelles, nous vous proposons, cette année, de remporter 10 x 2 places pour le BIFFF !

Soit dix places pour un film de la compétition internationale puis dix autres pour un film de la compétition White Raven.
->
5 x 2 places pour The Sin de Dong-seok Han, ce mercredi 10 avril à 21h, et
5 x 2 places pour 4PM de Jay Song, le vendredi 19 avril à 16h.

Pour remporter vos places, rien de plus simple : rendez-vous sur notre page Facebook !
Fin du concours : mardi 9 avril à 12h.

Pas moins de dix autres films coréens seront projetés lors de cette 42e édition du Festival ! Parmi ceux-ci : Exhuma de Jae-hyun Jang en compétition internationale, Don’t Buy the Seller de Hee-kon Park en compétition Black Raven ou encore Sleep de Jason Yu en compétition Emerging Raven.

En Cinémascope couvrira le BIFFF et vous proposera, à l’issue du Festival, un dossier qui lui sera consacré.
D’ici là, bon concours… et excellent BIFFF !

Plus d’infos, direction le site du BIFFF !

Sandy Foulon et Jean-Philippe Thiriart (merci à Pierre Pirson !)

Les 13e MAGRITTE DU CINÉMA dans la Minute Cinéma, et le cinéma belge à la fête en télé et sur Auvio !

Les 13e MAGRITTE DU CINÉMA dans la Minute Cinéma, et le cinéma belge à la fête en télé et sur Auvio ! 1920 1080 Jean-Philippe Thiriart

La 13e Cérémonie des Magritte du Cinéma se tiendra ce samedi 9 mars 2024 au Théâtre National Wallonie-Bruxelles. Elle sera diffusée à partir de 20h35, en direct sur La Trois et sur Auvio. Ainsi que lors d’un direct commenté spécial du Mug, sur la Première.

Envie d’en savoir davantage ? On vous dit tout ci-dessous, dans la 3e Minute Cinéma de En Cinémascope !

En amont de cette édition 2024 des Magritte du Cinéma, une série de films belges et de programmes aux couleurs de ce cinéma seront diffusés sur les différents médias linéaires et digitaux de la RTBF.

Parmi ceux-ci, soulignons les passages en télé, mais aussi sur Auvio, de :

Des hommes de Lucas Belvaux, ce mardi 5 mars à 20h30 sur La Trois (30 jours sur Auvio)

Rien à foutre de Julie Lecoustre et Emmanuel Marre, ce mercredi 6 mars à 20h05 sur Tipik (disponible ensuite 30 jours sur Auvio)

Un monde de Laura Wandel, ce jeudi 7 mars à 20h30 Sur La Trois (puis disponible pendant six mois sur Auvio)

Les Intranquilles de Joachim Lafosse, ce vendredi 8 mars à 20h45 sur La Une (et ensuite 30 jours sur Auvio)

Jusque mi-février 2025, Auvio étoffe son catalogue existant en proposant en exclusivité pas moins de 30 films belges, mettant en scène des comédiennes et comédiens belges ou coproduits par des maisons de production belges.

Parmi ceux-ci, épinglons :

Adieu les cons de Albert Dupontel

Alléluia de Fabrice du Welz

La Dernière Tentation des Belges de Jan Bucquoy, avec Alice Dutoit et Wim Willaert (disponible sur Auvio jusque fin mars uniquement), film dont la très belle affiche est signée Laurent Durieux

Duelles de Olivier Masset-Depasse

La Fille inconnue de Luc et Jean-Pierre Dardenne

Grave de Julia Ducourneau

Henri de Yolande Moreau

Incendies de Denis Villeneuve

Losers Revolution de Thomas Ancora et Grégory Beghin

Mon Ket de François Damiens

Les premiers, les derniers de Bouli Lanners

Signalons, enfin, que les plus petits ne sont pas oubliés puisque du côté jeunesse, sur AUVIO Kids, sont à découvrir, notamment, La Foire agricole de Stéphane Aubier et Vincent Patar, et la Collection Ernest et Célestine.

Crédits vidéo
Captation et montage : Geoffrey Baras
Graphisme : Emmanuel De Haes
Production : Sofía Marroquín Simar et Elisa Tuzkan

Jean-Philippe Thiriart

Merveilleuse année 2024… cinémagique, avec En Cinémascope !

Merveilleuse année 2024… cinémagique, avec En Cinémascope ! 1564 1041 Jean-Philippe Thiriart

Toute l’équipe de En Cinémascope vous souhaite une merveilleuse année 2024… cinémagique !

Douze acteurs et actrices du cinéma belge et international se joignent à nous, en images, pour vous transmettre, ensemble, nos meilleurs vœux pour cette année nouvelle.

Une année 2024 que nous désirons pour vous remplie de grands et de petits bonheurs, cinématographiques mais pas que !


Enfin, merci beaucoup à nos douze complices :
François Damiens,
– Philippe Duquesne,
Yolande Moreau,
Eric Godon et Elsa Houben,
– Déborah François,
Salomé Dewaels,
– Emmanuelle Devos,
Joachim Lafosse,
– Mike Wilson et Vicky Krieps, et
– Benoît Mariage !

Crédits vidéo
Montage et graphisme : Emmanuel De Haes
Captation : Olivier Craeymeersch, Geoffrey Baras, Vinnie Ky-Maka, Lionel Callewaert, Kilian Desmet et Cyril Desmet

Jean-Philippe Thiriart

En Cinemascope
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