Le FIFF place à nouveau Namur au cœur du cinéma francophone, avec 12 places à gagner !https://encinemascope.be/wp-content/uploads/2024/09/FIFF-2024-carre.jpg10801080Jean-Philippe ThiriartJean-Philippe Thiriarthttps://secure.gravatar.com/avatar/a20c3a64d03a2ac6494a2cd113aa13ec?s=96&d=mm&r=g
Plus que quelques fois dormir avant que ne démarre la 39e édition du Festival International du Film Francophone de Namur (FIFF). Quant à notre concours FIFF, il démarre aujourd’hui ! (voir infos ci-dessous)
Du vendredi 27 septembre au vendredi 4 octobre prochains, le cœur de la capitale wallonne battra une nouvelle fois la chamade pour un cinéma issu des quatre coins de la Francophonie : de France et de Belgique, bien sûr, mais aussi du Québec, de Suisse, de Madagascar, de Tunisie ou encore du Rwanda, pour ne citer que quelques-uns des pays représentés cette année à Namur.
Que ce soit en salles, naturellement, pendant et après les projections de longs métrages ainsi que de films courts, mais aussi, notamment, dans les rues de Namur ou encore sous le chapiteau du FIFF, qui signe son grand retour cette année, Place d’Armes. Centre névralgique du Festival, nombreux seront les Festivaliers qui prendront plaisir à s’y retrouver avant ou après une séance, pour boire un verre, faire un pas de danse ou encore participer aux ateliers et aux rencontres qui y seront organisés huit jours durant.
Le FIFF s’ouvrira ainsi ce vendredi 27 septembre avec la projection du long métrage français En fanfare, réalisé par Emmanuel Courcol, précédée de celle du court métrage belge Musclé masqué dans: ferraille pagaille, réalisé, quant à lui, par le Belge Nicolas Gemoets. Il se clôturera le vendredi 4 octobre avec la Cérémonie de remise des Bayard et autres Prix du Festival de Namur, suivie de la présentation du dernier film du cinéaste français François Ozon : Quand vient l’automne.
Pour tout savoir ou presque sur cette cuvée 2024 du Festival, n’hésitez pas à écouter, ci-dessous, un extrait du dernier numéro de l’émission « Les Cinéfilmes » de la radio Équinoxe ! Nicole Bourdon nous y a accueilli pour préfacer cette édition du Festival de Namur. L’occasion pour nous de tendre notre micro à Nicole Gillet, déléguée générale et directrice de la programmation du FIFF.
Notre préface de la 39e édition du FIFF chez Les Cinéfilmes Crédit photo : FIFF Namur – Fabrice Mertens
C’était un plaisir de retrouver Nicole Bourdon après un premier passage dans son émission en mars dernier, en présence de sa coanimatrice Joséphine Nefontaine, cette fois-là, pour présenter le dernier long métrage réalisé par le Belge Xavier Seron, Chiennes de vies, et son cinéma. Merci à Nicole pour son invitation et à Christophe Marchal, l’ingénieur du son d’Équinoxe !
CONCOURS EN CINÉMASCOPE AU 39e FIFF
Cette année, en partenariat avec le Festival de Namur, nous vous offrons 6 x 2 places pour la séance de votre choix !
Pour ce faire, rien de plus simple : il vous suffit de nous envoyer, avant ce mercredi 25 septembre à 22h, un mail dans lequel vous mentionnez votre prénom et votre nom et ceux de votre invité(e), à l’adresse jean-philippe[arobase]encinemascope.be . Les gagnant(e)s seront tirés au sort et contacté(e)s le jour-même par retour de mail, leurs places leur étant envoyées via ce même canal.
Nous vous souhaitons un excellent voyage au cœur du cinéma francophone ! L’occasion de rencontrer, sur les écrans namurois du Caméo ou du Delta ou dans les rues de Namur, des invités tels que Michel Hazanavicius, Hélène Vincent, François Ozon, Guillaume Senez, Romain Duris, Laurent Lafitte, Benjamin Lavernhe, Vincent Cassel ou encore Diane Kruger.
Le BIFFF, c’est reparti avec 20 places à gagner !https://encinemascope.be/wp-content/uploads/2024/04/banner-FB-encinemascope-1.jpg1458540Jean-Philippe ThiriartJean-Philippe Thiriarthttps://secure.gravatar.com/avatar/a20c3a64d03a2ac6494a2cd113aa13ec?s=96&d=mm&r=g
Ah, le mois d’avril ! Ses poissons, ses œufs en chocolat et… le BIFFF et notre concours ! BIFFF pour Brussels International Fantastic Film Festival, bien sûr. L’événement est aussi incontournable pour les fantasticophiles que le sont les friandises en forme d’œufs pour les bambins (et pas que pour eux, d’ailleurs, mais chut !) en cette période printanière. Depuis 1983, cette grand-messe du cinéma de genre, reconnue mondialement, abreuve les passionnés et les curieux de tonnes de pellicules carburant à la frousse, au sang, au mystère et à l’anticipation. Des invités aussi révérés que Wes Craven, Tobe Hooper, Donald Pleasance, Anthony Perkins, Terry Gilliam, Dario Argento, Barbara Steele, Park Chan-wook, Guillermo Del Toro ou J.A. Bayona sont venus fouler son sol. Vous aussi, vous avez envie de côtoyer du beau monde et, surtout, vous avez soif de découvertes cinématographiques ? Alors nous avons une bonne nouvelle pour vous : En Cinémascope vous offre la possibilité de gagner 20 places pour le Festival ! Cela via le concours organisé sur notre page Facebook (voir ci-dessous).
Civil War, d’Alex Garland, ouvrira ce 42e BIFFF !
Pour sa 42e année d’existence, le Festival International du Film Fantastique de Bruxelles se tiendra du 9 au 21 avril au Palais 10 sur le site du Heysel, son nouveau fief depuis 2022. Il s’ouvrira avec Civil War d’Alex Garland et se clôturera avec le film au titre joyeusement provocateur The American Society of Magical Negroes de Kobi Libii. Entre les deux, plein de longs métrages et de courts métrages, des événements et animations à ne plus savoir qu’en faire, des stands où il fait bon fureter, des expositions à admirer et des guests à rencontrer. Diverses sélections de films concourront pour la Compétition internationale, la Compétition européenne, l’Emerging Raven (récompensant les nouveaux talents), le White Raven (l’ancien 7e Parallèle), le Black Raven (pour les thrillers), le Critics Award, l’Audience Award, sans oublier les compétitions ciblant les courts. Parmi les événements off, épinglons les nouveautés comme le concours d’écriture Being Stephen King et l’intrigant No Name Bar, lieu « caché » au sein du festival, qui promet de receler quantité de trésors, mais aussi les grands classiques comme le Bal des vampires, qui aura lieu la nuit du 20 au 21 avril, le concours de maquillage et le body painting. Signalons également la tenue de plusieurs masterclass, dont une avec le célèbre compositeur italien Fabio Frizzi, notamment connu pour ses collaborations avec Lucio Fulci (L’Enfer des zombies, Frayeurs, L’Au-delà…).
Le Bal des vampires, de retour la nuit du 20 au 21 avril ! Crédit photo : En Cinémascope – Vincent Melebeck
Côté films, on repère dans le lot The Toxic Avenger (Lloyd Kaufman & Michael Herz, 1983), le film emblématique de la Troma, projeté dans une version restaurée en 4K à l’occasion des 50 ans de la célèbre firme indépendante, le coréen Sleep (Jason Yu), qui s’est taillé une belle réputation dans les festivals par lesquels il est déjà passé, When Evil Lurks (Demián Rugna), souvent cité parmi les meilleures productions horrifiques de 2023, l’américain Things Will Be Different (Michael Felker) qui titille notre curiosité avec ses promesses de voyages temporels déroutants, l’italo-polonais Black Bits d’Alessio Liguori, décrit comme une sorte de Thelma et Louise coincées dans un épisode de Black Mirror, la mise en avant du cinéma francophone via le focus French Connection(s), avec notamment Le Mangeur d’âmes du duo français Julien Maury et Alexandre Bustillo (À l’intérieur) et Gueules noires de Mathieu Turi (Méandre), enfin, The Belgian Wave du Belge Jérôme Vandewattyne qui avait précédemment signé Spit’n’Split.
Pour l’ambiance déjantée, la Nuit (du 13 au 14 avril) est à ne pas manquer. Et les organisateurs n’oublient pas le jeune public en leur réservant un Family Day le samedi 20 après-midi au cours duquel sera projeté entre autres le film d’animation Robot Dreams de Pablo Berger, qui était carrément nominé aux Oscars cette année. En tout, 80 longs métrages à se mettre dans les pupilles. Une chose est sûre : on n’aura pas le temps de s’embêter ce mois d’avril !
Notre concours Facebook : 20 places à gagner !
Avec la complicité du Centre Culturel Coréen de Bruxelles, nous vous proposons, cette année, de remporter 10 x 2 places pour le BIFFF !
Soit dix places pour un film de la compétition internationale puis dix autres pour un film de la compétition White Raven. -> 5 x 2 places pour The Sin de Dong-seok Han, ce mercredi 10 avril à 21h, et 5 x 2 places pour 4PM de Jay Song, le vendredi 19 avril à 16h.
Pour remporter vos places, rien de plus simple : rendez-vous sur notre page Facebook ! Fin du concours : mardi 9 avril à 12h.
Pas moins de dix autres films coréens seront projetés lors de cette 42e édition du Festival ! Parmi ceux-ci : Exhuma de Jae-hyun Jang en compétition internationale, Don’t Buy the Seller de Hee-kon Park en compétition Black Raven ou encore Sleep de Jason Yu en compétition Emerging Raven.
En Cinémascope couvrira le BIFFF et vous proposera, à l’issue du Festival, un dossier qui lui sera consacré. D’ici là, bon concours… et excellent BIFFF !
Présentation de CHIENNES DE VIES et du cinéma de Xavier Seron dans la Minute Cinémahttps://encinemascope.be/wp-content/uploads/2024/03/Chiennes-de-vies.jpg800430Jean-Philippe ThiriartJean-Philippe Thiriarthttps://secure.gravatar.com/avatar/a20c3a64d03a2ac6494a2cd113aa13ec?s=96&d=mm&r=g
Aujourd’hui, nous avons choisi de revenir sur l’œuvre d’un de nos réalisateurs de cœur : le Belge Xavier Seron. Et de vous présenter son nouveau film, Chiennes de vies, qui vient d’entamer sa deuxième semaine en salles.
De son cursus en réalisation à l’IAD à son dernier bébé, nous vous présentons l’essentiel de ce qu’il y a à savoir sur ce cinéaste attachant et sur son cinéma, singulier pour le moins.
Envie d’en connaître davantage sur le travail de Xavier Seron ? N’hésitez pas à écouter l’extrait de notre passage en radio autour de son cinéma, disponible sur notre chaîne YouTube !
Et pour aller plus loin, nous vous invitons à découvrir : – notre interview de l’équipe de Mauvaise Lune aux Magritte du Cinéma, le premier film que Xavier a coréalisé avec son complice Méryl Fortunat-Rossi, et – l’interview du réalisateur bruxellois effectuée en amont de la projection au Brussels International Film Festival (le BRIFF) de son dernier court métrage, Sprötch, dans le cadre du premier volume de « La Belge Collection ».
Crédits vidéo Captation : Geoffrey Baras Montage : Amira Samaali Graphisme : Emmanuel De Haes, à qui nous devons également les nouveaux génériques de En Cinémascope Production : Sofía Marroquín Simar
Merveilleuse année 2024… cinémagique, avec En Cinémascope !https://encinemascope.be/wp-content/uploads/2024/01/Merveilleuse-annee-2024-cinemagique-avec-En-Cinemascope.jpg15641041Jean-Philippe ThiriartJean-Philippe Thiriarthttps://secure.gravatar.com/avatar/a20c3a64d03a2ac6494a2cd113aa13ec?s=96&d=mm&r=g
Toute l’équipe de En Cinémascope vous souhaite une merveilleuse année 2024… cinémagique !
Douze acteurs et actrices du cinéma belge et international se joignent à nous, en images, pour vous transmettre, ensemble, nos meilleurs vœux pour cette année nouvelle.
Une année 2024 que nous désirons pour vous remplie de grands et de petits bonheurs, cinématographiques mais pas que !
THE BELGIAN WAVE : Qui l’a enlevé ?https://encinemascope.be/wp-content/uploads/2023/12/11-scaled.jpeg25601440Jean-Philippe ThiriartJean-Philippe Thiriarthttps://secure.gravatar.com/avatar/a20c3a64d03a2ac6494a2cd113aa13ec?s=96&d=mm&r=g
Réalisé par Jérôme Vandewattyne Scénario : Kamal Messaoudi, Jérôme Di Egidio et Jérôme Vandewattyne Avec Karim Barras, Karen De Paduwa, Dominique Rongvaux, Séverine Cayron
Dramédie psychédélique 1h30
★★★
Documentaire sur la synthwave ou évocation d’un mouvement artistique propre au plat pays ? Rien de tout cela. Si la vague évoquée dans le titre ne parlera peut-être pas aux plus jeunes, elle aura pourtant marqué la Belgique entre 1989 et 1993, période durant laquelle des centaines de témoignages faisant état de manifestations d’OVNI ont été rapportés. Outre le côté mystérieux des phénomènes en eux-mêmes, c’est surtout le nombre et la convergence des récits qui semblaient apporter un certain crédit au fait qu’une vérité venue d’ailleurs était finalement, si pas plausible, au moins envisageable.
Prisme idéal pour un docu-fiction, c’est justement au travers de lui qu’évolue The Belgian Wave, le nouveau long métrage de Jérôme Vandewattyne, qui aura su rebondir de bien belle manière par rapport au projet de départ. En effet, initialement sollicité pour mettre sur pied un (vrai) documentaire traitant de cette vague d’ovnis sur la Belgique, le réalisateur aura vite compris le potentiel cinématographique, historique voire philosophique qu’enfermait un tel sujet.
Véritable road movie sous acide, The Belgian Wave raconte l’enquête menée par Elzo Durt (Karim Barras) et Karen (Karen De Paduwa) sur une affaire vieille de 30 ans, à savoir l’obscure disparition de Marc Varenberg, parrain d’Elzo, qui travaillait sur la vague d’ovnis en question. À grand renfort de LSD et autres substances qui font rire, les deux protagonistes sillonnent les routes à la recherche de témoins et de preuves pouvant éclairer leurs nombreuses zones d’ombre. Entre une ex-compagne totalement allumée, un théoricien sceptique au déguisement on ne peut plus kitsch et une secte aux pratiques pour le moins douteuses, c’est un festival de personnages tous plus fantasques les uns que les autres qui témoignent de la délicieuse absurdité servant de fil conducteur au film.
Voyageant sans cesse entre pure fiction psychédélique à l’esthétique radicale et réelles images d’archives, The Belgian Wave se joue des codes, ce qui était d’ailleurs déjà la marque de fabrique de Vandewattyne dans son premier long métrage, Spit’n’Split (2017). Si certaines scènes se veulent évidemment un pur produit de l’imagination de leurs créateurs, le spectateur pourra néanmoins s’interroger devant d’autres, tant le propos est cohérent même sous ses airs délirants. Mais cette cohérence dans le délire n’est-elle pas tout simplement à la base le propre des évènements rapportés par tant de témoins d’origines et de couches sociales différentes à la fin des années 80 ? Une illustration indéniable de l’adage, souvent utilisé à tort, disant que la réalité dépasse la fiction.
Hommage à des séries comme X-Files, ode à la Belgique, réflexion sur les perceptions ou encore déclaration d’amour au cinéma d’exploitation, The Belgian Wave est tout cela à la fois tant du point de vue visuel que sonore grâce à un superbe travail de mixage et à une bande originale à la croisée des chemins entre accents rétro et production moderne.
Un film quise veut authentique, sans prétention ni jugement, qui transpire d’affection pour ses personnages et laisse place aux incertitudes. Un pur plaisir du genre.
ÀMA GLORIA : interview de la réalisatrice Marie Amachoukelihttps://encinemascope.be/wp-content/uploads/2023/10/01-scaled.jpg25601350Jean-Philippe ThiriartJean-Philippe Thiriarthttps://secure.gravatar.com/avatar/a20c3a64d03a2ac6494a2cd113aa13ec?s=96&d=mm&r=g
Vrai film de cinéma bénéficiant d’une magnifique photo et d’un travail sur la lumière pour le moins abouti, àma GLORIA nous fait passer du rire aux larmes avec beaucoup de pudeur. Marie Amachoukeli signe un film à hauteur d’enfant, avec des comédiens et des comédiens au jeu empreint de justesse, la jeune Louise Mauroy-Panzani en tête, qui livre une véritable performance d’actrice.
Crédits vidéo : Lionel Callewaert (captation) et Jean-Philippe Thiriart (journaliste et montage)
Nous avons rencontré la réalisatrice de ce film toujours présent dans nos salles lors de la dernière édition du Brussels International Film Festival (BRIFF). Un film qui a ouvert, cette année, la 62e Semaine de la Critique du Festival de Cannes.
Elle nous a parlé de son travail avec Inès Tabarin, sa directrice de la photographie. Ensuite, Marie Amachoukeli nous a expliqué comme elle était parvenue à tourner ce film à hauteur d’enfant, mettant notamment en avant sa collaboration avec Laure Roussel, la coach enfant du film. Nous lui avons, par après, demandé de définir sa direction d’acteurs et d’actrices. Elle a, alors, accepté de donner un grand conseil à l’attention de celles et ceux qui ont, elles et eux aussi, le souhait de raconter des histoires via le medium qu’elle a choisi : le cinéma. Enfin, nous sommes revenus ensemble sur la présence cette année à Cannes de àma GLORIA.
Louise Mauroy-Panzani livre une véritable performance d’actrice
Et pour connaître les horaires des séances en salles, c’est par ici !
LE SYNDROME DES AMOURS PASSÉES, en salles, et UNE VIE DÉMENTE, en DVD ? DES CHOSES EN COMMUN !https://encinemascope.be/wp-content/uploads/2023/10/LSDAP-1.jpg1200675Jean-Philippe ThiriartJean-Philippe Thiriarthttps://secure.gravatar.com/avatar/a20c3a64d03a2ac6494a2cd113aa13ec?s=96&d=mm&r=g
Le Syndrome des amours passées, le nouveau film du duo Ann Sirot-Raphaël Balboni – leur dixième, déjà, courts et longs métrages confondus -, entame aujourd’hui sa troisième semaine dans les salles belges. Avant une sortie française programmée le mercredi 25 octobre.
L’occasion pour nous de vous présenter leur dernier bébé, mais aussi de faire un focus sur leurs deux films précédents. Avec différentes interviews, aux Magritte du Cinéma et au Festival International du Film Francophone de Namur (FIFF), autour de leur premier long métrage – Une vie démente – et du DVD du film. Et une rencontre dans le cadre de la diffusion au Festival International du Film de Bruxelles (BRIFF) de leur dernier court : Des Choses en commun.
Une vie démente
Le DVD
Crédit vidéo : Harald Duplouis (image et montage)
Distribué par Imagine, le DVD de Une vie démente comprend deux fort sympathiques bonus, à savoir les deux derniers courts métrages signés par Ann Sirot et Raphaël Balboni : Avec Thelma (Magritte 2018 du Meilleur court métrage de fiction) et Des Choses en commun (un des quatre courts métrages issus du premier volume de La Belge Collection)
Des interviews aux Magritte du Cinéma et…
Pas moins de sept statuettes pour Une vie démente lors des 11e Magritte du Cinéma ! Crédit vidéo : Gerardo Marra (image et montage)
… au FIFF !
C’est lors du 35e Festival International du Film Francophone de Namur (FIFF) que nous avons rencontré l’équipe d’Une vie démente pour la première fois. Présenté en sélection officielle, le film avait ouvert le Festival.
Aux côtés du film Des Choses en commun, dans La Belge Collection – Volume 1, figurent trois autres courts métrages : Mieux que les rois et la gloire, de Guillaume Senez, Rien lâcher, de Laura Petrone et Guillaume Kerbusch, et Sprötch, de Xavier Seron.
C’est reparti pour 8 jours de cinéma francophone au FIFF, à Namur !https://encinemascope.be/wp-content/uploads/2023/09/07-copyright-FIFF-Namur-Fabrice-Mertens-1.jpg20481365Jean-Philippe ThiriartJean-Philippe Thiriarthttps://secure.gravatar.com/avatar/a20c3a64d03a2ac6494a2cd113aa13ec?s=96&d=mm&r=g
C’est ce soir que démarre le 38e Festival International du Film Francophone de Namur (FIFF) avec la projection, en avant-première nationale, de Quitter la nuit, le premier long métrage de Delphine Girard. La réalisatrice viendra présenter celui-ci au public namurois en compagnie de son équipe. Son film précédent, le court métrage Une Sœur, avait remporté pas moins de quatre Prix lors du 33e FIFF, et avait même fini par être nommé aux Oscar. Une Sœur ayant inspiré Quitter la nuit, grande est l’attente après la première mondiale du film qui s’est tenue à la Mostra de Venise début du mois, où un Prix du Public lui avait été décerné ! Cette édition 2023 du Festival de Namur se clôturera en fin de semaine prochaine, le vendredi 6 octobre, avec la Cérémonie de remise des Bayard et des autres Prix du FIFF, suivie de la projection du film Les rois de la piste, du réalisateur français Thierry Klifa.
Veerle Baetens dans Quitter la nuit, de Delphine Girard
L’objectif du FIFF est, depuis 2018, réaffirmé dans le slogan « Partager le cinéma. En vrai. En grand. » Et ce sont pas moins d’une centaine de films qui seront donnés à voir aux festivaliers et aux festivalières durant huit jours sur les grands écrans de la cité mosane. Huit jours pour proposer ce qui se fait de mieux en matière de cinéma en Francophonie, au sein de 88 états et gouvernements à travers le monde. Huit jours pour, comme le détaille Nicole Gillet, déléguée générale et directrice de la programmation du FIFF, « partager des films en salles, et de vrais moments d’émotion, en se coupant du monde extérieur l’espace de quelques instants ». Pour, in fine, mieux se connecter à lui, souhaitons-nous ajouter.
Partager le cinéma, c’est aussi y voir un « outil d’éducation, de formation », comme le précise le président du FIFF, Jean-Louis Close. Notamment avec le volet jeunesse du Festival, le FIFF Campus. Parrainé cette année par Jaco Van Dormael, le FIFF Campus permet, chaque année, à environ 8 000 jeunes, des classes de maternelle à l’enseignement supérieur, de découvrir des films qui font écho aux objectifs pédagogiques de leurs enseignant(e)s et aux thèmes qu’elles et ils abordent au sein de leurs cours. Des ateliers techniques et des ateliers citoyens sont également au programme.
Notons aussi la présence renouvelée d’un jury de jeunes âgés de 13 et 14 ans issu(e)s des quatre coins de la Fédération Wallonie-Bruxelles : le Jury Junior. L’an dernier, c’est le film Dalva, d’Emmanuelle Nicot, qui avait reçu le prix décerné par ce jury. Ainsi que celle d’un autre jury jeune : le Jury Emile Cantillon. Composé de cinq étudiant(e)s en cinéma âgés de 18 à 25 ans qui représentent la diversité de la Francophonie, ce dernier sera chargé de décerner quatre prix, dont le Bayard de la Meilleure 1ère Œuvre.
Au FIFF, le court métrage n’est pas en reste. Ces samedi 30 septembre et dimanche 1er octobre, place ainsi à un nouveau week-end du court, avec une compétition dédiée à ce format, qui se déclinera en cinq séances. Un week-end du court qui prendra fin avec une sixième séance, lors de laquelle seront reprojetés les films lauréats.
Albert Dupontel, Cécile de France et Nicolas Marié dans Second Tour, de Albert Dupontel
Une des volontés des organisateurs du FIFF étant de remettre le public au centre du Festival, naissent cette année les séances « FIFF Première », avec la projection, notamment, de Bonnard, Pierre et Marthe, de Martin Provost (avec Cécile de France et Vincent Macaigne) et Second Tour, de Albert Dupontel (avec, outre Albert Dupontel, Cécile de France, à nouveau, Nicolas Marié et un Bouli Lanners haut en couleur). Ainsi que les séances « FIFF en famille », avec trois films jeune public, dont Nina et le secret du hérisson, projeté le dimanche 1er octobre à 14h. Soit juste après un chouette rendez-vous donné le matin-même aux petits et aux grands : une chasse au trésor qui démarrera à 10h30 dans les rues de Namur !
Nina et le secret du hérisson, un des films du « FIFF en famille »
Cette année, douze films seront en lice en compétition officielle. Parmi eux, Captives, de Arnaud des Pallières – déjà primé au FIFF pour Orpheline – et son casting impressionnant (Josiane Balasko, Mélanie Thierry, Marina Foïs, Carole Bouquet, Yolande Moreau…). Ainsi que le premier long métrage d’une régionale de l’étape : Il pleut dans la maison, de Paloma Sermon-Daï, Prix French Touch du Jury de la Semaine de la Critique cette année à Cannes. Mais aussi L’étoile filante, le nouveau bébé des roi et reine du burlesque que sont Dominique Abel et Fiona Gordon. Ou encore La fille de son père, du Français Erwan Le Duc, qui devrait, lui aussi, toucher Namur et son public.
Purdey et Makenzy Lombet dans Il pleut dans la maison, de Paloma Sermon-Daï
Des séances spéciales auront également lieu. Avec un « Focus Cinéma belge » : une Carte blanche à l’Agence belge du Court (la projection de six courts métrages), une « Place au Doc Belge ! » qui permettra aux spectateurs et aux spectatrices de découvrir trois œuvres documentaires issues de notre cinématographie, et la projection de deux longs métrages belges sortis sur nos écrans cette année : Le Paradis, de Zeno Graton, et Temps Mort, de Eve Duchemin. Ainsi qu’avec une séance en audiodescription : celle de Je verrai toujours vos visages, un film réalisé par la Française Jeanne Herry. Un focus sera également mis sur le cinéma du nord du pays avec un « Cap sur la Flandre », en partenariat avec le Festival du Film d’Ostende, soit la projection de cinq courts métrages et celle de deux longs : Wil, de Tim Mielants, et Zeevonk, de Domien Huyghe.
Le volet FIFF Off permettra notamment aux Namurois(es) d’un jour ou de toujours d’aller à la rencontre de différent(e)s actrices et acteurs du cinéma francophone présent(e)s cette année à Namur : la comédienne Cécile de France, le comédien Karim Leklou, les réalisateurs Thierry Klifa (et l’équipe de son film, Les rois de la piste) et Jaco Van Dormael, le réalisateur et scénariste Thomas Bidegain, et les membres des Jurys Courts métrages et Longs métrages. Au-delà de ces rencontres, le FIFF Off, ce sera aussi la création d’une œuvre collective – la Guirlande des droits humains -, des activités familles et entre ami(e)s, un atelier maquillage effets spéciaux, les coups de cœur de la Haute École Albert Jacquard, et bien plus encore !
Nombreuses et nombreux seront une nouvelle fois les invité(e)s du FIFF qui viendront présenter leurs films à Namur. Outre celles et ceux mentionné(e)s ci-dessus, seront également présent(e)s Bernard Bellefroid, Lucie Debay, Nicolas Duvauchelle, Yolande Moreau, Mélanie Thierry, ou encore Arieh Worthalter, pour n’en citer que quelques-un(e)s.
Enfin, le FIFF se décentralisera les dimanche 1er et jeudi 5 octobre, respectivement à Bozar, à Bruxelles (Le Spectre de Boko Haram), et au Sauvenière, à Liège (Banel & Adama).
Décès de Jane Birkin : on est venu te dire… que l’on t’aimait ! – Interview aux Magritte du Cinémahttps://encinemascope.be/wp-content/uploads/2023/07/Jane-Birkin-aux-Magritte-du-Cinema.jpg19201080Jean-Philippe ThiriartJean-Philippe Thiriarthttps://secure.gravatar.com/avatar/a20c3a64d03a2ac6494a2cd113aa13ec?s=96&d=mm&r=g
Voici une semaine, Jane Birkin décédait à Paris. Malade depuis longtemps déjà, la mère de Kate Barry, Charlotte Gainsbourg et Lou Doillon aura marqué les esprits des mélomanes, des cinéphiles et des amateurs de théâtre, mais aussi du grand public, plus généralement.
Si elle monta aussi sur les planches et que nombreux se souviendront d’elle comme d’une chanteuse charismatique, le public, c’est au cinéma qu’elle fut découverte. Et pas chez n’importe qui puisque c’est Antonioni qui, le premier, allait la mettre en scène. C’était dans Blow-Up, en 1966. Elle allait avoir vingt ans, l’âge de tous les possibles. Et c’est un autre film qui allait lui faire rencontrer Serge Gainsbourg, dont elle aura longtemps été la muse : Slogan, de Pierre Grimblat. Leur idylle durera douze ans, même si elle resta, par la suite, très proche de l’Homme à tête de chou.
Parmi les quatre hommes dont elle a principalement partagé la vie, trois ont un lien fort avec le cinéma puisque Jane fut aussi mariée au compositeur de musiques de film John Barry, de 1965 à 1968, union dont est née Kate Barry (décédée il y a dix ans), et qu’elle vécut douze ans aux côtés du réalisateur Jacques Doillon, avec qui elle donna naissance à Lou Doillon. Sa dernière longue relation, Jane la vécut avec le romancier Olivier Rolin, avec qui elle demeura jusqu’en 1992.
Son accent britannique, reconnaissable entre mille, donnait à ses chansons et, plus largement, aux textes qu’elle déclamait, une saveur particulière. Il y a deux ans, sa fille Charlotte lui livra un bel hommage à travers son documentaire Jane par Charlotte, présenté à Cannes.
Voici un an et demi, nous avions eu le plaisir de rencontrer la plus française des Londoniennes lors de la 11e Cérémonie des Magritte du Cinéma. Elle était venue à Bruxelles remettre le Magritte d’Honneur, à titre posthume, de Marion Hänsel, qui l’avait dirigée dans Dust, en 1985, à son fils Jan Ackermans. Jane avait alors évoqué tout l’amour qu’elle avait pour Marion et le bonheur qu’elle avait à retrouver le fils de cette dernière après toutes ces années. Nous avions ensuite tendu notre micro à Jan Ackermans, très touché de recevoir ce Magritte pour sa maman, le jour de l’anniversaire de celle-ci, afin qu’il partage avec nous le regard qu’il pose sur son œuvre.
Rencontre avec Pierre Jolivet, réalisateur du film engagé LES ALGUES VERTEShttps://encinemascope.be/wp-content/uploads/2023/07/ITV-Pierre-Jolivet-Les-Algues-vertes.jpg19201080Jean-Philippe ThiriartJean-Philippe Thiriarthttps://secure.gravatar.com/avatar/a20c3a64d03a2ac6494a2cd113aa13ec?s=96&d=mm&r=g
LE film engagé de cette semaine cinéma, réalisé par un cinéaste qui ne l’est pas moins ? Les Algues vertes, de Pierre Jolivet ! Ce dernier signe ici son – déjà – dix-huitième long métrage. Un film coscénarisé avec Inès Léraud, l’autrice de la bande dessinée Algues vertes, l’histoire interdite, qui a inspiré ce film de fiction. Publiée par la Revue dessinée – Delcourt, la BD est illustrée par Pierre Van Hove.
Cette réalisation a de nombreux atouts, notamment une belle mise en images signée par le Belge Olivier Boonjing et une interprétation très juste de Céline Sallette, Nina Meurisse ou encore Jonathan Lambert.
Nous avons récemment rencontré le metteur en scène lors de la sixième édition du Brussels International Film Festival (BRIFF), où le film était présenté dans le cadre de la sélection « Green Planet ».
Nous avons d’abord demandé à Pierre Jolivet pourquoi il avait choisi de réaliser un long métrage de fiction à partir de la BD originelle. Il nous a ensuite parlé du travail de coscénarisation du film avec Inès Léraud. Par après, il nous a dit quel directeur d’acteurs il est. Rayon acteurs toujours, il s’est arrêté sur son choix de Céline Sallette pour interpréter son Inès Léraud à l’écran. Enfin, il a évoqué la belle relation qui l’unit à son fils Adrien, acteur dans Les Algues vertes et auteur de la musique originale du film.
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